Han Chong et ses mannequins dans les coulisses de la Fashion Week de New York 2019 (Image: Autoportrait)
Par Koyyi Chin
Self-Portrait, basée à Londres, est devenue l’une des plus grandes marques de mode culte internationales en seulement sept ans, méritant les félicitations de Kate Middleton, Zendaya et même de Jisoo de Blackpink.
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Pour Chong, qui a grandi chez son père bak kwa magasin à Sungai Ara, Penang, le seul lien qu’il avait avec la mode était des moments où sa mère et ses tantes s’habillaient pour les mariages ou les quelques occasions spéciales tenues dans la petite ville endormie. À l’époque, Londres ressemblait à un rêve lointain tissé par son tuteur, que Chong a rencontré alors qu’il étudiait l’art et le design à Kuala Lumpur.
«Quand je suis arrivé pour la première fois à Central Saint Martins, je pouvais à peine le croire, j’étais tellement choqué», se souvient Han Chong. «J’étais là, debout devant cette célèbre institution avec sa riche histoire de créatifs incroyables! C’était définitivement un moment «pince-moi». »
Malgré le choc culturel initial, le simple plaisir de porter ce qu’il a de mieux est un souvenir qui lui est resté fidèle et est rapidement devenu le but principal des pièces très recherchées d’Autoportrait. Connue pour son style féminin et vestimentaire et ses prix relativement plus abordables (à partir de 300 £), l’objectif de la marque était de créer une haute couture accessible sans la rendre élitiste. La créatrice a cherché à donner au porteur du confort et du style tout au long de sa journée.
Voir également: La Fashion Week de Kuala Lumpur fait équipe avec Lazada
Chaque fois que je crée des collections, je pense toujours à la femme de tous les jours
– Han Chong
Et tandis que la marque continue d’utiliser sa guipure signature, Chong est toujours à l’affût de ce changement constant alors que les tendances évoluent, tout comme les gens. Des couleurs et des textiles aux silhouettes, il s’assure de remixer les classiques avec une touche moderne.
«Chaque fois que je crée des collections, je pense toujours à la femme de tous les jours – à ce qu’elle ressent, à ce dont elle a besoin ou à ce qu’elle veut dans sa vie à ce moment précis. Je veux que la femme qui porte mes robes ait l’impression qu’elle peut faire ce qu’elle veut sans se sentir restreinte ou mal à l’aise. Je veux qu’elle vive dans mes créations, qu’elle s’y sente bien et qu’elle crée des souvenirs avec elles, tout comme ma mère et mes tantes l’ont fait. Comme quelque chose que vous porteriez lors d’un dîner intime avec des amis ou d’un vendredi soir endiablé avec les filles. “
Voir également: La créatrice de mode malaisienne Shaleen Cheah en force dans l’adversité
Bien que le créateur n’en soit pas moins reconnaissant pour les réalisations de la marque à ce jour, être directeur créatif et propriétaire d’une marque de mode mondiale avec des magasins physiques à Londres, à Taiwan, à Bangkok ainsi qu’en Chine est un défi, bien que heureux.
«Après avoir obtenu mon diplôme, je me suis essentiellement lancé dans de nombreux rôles différents, car je voulais essayer tous ces rôles créatifs. Même quand cela signifiait avoir du mal à payer un loyer. Malgré les difficultés, cette expérience a été inestimable car pour réaliser ma vision, je devais d’abord construire mes fondations et élargir mes horizons.
Voir également: Rencontrez le créateur de mode et fabricant de poupées malaisien extraordinaire Nigel Chia
Photo: Deo Suveera / Campagne SS21
Ayant eu une expérience directe de ce que c’était que de lutter en tant que jeune diplômé avec peu ou pas de lien, et sans savoir-faire sur le fonctionnement de l’industrie, Chong a lancé un programme de bourses de cinq ans avec son alma mater, qui se déroule une fois par an. de 2019 à 2023; le programme fournit à un total de cinq étudiants le soutien financier dont ils avaient besoin pour terminer leur maîtrise en mode.
