Fou au cours des dernières décennies, la technologie a progressivement révolutionné les soins de santé pour les patients. Il peut avoir des effets moins positifs pour les médecins, dont certains y voient une menace pour la médecine.
Alors que le monde se tourne simultanément vers la technologie pour nous aider à naviguer dans la pandémie et la communauté médicale pour nous en sortir, la nécessité pour les deux de travailler ensemble et de s’amplifier devient de plus en plus claire chaque jour.
L’émergence de Covid-19 a souligné que les médecins sont indispensables en raison de leur humanité. En temps de crise, les gens recherchent autant leur chaleur, leur empathie et leur compréhension que leur intelligence et leur expertise. Le rapport «La vérité sur les médecins» de McCann Health, l’entreprise pour laquelle nous travaillons, comprend des études pré et post-Covid sur les comportements, les attitudes et les états émotionnels des professionnels de la santé. Il a révélé un changement sismique et positif dans la relation entre la technologie et la santé et leur établissement en tant que partenaires dans les soins.
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Alors que le monde avance vers une période de renouveau, il sera de plus en plus important que la technologie joue un rôle complémentaire dans les soins, non seulement en soutenant la médecine, mais en la surpuissant.
Avec plusieurs de nos collègues de McCann, nous avons identifié quatre façons clés dont la technologie des soins de santé a changé depuis 2016, et le rôle de l’industrie des soins de santé pour tirer parti de ces changements pour tracer une nouvelle voie.
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La technologie redéfinit le lieu de soins
Le foyer définit la santé physique, mentale et sociale de la plupart des individus. Jusqu’à récemment, le domicile était également un lieu où les médecins étaient absents. Cela a changé avec Covid-19 et la croissance rapide de la télémédecine. En Chine, la société de soins de santé Ping An Good Doctor a reçu 1,1 milliard de demandes de consultation dans les deux premières semaines de la pandémie. Auparavant, les médecins sceptiques voyaient de première main comment, en déplaçant les rencontres de santé de la clinique à la maison, la télémédecine offrait une fenêtre unique sur la réalité de leurs patients.
Pour compléter ce virage vers des soins véritablement personnalisés, l’industrie voit la montée exponentielle des technologie de surveillance à distance, des kits de soins à distance pour les prestataires de soins de santé tels que MedWand aux soignants virtuels activés par la voix tels que Care Angel, conçus pour améliorer l’expérience de télémédecine. Des obstacles demeurent: même un modèle de soins hybride ne peut aller aussi loin – et évoluer aussi vite – que le haut débit sur lequel il repose.
Si les spécialistes du marketing et d’autres acteurs du secteur de la santé peuvent aider les médecins à s’acclimater au nouveau lieu de soins – en les aidant à adopter la maison comme une extension de leur domaine plutôt que comme quelque chose en dehors de celui-ci – la santé peut être élevée à un niveau plus holistique.
La technologie peut aider à cultiver la collaboration interprofessionnelle
La pandémie a fait tomber les silos médicaux. Grâce aux réseaux sociaux et aux plateformes de messagerie comme Twitter et WhatsApp, des médecins d’horizons divers ont pu mettre en commun leurs connaissances et se soutenir émotionnellement dans l’effort collectif de lutte contre Covid-19. Ils ont collaboré de manière nouvelle avec les professionnels de la santé, le gouvernement et l’industrie, déclenchant une réinvention de l’écosystème de la santé.
Le défi pour aller de l’avant est de donner à cette façon organique de travailler entre les équipes de soins et les frontières une structure pour la rendre évolutive. Comment le système de santé peut-il évoluer pour qu’un expert en neuropathie périphérique en Australie puisse collaborer avec une startup en Belgique? À un niveau plus local, comment les systèmes de santé peuvent-ils garantir que les différents professionnels de santé impliqués dans les soins d’un patient travaillent ensemble?
