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Critiques Séries : Clarice. Saison 1. Episode 4. You Can't Rule Me.

Publié le 05 mars 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Clarice // Saison 1. Episode 4. You Can’t Rule Me.

Clarice continue de nous plonger dans sa grande conspiration et tout ce mystère n’aide pas forcément à comprendre qui est Clarice Starling. On sent que la série cherche à être deux séries à la fois sans parvenir à créer un liant passionnant. Cet épisode a donc deux intrigues qui sont conduites par l’assassinat de Wellig sous le nez de ViCAP. La série a du mal à être originale et c’est son plus gros problème. Elle s’est créée un environnement assez joli visuellement qui tente de cacher la misère. La série utilise tous les poncifs d’une série policière sans réellement trouver une façon plus originale de les mettre en scène. Cet épisode se sert d’éléments narratifs faciles pour tenter de créer un montage complexe d’intrigues qui n’ont pas la hauteur de leurs ambitions. En gros, cet épisode se concentre sur la rivalité entre Krendler et Herman sans que cela n’ait l’impact voulu non plus. Tout n’est pas à jeter dans le sens où l’introduction d’Herman permet d’explorer un peu plus Ardelia Mapp, ancienne amie de Clarice. L’intérêt d’Ardelia est de parler du sexisme et du racisme qu’il y a au bureau du FBI. Mais d’une certaine façon, les actions de Clarice ne sont pas intelligentes. Elle joue une fois de plus à l’idiote et ne tire pas forcément la série qui porte son nom vers le haut.

D’une autre part, Clarice cherche parfois à ressembler à Hannibal sans avoir la hauteur du talent de ceux qui ont travaillé sur la série de NBC. Cela ne veut pas dire que visuellement Clarice ne réussie rien mais elle n’est pas autant à la hauteur que l’on aurait pu l’espérer à mes yeux et c’est bien ça le problème. La série se repose bien trop de fois sur les choix douteux de certains de ses personnages. Tout n’a pas forcément de sens, surtout quand elle répète des éléments que l’on sait déjà si l’on regarde la série. On est loin de retrouver la Clarice Starling du Silence des Agneaux. Il n’y a rien dans ce personnage qui lui permet de retrouver ce que Jodie Foster avait pu en faire et le scénario aussi par la même occasion. A vouloir créer un environnement complexe, Clarice n’arrive jamais à tenir ses promesses car les scénaristes sont tiraillés entre tout ce qu’ils veulent donner aux téléspectateurs. La façon dont le développement de Clarice est fait reste complètement contradictoire. Peut-être que j’en attendais trop de la part de la série, je ne sais pas trop mais en tout cas elle n’aura su que me décevoir et en même temps donner envie d’aller plus loin.

Il va falloir muscler les personnages et surtout toute cette histoire de conspiration qui a du mal à donner de vraies perspectives à ses personnages pour le moment. L’arrivée de Herman peut donner un peu plus d’ambition à la série et Ardelia permet de poser des questions intéressantes sur le sexisme et racisme au Bureau du FBI dans les années 90 mais si la série ne cherche pas à creuser un peu plus le tout, alors elle risque de me perdre totalement.

Note : 4.5/10. En bref, la série continue de développer son univers mais de façon toujours très contradictoire.

Disponible sur Salto US+24 et prochainement sur TF1


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