La campagne de communication du gouvernement a battu son plein durant toute la semaine. Jean Castex, premier ministre de Macron, a décidé la mobilisation générale, pharmacies, médecins libéraux, centres de vaccination ouverts dans toutes les communes, bref un coup de collier censé rattraper le retard.
Or la réalité sur le terrain est toute autre.
Sur le Bassin de Thau et à Sète les soignants sont furieux. Ils dénoncent cette campagne mensongère. Le docteur Jean-Christophe Calmes révèle que dans un communiqué, l’ensemble de la communauté professionnelle territoriale de Santé du Bassin de Thau s’élève contre une décision de la Direction Générale de la Santé, à savoir qu’à compter de la semaine du 8 mars, la commande sera ouverte que pour les besoins propres des officines, il ne sera pas possible de prendre des commandes pour les médecins, compte tenu du nombre de doses livrées par Astra Zenenca.
Peu importe les patients qui ont pris rendez-vous chez le pharmacien ou chez le docteur, tout est reporté sine die, et à l’échelon national cela se chiffre par milliers. Impliqués dans le centre de vaccinations, ils demandent le retrait immédiat de cette directive gouvernementale.
Section PCF de Sète
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