Au Japon, la plateforme Hipocra commence à résoudre ce problème en aidant les généralistes à obtenir des conseils cliniques de spécialistes. Ceci est particulièrement avantageux pour les médecins qui travaillent dans des régions éloignées ou dans des hôpitaux à service unique. Des plates-formes sécurisées et partagées peuvent nourrir un sentiment d’appartenance et créer un nouveau type de communauté pour les médecins – une «tribu de soins» qui a le pouvoir de relier les perspectives et les passions pour faire progresser l’expérience des soins. Aux Etats-Unis, theMednet et des organisations similaires aident les médecins à obtenir l’opinion d’experts sur des questions pour lesquelles il n’y a pas de réponse claire dans les lignes directrices ou les recherches publiées.
La technologie peut favoriser la continuité et la “ contiguïté ”
Utiliser la technologie pour autonomiser les gens n’est pas une idée nouvelle. En Estonie, c’est une réalité depuis plus de 12 ans. Le pays programme national de cartes d’identité numériques donne aux patients un accès et un contrôle sur leurs propres données de santé.
Dans un enquête mondiale, 42% des personnes déclarent adopter une approche à long terme du maintien de la santé. Cette volonté de prendre le contrôle du bien-être personnel à la lumière de la pandémie ne peut aller que très loin dans un système de santé où le temps est limité et les ressources fragmentées. Avec la prolifération de capteurs lors du dernier salon de l’électronique grand public, comme OptiBP, BioButton, Oura Ring et bien d’autres, il n’y a peut-être pas de meilleur moment pour appliquer l’auto quantifiable pour obtenir des soins plus personnalisés. Il sera cependant crucial que les nouvelles technologies d’autosurveillance soient intégrées à l’ensemble de l’écosystème des soins de santé pour rendre les soins de santé personnels plus faciles et plus homogènes, plutôt que d’ajouter à la confusion.
Mais même si la technologie permet d’accéder à davantage d’informations sur la santé, il ne s’ensuit pas nécessairement que les patients ou les prestataires de soins de santé la comprendront. Les prestataires de soins de santé doivent acquérir les compétences nécessaires non seulement pour aider les patients à déchiffrer leurs informations médicales, mais aussi pour faire progresser leurs soins en identifiant et en traitant de manière proactive leurs risques pour la santé. Cela entraîne la nécessité de veiller à ce que le travail soit effectué de manière à surmonter les inégalités en matière de santé plutôt que de les aggraver.
La technologie peut prendre soin des soignants
Covid-19 a montré qu’au lieu de constituer une menace existentielle pour les médecins, la technologie peut être une bouée de sauvetage pour eux. En évaluant les patients avant une consultation ou une référence, les plateformes de technologies cognitives comme JF Healthcare et Ada peuvent canaliser l’énergie des médecins vers les problèmes qui en ont le plus besoin. Dans les domaines thérapeutiques complexes tels que l’oncologie, il peut alléger leur charge en soutenant le diagnostic, le traitement et le pronostic.
Dans la pratique quotidienne de la prestation de soins, la technologie peut enrichir les relations en permettant aux médecins de se concentrer sur les art humain de la médecine. Combinée à la flexibilité des consultations vidéo et à la perspective panoramique des systèmes intégrés, la technologie peut libérer les médecins de la tyrannie de la consultation de 10 minutes et leur redonner le temps de se soigner selon leurs propres conditions.
Il est facile de penser que les soins de santé sont derrière la courbe en ce qui concerne l’adoption de la technologie. Covid-19 a montré que ce n’est tout simplement pas le cas. En ce qui concerne la relation entre les médecins et la technologie, la pandémie a été une épiphanie. Au lieu de déplacer les médecins, la technologie a le pouvoir de les aider à fournir de meilleurs soins, en suralimentant l’humanité et l’empathie qui sont au cœur de la médecine.
Bien que les machines puissent déjouer les médecins, elles ne peuvent pas leur faire de la gentillesse, leur faire preuve d’humour ou les soigner. La technologie a un rôle en médecine, mais uniquement au service des soins.
Hilary Gentile est la directrice de la stratégie mondiale de McCann Health, où Sarah Cockle-Hearne est une planificatrice stratégique principale.
