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Harper Lee – Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

Par Nannegoutdelire @Annefilleul

Etats-Unis, années 30, Jean Louise (surnom Scout) Finch vit avec son père Atticus et son frère Jem. Sa mère est décédée quand elle avait 2 ans. Elle ne s’en souvient pas, donc elle ne lui manque pas. C’est dans une petite ville d’Alabama, Maycomb, qu’elle grandit, une petite communauté, où tout le monde se connaît, voire est vaguement apparenté.

Nous rencontrons Scout au moment de son entrée à l’école primaire. Elle raconte ses journées, ses craintes, ses joies, ses relations avec sa famille, ses amis, ses voisins.

C’est à travers ses yeux que nous apprendrons qu’Atticus est commis d’office pour la défense d’un homme noir accusé injustement du viol d’une jeune femme blanche, et que nous suivrons toutes les implications que ce procès aura sur leur famille, ainsi que pour toute la communauté de Maycomb.

  • Harper Lee – Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur
Dessin inspiré par la photo partagée par Steve McLeod sur Pixabay

Cela fait tellement longtemps que ce livre est dans ma « liste secrète des livres à lire un jour« . Il fait aussi partie de la liste des 100 livres à lire au moins une fois, proposée par Bianca sur son blog Des livres des livres.

Je n’en faisais pas une priorité, simplement parce que je craignais la lourdeur du sujet, mais en, fait, comme le récit passe à travers les yeux d’une enfant, tout y est allégé.

Le sujet du récit, c’est la peur de la différence, du rejet de celle-ci, même si ces personnes hors norme ne feraient aucun mal aux membres de leur société, tel le geai moqueur qui, selon l’auteure, est le moins nuisible des oiseaux pour les récoltes.

Entre les lignes, il est aussi question de la nécessité d’instruction, d’éducation. Les membres de la communauté les plus réfractaires à la différence étant ceux qui sont le moins intégrés à la communauté scolaire de la petite ville. Ce qu’une enfant de 6 à 8 ans (la durée de l’instruction, du procès et de ses conséquences), fille d’avocat, scolarisée, mais aussi, et surtout (bon, ça c’est mon interprétation personnelle), lectrice, comprend leur semble totalement inconcevable.

Il aurait été dommage que je ne me lance pas dans la lecture de ce roman, très facile à lire – je l’ai lu d’une traite – et qui, je pense, est accessible dès l’adolescence.

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