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What the fuck with... the it Girl

Publié le 26 juillet 2008 par Camille La It Girl

 Nouvelle venue sur la blogosphère, Clementine s'est fait connaître en m'envoyant un mail. Comme quoi, je ne suis pas assez influente pour en recevoir 73 par jours, et pour l'instant je suis gentille ( mais ça va pas durer, j'ai des copines VIB, alors euh, je devniens snob! Enfin encore plus snob que tout à l'heure!) 

Il paraît qu’une it girl de la blogosphérie a récemment lancé un appel à nos divers talents. En vue de définir une bonne fois pour toute cette histoire de it girl. It. Girl. Sachez en premier lieu que cette expression, certes à la pointe de la it attitude du jour, sera complètement désuète d’ici quelques mois. Rappelle toi les « c’est bath ! » des années 90. Et fais pas semblant de pas connaître. On dira que la chose a commencé avec le it bag. Qui veut dire le it sac tu comprends. J’te traduis pas it, sinon ça perd de son essence. On te causait Billy, Stam, voire Xxl pendant l’hiver. Au début, tu doutes, c’est rien qu’un éternel recommencement cette histoire de mode (rapport à la combinaison NafNaf), tu vois pas trop l’intérêt du sac qui te coûte un bras, une jambe, un vagin et qui –à ce qu’on dit- fait fuir le chaland (ndlr : l’homme). Au final, tu es une it girl par instinct, et dare-dare tu piges que t’as plutôt intérêt à retenir les noms de ces messieurs si tu veux t’attaquer aux hautes it sphères (tente de prononcer cette phrase, c’est rigolo). L’épée de Damoclès : être it girl, ou ne pas être it girl. La question, telle était. Alors tu vois, quand j’ai entendu parler, ou plutôt quand j’ai lu la demande de Camille, je me suis tournée vers les gens réels. Comprends les gens de la vraie vie, qui ne fréquentent aucune personne à tête coupée, eux, et qui souvent ne se posent pas la question cruciale de l’apparition de la marque du collant. Et les gens de la vraie vie, figure-toi, ils s’en tamponnent le coquillard d’être totalement it. Les gens de la vraie vie, ils te disent des trucs bien sensés, rapport à ce que la blogosphérie c’est rien qu’un microcosme qui rend chèvre à force de trop de lecture, et qu’au fond y a rien de mieux qu’une bonne vieille besace, capable de contenir un format 21x29.7 (mes gens de la vraie vie sont étudiants. D’où la question du format.), sans poches ni clous extérieurs, mais des poches à l’intérieur, qui fasse un peu évolué dans la moderie, mais qui ne te coûte pas un rein. Mes copines de la vraie vie, elles disent non à la vente d’organe contre un it bag, mais elles se déchaînent lorsque Fonelle écrit un article sur le port ou pas port du sac à dos. La bête a donc un truc en plus. La it girl n’est pas un amas de it trucs. Autrement dit : it bag + it fringues + it pompes + it accessoires ne mènent pas illico à la it girlitude. Et si la it attitude, c’était rien que pour rigoler ? Si ce qui rendait it la bête, c’était le second degré, la distance, le recul, tout ceci assorti d’un petit coup d’ironie ? Et d’une dose d’autodérision ? Je veux dire, toute cette histoire de it trucs, tout le monde se rend compte, que c’est pas vraiment crucial. Même vous, même au beau milieu des soldes et autres ventes privées, vous savez que ce charmant marcel léger, fin, doux, et si agréable de la marque qui ne coûte qu’un poignet (rapport aux soldes), c’est un chouette plaisir, et pas une nécessité. Que jouer avec les it choses, c’est bien agréable, c’est bien rigolo, ça nous aide à nous sentir bien, ou juste mieux, mais que la vérité est ailleurs mais tout ça n’est qu’un moyen. La vraie it girl, elle te causera autant de sa dernière paire de spartiates que du dernier Bret Easton Ellis. Elle lira du Kundera, et quelques fois, une chick lit. Mais pas beaucoup, la chick lit, parce-que faut avouer, c’est creux. Cette même it girl, elle regarde l’île de la tentation en se gaussant, et la vie des autres, version originale, en transe. Mon gars, la it girl elle est pas couille, elle fait parfois des études, parfois un job intéressant, et entre deux délais, ou deux exams, elle lit des magazines fifille. Et sache que dans les magazines fifilles, elle regarde plus les images qu’elle ne lit. Parce-que les articles sont tous un peu les mêmes, parfois (parfois). La it attitude, c’est tout une histoire de dosage, et au fond de je-m’en-foutiste. Une affaire de jonglage, somme toute. Et de dérision. De moyen de conquérir le monde. Comme Micky Green dans sa chanson. Qui me donne une envie folle de sa belle blondeur. Sur ce, je te laisse, j’attends la deuxième démarque online, en rêvant de la belle blondeur, en matant arretsurimage.net d’un œil, et un travail sur l’art malgache de l’autre. Ne te gausse pas.  

 nb de la It Girl: oups j'ai pas de spartiates, mes pieds rentrent pas dedans. véridique. la vie est duuuuure, je suis plus une fashioooooooniiiiiistaaaaa


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