Fou au cours des dernières décennies, la technologie a progressivement révolutionné les soins de santé pour les patients. Il peut avoir des effets moins positifs pour les médecins, dont certains y voient une menace pour la médecine.
Alors que le monde se tourne simultanément vers la technologie pour nous aider à naviguer dans la pandémie et la communauté médicale pour nous en sortir, la nécessité pour les deux de travailler ensemble et de s’amplifier devient de plus en plus claire chaque jour.
L’émergence de Covid-19 a souligné que les médecins sont indispensables en raison de leur humanité. En temps de crise, les gens recherchent autant leur chaleur, leur empathie et leur compréhension que leur intelligence et leur expertise. Le rapport «La vérité sur les médecins» de McCann Health, l’entreprise pour laquelle nous travaillons, comprend des études pré et post-Covid sur les comportements, les attitudes et les états émotionnels des professionnels de la santé. Il a révélé un changement sismique et positif dans la relation entre la technologie et la santé et leur établissement en tant que partenaires dans les soins.
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Alors que le monde avance vers une période de renouveau, il sera de plus en plus important que la technologie joue un rôle complémentaire dans les soins, non seulement en soutenant la médecine, mais en la surpuissant.
Avec plusieurs de nos collègues de McCann, nous avons identifié quatre façons clés dont la technologie des soins de santé a changé depuis 2016, et le rôle de l’industrie des soins de santé pour tirer parti de ces changements pour tracer une nouvelle voie.
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La technologie redéfinit le lieu de soins
Le foyer définit la santé physique, mentale et sociale de la plupart des individus. Jusqu’à récemment, le domicile était également un lieu où les médecins étaient absents. Cela a changé avec Covid-19 et la croissance rapide de la télémédecine. En Chine, la société de soins de santé Ping An Good Doctor a reçu 1,1 milliard de demandes de consultation dans les deux premières semaines de la pandémie. Auparavant, les médecins sceptiques voyaient de première main comment, en déplaçant les rencontres de santé de la clinique à la maison, la télémédecine offrait une fenêtre unique sur la réalité de leurs patients.
Pour compléter ce virage vers des soins véritablement personnalisés, l’industrie voit la montée exponentielle des technologie de surveillance à distance, des kits de soins à distance pour les prestataires de soins de santé tels que MedWand aux soignants virtuels activés par la voix tels que Care Angel, conçus pour améliorer l’expérience de télémédecine. Des obstacles demeurent: même un modèle de soins hybride ne peut aller aussi loin – et évoluer aussi vite – que le haut débit sur lequel il repose.
Si les spécialistes du marketing et d’autres acteurs du secteur de la santé peuvent aider les médecins à s’acclimater au nouveau lieu de soins – en les aidant à adopter la maison comme une extension de leur domaine plutôt que comme quelque chose en dehors de celui-ci – la santé peut être élevée à un niveau plus holistique.
La technologie peut aider à cultiver la collaboration interprofessionnelle
La pandémie a fait tomber les silos médicaux. Grâce aux réseaux sociaux et aux plateformes de messagerie comme Twitter et WhatsApp, des médecins d’horizons divers ont pu mettre en commun leurs connaissances et se soutenir émotionnellement dans l’effort collectif de lutte contre Covid-19. Ils ont collaboré de manière nouvelle avec les professionnels de la santé, le gouvernement et l’industrie, déclenchant une réinvention de l’écosystème de la santé.
Le défi pour aller de l’avant est de donner à cette façon organique de travailler entre les équipes de soins et les frontières une structure pour la rendre évolutive. Comment le système de santé peut-il évoluer pour qu’un expert en neuropathie périphérique en Australie puisse collaborer avec une startup en Belgique? À un niveau plus local, comment les systèmes de santé peuvent-ils garantir que les différents professionnels de santé impliqués dans les soins d’un patient travaillent ensemble?
