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Des chansons que j’adore ! Johan Verminnen en français

Publié le 12 mars 2021 par Jacquesmercier @JacquesMercier

Un bonheur ce matin ! Enfin, l’on peut réécouter sur Spotify le superbe album (intemporel) que Johan Verminnen a consacré à mes textes en 1998 ! « Marin d’eau douce ».

J’ai toujours pensé, en toute humilité, que ces chansons n’avaient pas eu la diffusion souhaitée. Je me suis même laissé dire que Julien Clerc avait été intéressé par quelques-unes des chansons ! Sans doute l’air du temps n’était-il pas à l’écoute d’un chanteur flamand en français ? Ou les programmations des radios généralistes n’avaient-elles pas la place pour de telles œuvres ?

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, nous pouvons savourer ces chansons : parfois des adaptations, où je glisse notre réalité (Comme « Mouscron » dans « Le bistrot des vieux copains ») – ou la séparation de parents comme dans « Pourquoi est-il si différent ? », dont la musique a été composée par mon fils Stéphane – ou l’âge qui avance, avec un jeu de mots sur la quarantaine (l’âge et la si actuelle pandémie) dans « Ma quarantaine »…

Mais la première chanson, qui a déclenché l’envie commune de faire tout un album, me donne encore la chair de poule : « Quelqu’un dira je t’aime ». J’ai été l’écouter interprétée en français au milieu de concerts de langue flamande, par exemple au Centre culturel de Dilbeek (Waar de Vlamingen thuis zijn). C’est dire !

Ci-dessous je recopie le paragraphe consacré au disque dans mes Mémoires « Mes drôles de vies » chez Racine.

« Si j’avais beaucoup écrit de textes de chansons, si j’écris des poèmes, l’expérience de travailler en osmose avec un chanteur pour aboutir sur un disque ne se présenta qu’en 1998 avec « Marin d’eau douce » et Johan Verminnen. Je l’avais vu plusieurs fois sur scène avec Myriam et je trouvais que c’était un répertoire qui n’existait plus en français, dans la lignée des Bécaud, des Brassens. La chanson de France nous proposait plutôt des sons, des rythmes jusque dans la manière même de prononcer les textes. Je savais qu’il aimait l’exotisme et je me mis à écrire un texte qui parlait des endroits que j’avais visités dans le monde, où quelqu’un pourrait nous dire je t’aime, que c’était possible, toujours et partout. « Peut-être au Cap Vert – Dans la transparence de l’air – Peut-être à Boston – Sous les arbres roux d’automne… » Je faxai le texte le soir, le lendemain matin, Johan me téléphona pour me chanter la composition, qui me donne encore aujourd’hui des frissons. On s’est vus souvent pour échanger mots, idées, phrases musicales. Le CD sorti, je suis allé le voir sur scène et ai rougi, car il me fit lever à l’annonce de mon nom comme auteur ! »

Des chansons que j’adore ! Johan Verminnen en français
Fusion du texte, de la musique et de l’interprétation

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