Vendredi 9 avril et lundi 12 avril, sur les marchés de l’avenue de la Gare et de l’Ile de Thau, militants communistes. FI et EELV, avec Véronique Calueba, conseillère départementale et Madeleine Estryn, conseillère municipale, ont soumis à la votation citoyenne un bulletin de vote pour que l’eau bien public soit inscrite dans la constitution.
Dans la même semaine, la Métropole de Montpellier, cinq ans après avoir voté le retour en régie publique de l’eau potable, a décidé et voté pour passer l’assainissement également en régie publique avec un investissement de 150 millions d’euros d’ici 2023, sur la station d’épuration, Maera de Lattes, saturée.
La droite, égale à elle-même, a déploré le manque de confiance vis-à-vis des grands industriels français. Chacun sait en matière de confiance ce qu’il en est sur Sète et le Bassin de Thau, en matière d’opacité, de factures salées, des retards sur les travaux d’entretien et la rémunération « camouflée » des actionnaires de Véolia et de Suez.
D’ailleurs, à l’heure où ces lignes sont écrites, à l’issue d’une OPA agressive, Véolia vient d’absorber Suez, pour créer ainsi un seul grand groupe privé, disposant un monopole privé sans précédent dans notre pays.
La mobilisation citoyenne, d’un côté avec l’action des collectifs partout en France, et le comité des usagers du cycle de l’eau sur le Bassin de Thau, l’engagement des élus politiques qui ont fait le choix du service public de l’eau, ont rendu irréversible un mouvement qui s’est mis en route pour sortir l’eau de la marchandisation.
Section PCF de Sète
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