Au Japon, la plateforme Hipocra commence à résoudre ce problème en aidant les généralistes à obtenir des conseils cliniques de spécialistes. Ceci est particulièrement avantageux pour les médecins qui travaillent dans des régions éloignées ou dans des hôpitaux à service unique. Des plates-formes sécurisées et partagées peuvent nourrir un sentiment d’appartenance et créer un nouveau type de communauté pour les médecins – une «tribu de soins» qui a le pouvoir de relier les perspectives et les passions pour faire progresser l’expérience des soins. Aux Etats-Unis, theMednet et des organisations similaires aident les médecins à obtenir l’opinion d’experts sur des questions pour lesquelles il n’y a pas de réponse claire dans les lignes directrices ou les recherches publiées.
La technologie peut favoriser la continuité et la “ contiguïté ”
Utiliser la technologie pour autonomiser les gens n’est pas une idée nouvelle. En Estonie, c’est une réalité depuis plus de 12 ans. Le pays programme national de cartes d’identité numériques donne aux patients un accès et un contrôle sur leurs propres données de santé.
Dans un enquête mondiale, 42% des personnes déclarent adopter une approche à long terme du maintien de la santé. Cette volonté de prendre le contrôle du bien-être personnel à la lumière de la pandémie ne peut aller que très loin dans un système de santé où le temps est limité et les ressources fragmentées. Avec la prolifération de capteurs lors du dernier salon de l’électronique grand public, comme OptiBP, BioButton, Oura Ring et bien d’autres, il n’y a peut-être pas de meilleur moment pour appliquer l’auto quantifiable pour obtenir des soins plus personnalisés. Il sera cependant crucial que les nouvelles technologies d’autosurveillance soient intégrées à l’ensemble de l’écosystème des soins de santé pour rendre les soins de santé personnels plus faciles et plus homogènes, plutôt que d’ajouter à la confusion.
Mais même si la technologie permet d’accéder à davantage d’informations sur la santé, il ne s’ensuit pas nécessairement que les patients ou les prestataires de soins de santé la comprendront. Les prestataires de soins de santé doivent acquérir les compétences nécessaires non seulement pour aider les patients à déchiffrer leurs informations médicales, mais aussi pour faire progresser leurs soins en identifiant et en traitant de manière proactive leurs risques pour la santé. Cela entraîne la nécessité de veiller à ce que le travail soit effectué de manière à surmonter les inégalités en matière de santé plutôt que de les aggraver.
La technologie peut prendre soin des soignants
Covid-19 a montré qu’au lieu de constituer une menace existentielle pour les médecins, la technologie peut être une bouée de sauvetage pour eux. En évaluant les patients avant une consultation ou une référence, les plateformes de technologies cognitives comme JF Healthcare et Ada peuvent canaliser l’énergie des médecins vers les problèmes qui en ont le plus besoin. Dans les domaines thérapeutiques complexes tels que l’oncologie, il peut alléger leur charge en soutenant le diagnostic, le traitement et le pronostic.
Dans la pratique quotidienne de la prestation de soins, la technologie peut enrichir les relations en permettant aux médecins de se concentrer sur les art humain de la médecine. Combinée à la flexibilité des consultations vidéo et à la perspective panoramique des systèmes intégrés, la technologie peut libérer les médecins de la tyrannie de la consultation de 10 minutes et leur redonner le temps de se soigner selon leurs propres conditions.
Il est facile de penser que les soins de santé sont derrière la courbe en ce qui concerne l’adoption de la technologie. Covid-19 a montré que ce n’est tout simplement pas le cas. En ce qui concerne la relation entre les médecins et la technologie, la pandémie a été une épiphanie. Au lieu de déplacer les médecins, la technologie a le pouvoir de les aider à fournir de meilleurs soins, en suralimentant l’humanité et l’empathie qui sont au cœur de la médecine.
Bien que les machines puissent déjouer les médecins, elles ne peuvent pas leur faire de la gentillesse, leur faire preuve d’humour ou les soigner. La technologie a un rôle en médecine, mais uniquement au service des soins.
Hilary Gentile est la directrice de la stratégie mondiale de McCann Health, où Sarah Cockle-Hearne est une planificatrice stratégique principale.
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