«Gérer une entreprise de mode demande beaucoup de travail», déclare le créateur. «Il ne s’agit pas seulement d’être créatif, c’est aussi d’être conscient de ce que signifie être commercial sans avoir à compromettre sa direction artistique. Vous devez être prêt à mettre votre nez sur la meule. La détermination et la résilience sont les principaux facteurs de réussite. Parfois, les moments difficiles finissent par être les plus grandes leçons. Je me rappelle souvent de suivre mon instinct et que vous ne devriez jamais, jamais avoir peur de rêver en grand. Il est important d’avoir un état d’esprit positif, de se concentrer sur ce qui fonctionne et ce que vous voulez accomplir. Au moment où j’ai créé Autoportrait, j’étais plus mature et plus confiante en mes propres capacités.
Selon Chong, les médias sociaux ont joué un rôle déterminant dans la croissance rapide du label, car ils leur permettent d’interagir directement avec leurs consommateurs, ce qui leur permet à leur tour de se sentir pris en charge. «Les connexions physiques étant désormais limitées, les communications en ligne sont cruciales pour nous pour obtenir les commentaires des clients, ce qui a toujours été ma priorité et ma source d’inspiration chaque fois que je crée une collection, et c’est pour répondre aux besoins quotidiens de la femme moderne.»
Au fur et à mesure que les gens sont mieux informés sur la durabilité et réévaluent leur façon de consommer la mode, Self-Portrait commence également à réfléchir sérieusement à des méthodes de production plus écologiques.
En rapport: La Malaisienne Philene Tan a cofondé les fondations de la marque de mode éthique de LA dès la sortie de l’université
Photo: Deo Suveera / Campagne SS21
«La pandémie nous a donné la possibilité de travailler différemment», explique-t-il. «Maintenant que les voyages sont devenus limités, nous sommes en quelque sorte obligés de vraiment amplifier notre jeu technologique, ce qui nous donne une nouvelle perspective sur la façon dont nous pouvons réduire davantage notre empreinte carbone.»
Il ajoute: «Nous avons appris ce que nous pouvons vivre avec et sans, donc, à l’avenir, je pense que les gens réévalueront ce dont ils ont vraiment besoin à mesure qu’ils deviendront plus conscients de l’environnement qui nous entoure ainsi que de la façon dont cela impacte par inadvertance nos vies. et vice versa.”
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Han Chong et ses mannequins dans les coulisses de la Fashion Week de New York 2019 (Image: Autoportrait)
Par Koyyi Chin
Self-Portrait, basée à Londres, est devenue l’une des plus grandes marques de mode culte internationales en seulement sept ans, méritant les félicitations de Kate Middleton, Zendaya et même de Jisoo de Blackpink.
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Pour Chong, qui a grandi chez son père bak kwa magasin à Sungai Ara, Penang, le seul lien qu’il avait avec la mode était des moments où sa mère et ses tantes s’habillaient pour les mariages ou les quelques occasions spéciales tenues dans la petite ville endormie. À l’époque, Londres ressemblait à un rêve lointain tissé par son tuteur, que Chong a rencontré alors qu’il étudiait l’art et le design à Kuala Lumpur.
«Quand je suis arrivé pour la première fois à Central Saint Martins, je pouvais à peine le croire, j’étais tellement choqué», se souvient Han Chong. «J’étais là, debout devant cette célèbre institution avec sa riche histoire de créatifs incroyables! C’était définitivement un moment «pince-moi». »
Malgré le choc culturel initial, le simple plaisir de porter ce qu’il a de mieux est un souvenir qui lui est resté fidèle et est rapidement devenu le but principal des pièces très recherchées d’Autoportrait. Connue pour son style féminin et vestimentaire et ses prix relativement plus abordables (à partir de 300 £), l’objectif de la marque était de créer une haute couture accessible sans la rendre élitiste. La créatrice a cherché à donner au porteur du confort et du style tout au long de sa journée.
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Chaque fois que je crée des collections, je pense toujours à la femme de tous les jours
– Han Chong
Et tandis que la marque continue d’utiliser sa guipure signature, Chong est toujours à l’affût de ce changement constant alors que les tendances évoluent, tout comme les gens. Des couleurs et des textiles aux silhouettes, il s’assure de remixer les classiques avec une touche moderne.
«Chaque fois que je crée des collections, je pense toujours à la femme de tous les jours – à ce qu’elle ressent, à ce dont elle a besoin ou à ce qu’elle veut dans sa vie à ce moment précis. Je veux que la femme qui porte mes robes ait l’impression qu’elle peut faire ce qu’elle veut sans se sentir restreinte ou mal à l’aise. Je veux qu’elle vive dans mes créations, qu’elle s’y sente bien et qu’elle crée des souvenirs avec elles, tout comme ma mère et mes tantes l’ont fait. Comme quelque chose que vous porteriez lors d’un dîner intime avec des amis ou d’un vendredi soir endiablé avec les filles. “
Voir également: La créatrice de mode malaisienne Shaleen Cheah en force dans l’adversité
Bien que le créateur n’en soit pas moins reconnaissant pour les réalisations de la marque à ce jour, être directeur créatif et propriétaire d’une marque de mode mondiale avec des magasins physiques à Londres, à Taiwan, à Bangkok ainsi qu’en Chine est un défi, bien que heureux.
«Après avoir obtenu mon diplôme, je me suis essentiellement lancé dans de nombreux rôles différents, car je voulais essayer tous ces rôles créatifs. Même quand cela signifiait avoir du mal à payer un loyer. Malgré les difficultés, cette expérience a été inestimable car pour réaliser ma vision, je devais d’abord construire mes fondations et élargir mes horizons.
Voir également: Rencontrez le créateur de mode et fabricant de poupées malaisien extraordinaire Nigel Chia
Photo: Deo Suveera / Campagne SS21
Ayant eu une expérience directe de ce que c’était que de lutter en tant que jeune diplômé avec peu ou pas de lien, et sans savoir-faire sur le fonctionnement de l’industrie, Chong a lancé un programme de bourses de cinq ans avec son alma mater, qui se déroule une fois par an. de 2019 à 2023; le programme fournit à un total de cinq étudiants le soutien financier dont ils avaient besoin pour terminer leur maîtrise en mode.
«Gérer une entreprise de mode demande beaucoup de travail», déclare le créateur. «Il ne s’agit pas seulement d’être créatif, c’est aussi d’être conscient de ce que signifie être commercial sans avoir à compromettre sa direction artistique. Vous devez être prêt à mettre votre nez sur la meule. La détermination et la résilience sont les principaux facteurs de réussite. Parfois, les moments difficiles finissent par être les plus grandes leçons. Je me rappelle souvent de suivre mon instinct et que vous ne devriez jamais, jamais avoir peur de rêver en grand. Il est important d’avoir un état d’esprit positif, de se concentrer sur ce qui fonctionne et ce que vous voulez accomplir. Au moment où j’ai créé Autoportrait, j’étais plus mature et plus confiante en mes propres capacités.
Selon Chong, les médias sociaux ont joué un rôle déterminant dans la croissance rapide du label, car ils leur permettent d’interagir directement avec leurs consommateurs, ce qui leur permet à leur tour de se sentir pris en charge. «Les connexions physiques étant désormais limitées, les communications en ligne sont cruciales pour nous pour obtenir les commentaires des clients, ce qui a toujours été ma priorité et ma source d’inspiration chaque fois que je crée une collection, et c’est pour répondre aux besoins quotidiens de la femme moderne.»
Au fur et à mesure que les gens sont mieux informés sur la durabilité et réévaluent leur façon de consommer la mode, Self-Portrait commence également à réfléchir sérieusement à des méthodes de production plus écologiques.
En rapport: La Malaisienne Philene Tan a cofondé les fondations de la marque de mode éthique de LA dès la sortie de l’université
Photo: Deo Suveera / Campagne SS21
«La pandémie nous a donné la possibilité de travailler différemment», explique-t-il. «Maintenant que les voyages sont devenus limités, nous sommes en quelque sorte obligés de vraiment amplifier notre jeu technologique, ce qui nous donne une nouvelle perspective sur la façon dont nous pouvons réduire davantage notre empreinte carbone.»
Il ajoute: «Nous avons appris ce que nous pouvons vivre avec et sans, donc, à l’avenir, je pense que les gens réévalueront ce dont ils ont vraiment besoin à mesure qu’ils deviendront plus conscients de l’environnement qui nous entoure ainsi que de la façon dont cela impacte par inadvertance nos vies. et vice versa.”
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