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Violation des droits : Le Redhac dénonce la complaisance « d’une certaine presse »

Publié le 05 mars 2021 par Tonton @supprimez

La Directrice exécutive et la Pca du Redhac Me Alice Nkom ont donné ce 4 février 2021 à Douala.

Pour une des rares fois au cours de ses sorties, le Réseau des Défenseurs des droits humains en Afrique centrale prend la presse à témoin et la met au banc des accusés. La réalité pour les hommes et femmes de médias est parfois dégoutante. Il existe en effet une certaine presse qui, soit prend fait et cause des violations graves sur le théâtre des exactions, soit préfère jouer la complaisance en ignorant les faits qui sont dénoncés parfois preuves à l’appui. Suite au dernier rapport de Human Rights Watch sur le Cameroun, certains journaux se sont fondus en affirmations et déclarations pour le moins étonnants. Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale (Redhac) dénonce cet état de chose et interpelle les responsables de ces médias à faire leur examen de conscience, de penser à l’intérêt supérieur du Cameroun.

Impunité

Par ailleurs, sur la situation des droits de l’Homme en Afrique centrale, le Redhac fait observer que les pays tels que le Cameroun, la Centrafrique, la Rdc, le Tchad font l’objet depuis quelques années « des attaques terroristes accompagnés d’une impunité indécrottable, le tout saupoudré par la mal gouvernance et la restriction de l’espace civique, des bandes armées essaiment et font régner la loi de la jungle ». Sur la riposte des armées régulières, l’organisation de défense des droits de l’Homme fait observer que : « Les armées régulières qui ont pour vocation de protéger et de sécuriser les populations civiles sont de plus en plus les violateurs des droits humains et commettent des exactions sur les populations civiles et lorsque ces soldats auteurs des atrocités contre les civils finissent par être démasqués et dénoncés par les organisations de la société civile, les commanditaires du haut commandement tapis dans l’ombre aux intérêts divers et diversifiés, préfèrent les sacrifier et continuent en toute impunité à vaquer à leurs occupations s’ils ne sont pas promus pour service rendu ».

Le Redhac note « qu’ils sont par ailleurs accompagnés par une certaine presse à gage ». Il est bon de noter que le Redhac ne se limite pas à dénoncer les exactions des armées régulières ; aussi déclare-t-elle : « De l’autre côté vous observerez aussi que de nombreux chefs rebelles sèment la terreur en toute impunité, là aussi ce sont les pauvres exécutants (jeunes, enfants soldats) qui sont envoyés sur le terrain et tués ou arrêtés… des militaires, chefs traditionnels et des autorités administratives assassinés… »

Rodrigue TCHOKOUAHA


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