Magazine Culture

One Chicago - Chicago Med (Saison 6, épisode 8), Chicago Fire (Saison 9, épisode 8) & Chicago P.D. (Saison 8, épisode 8)

Publié le 11 mars 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago Med // Saison 6. Episode 8. Fathers and Mothers, Sons and Daughters.

Avec toutes les histoires entre les personnages dans Chicago Med, parfois je ne sais pas trop ce qu’il faut en attendre. Le triangle entre Will, Natalie et Marcel était prévisible à souhait bien que je n’aurais jamais imaginé Natalie prendre la décision qu’elle a prise dans cet épisode. Les triangles amoureux dans l’univers Chicago n’ont jamais été la force de ces séries et surtout de Chicago Med. En effet, je préfère lorsque la série se concentre sur le fonctionnement de l’hôpital et ses cas médicaux qui impliquent au mieux ses soignants. Du coup, ce triangle amoureux manque cruellement d’intérêt et se retrouve enseveli sous tout un tas d’intrigues. Le triangle amoureux prend de la place alors que j’aurais préféré voir la série se concentrer sur l’essai clinique et donc le traitement avec Carol et Will. C’était la partie la plus intelligente de l’épisode et après tout nous sommes dans une série médicale.

Par moment, Chicago Med donne cette impression que les scénaristes veulent faire de leur série tout et n’importe quoi. Ils veulent parfois être une sorte de Grey’s Anatomy de l’univers Chicago (mais échoue complètement à l’être) et à d’autres ils veulent être une série médicale plus proche de ce que l’on voit dans The Good Doctor et consoeurs. Mais là aussi, il y a un gros problème dans la gestion des émotions qui s’avère assez ridicule. L’histoire de Carol est vraiment intéressante car elle vient enfin rappeler aux téléspectateurs ce que Chicago Med doit être et ce qu’elle a toujours été d’une certaine façon. Et le reste de l’aspect médical de cet épisode est bon lui aussi. Comme l’histoire de Natalie et sa mère. Car si la romance autour de Natalie est aussi ennuyeuse que de regarder un train passer, l’histoire avec sa mère est plus touchante et permet donc de s’attacher aux personnages.

Chicago Med reste une série médicale qui a le cul entre deux chaises. J’ai l’impression qu’elle n’avance pas comme les autres et qu’elle reste enfermée parfois dans des trucs qui ne fonctionnent pas du tout. Je m’attendais à ce que la saison s’améliore et bien qu’il y a du mieux ici par rapport à l’épisode précédent, je recommence à m’ennuyer ferme. Je ne sais pas si je vais revenir parler de Chicago Med chaque semaine car après huit épisodes, je commence un peu à perdre patience avec cette série actuellement car elle retombe dans les travers de la saison dernière…

Note : 4/10. En bref, en dehors de quelques bonnes idées, la série perd rapidement de son charme lorsqu’elle cherche à être toutes les séries médicales en même temps.

Chicago Fire // Saison 9. Episode 8. Escape Route.

Avec « Espace Route », Chicago Fire donne l’impression de retrouver un peu de sa routine. C’est la première fois depuis le début de la saison que la série donne cette impression. Tout ce que cet épisode fait parvient à créer un ensemble assez efficace et alors que la pandémie avait parfois ruiné un peu l’histoire de la série, c’est ici une bonne occasion pour la mettre de côté. Cet épisode est le genre d’épisodes qui me manquait. La plupart des intrigues de cet épisode permettent de faire évoluer les personnages plutôt que des intrigues ce qui rend forcément le tout d’autant plus attachant. Les cas de la semaine ne prennent pas le dessus sur les personnages et ceux-ci parviennent à faire ressortir leurs charmes.

C’est Severide qui se trouve être le personnage qui rassemble pas mal de choses qui se passent dans cet épisode. L’idée de tourner la narration de l’épisode autour de lui permet à la fois de créer quelque chose de plus global que certains épisodes précédents tout en ayant des affaires de la semaine un peu plus palpitantes qu’à l’accoutumée. De plus, l’histoire de Severide permet d’éviter que sa relation avec Kidd ne nous plonge dans des drames supplémentaires qui alourdissent bien souvent la série. Cela faisait un bout de temps que Severide n’avait pas été confronté à son propre passé donc c’est assez rassurant de voir Chicago Fire retourner sur des terrains qui lui ont toujours servi à délivrer de bonnes intrigues. Le fait que Severide vienne nous rappeler que lui et April (Chicago Med) étaient amis durant leur enfance permet de nous dire que les scénaristes n’ont pas tout oublié de l’évolution des personnages. Leurs retrouvailles à l’écran permette de nous rappeler des choses intéressantes que Chicago Fire a souvent mis de côté.

Une grande partie de la force de cet épisode tient justement dans cette relation entre April et Severide. Il y a quelque chose d’attachant, de mignon et puis de plus léger qui relie intelligemment deux séries qui sont issues du même univers mais qui semblaient l’avoir oublié. Pour ce qui est de l’histoire de Casey et Brett, je commence sérieusement à être épuisé par ce jeu du chat et de la souris. Car cela ne fonctionne pas. Sans parler de Granger dans l’affaire qui n’a aucun intérêt. Peut-être aussi car je ne suis plus du tout fan de Casey (malgré son épisode en duo avec Severide précédemment). Il va falloir que Chicago Fire donne une vraie direction à ce triangle amoureux ridicule car au fil des années cela commence à devenir un peu redondant et surtout ennuyeux.

Note : 6/10. En bref, la série donne à nouveau l’impression qu’elle renoue avec ce qu’elle sait faire de mieux (bien que certains personnages soient encore loin d’être passionnants).

Chicago P.D // Saison 8. Episode 8. Protect and Serve.

« Protect and Serve » est un épisode qui a l’intelligence d’utiliser une histoire de réforme de la police comme mécanique pour bousculer un peu le quotidien des personnages. Au départ, j’ai eu l’impression de voir une énième histoire de policier tuant un afro-américain innocent mais par chance, les scénaristes ont transformé ce point de départ en une histoire plus complexe. Il n’y a pas à se demander si David Whelan est coupable étant donné que la vidéo est une preuve irréfutable. Plutôt que de se concentrer sur un truc qui aurait vite pu devenir redondant et ennuyeux, la série fait quelque chose d’un peu plus original. Cela me rappelle un peu ce que Law & Order SVU a pu faire au début de la saison 22 d’une certaine façon.

Le fait est que les intrigues de policiers accusés de meurtre sur des afro-américains est un sujet régulier dans la presse américaine et toutes les séries policières ont pris cette idée afin de faire leur propre sauce. Pour le coup, j’aurais pensé que Chicago P.D allait reprendre une mécanique usée et comme Law & Order SVU, ils ont su faire quelque chose d’original qui implique intelligemment les personnages de la série. La brutalité policière est quelque chose que Chicago P.D a déjà exploité cette année et notamment dans l’épisode précédent avec Ruzek. Mais dans le scénario de cet épisode, il est clair que l’angle racial joue un rôle important et surtout permet enfin de traiter intelligemment ce genre d’histoires.

Chicago P.D ajoute à cela pas mal d’idées intelligentes dans son épisode qui permettent d’utiliser toutes les forces disponibles. Je pense à Ruzek ou encore Atwater, mais le reste des personnages n’est pas en reste. Les deux se retrouvent ensemble (et j’avais hâte de les voir travailler en duo à nouveau) avec un boulot qu’ils n’avaient clairement pas envie de faire : arrêter Duncan et l’amener au commissariat. Lorsque les deux personnages sont ensemble à l’écran, ça fonctionne toujours parfaitement et c’est l’une des raisons pour lesquelles « Protect and Serve » fonctionne si bien. Leur amitié est l’une des plus intéressantes et l’une des plus fortes de Chicago P.D donc leurs interactions permettent de donner des points de vue et donnent plus de caractère au récit. C’est ce genre de choses que je veux voir un peu plus souvent dans Chicago P.D.

Note : 6.5/10. En bref, un épisode soigné qui parvient à développer une affaire complexe à partir d’un élément qui semblait prévisible.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog