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Le voile de mariée de la Princesse Stéphanie de Belgique — Hochzeitsschleier der Prinzessin Stephanie von Belgien

Publié le 21 mai 2021 par Luc-Henri Roger @munichandco

 Stéphanie Clotilde Louise Herminie Marie Charlotte de Belgique, princesse de Saxe-Cobourg et Gotha et duchesse de Saxe, naquit le 21 mai 1864 au château de Laeken. Elle fut fiancée à l'âge de 15 ans et n'avait encore que 16 ans lorsque, le 10 mai 1881, elle fut unie à Vienne au prince héritier Rodolphe. 

Le voile de  mariée de la Princesse Stéphanie de Belgique — Hochzeitsschleier der Prinzessin Stephanie von Belgien

Voici l'extraordinaire voile en dentelles qu'elle porta le jour de son mariage, il fut offert en cadeau de mariage à la princesse par la ville de Bruxelles et est une réalisation de M. Sacré. Le voile faisait 3,25 mètres de long sur 3 mètres de large. Il fut réalisé en quatre mois par pas moins de cent travailleuses. Le décor du voile est de fleurs et de feuilles, de guirlandes de roses et de divers autres ornements. Le jeu des feuilles donnent l'impression d'un élégant mouvement. Il représente notamment les armes de l'empire austro-hongrois, celles des pays qui le constituent et celles de la ville de Bruxelles, ainsi que celles de la Belgique et de ses provinces, avec la devise belgeL'union fait la force. On peut reconnaître l'aigle des armes autrichiennes (centré un peu vers le bas) et plusieurs lions belges (bordure inférieure).Le fabricant a eu la bonté de fournir une photographie du voile de la mariée au journal viennois Neue illustrirte Zeitung (notre source), qui l'a reproduite en pleine page dans son édition du 20 mars 1881, l'accompagnant du texte suivant, dont nous avons tiré notre présentation  :" Der Schleier, welcher von der Stadt Brüssel der Prinzessin Stephanie zum Hochzeits-Geschenk dargebracht wird, ist ein Prachtwerk, welches ein verdientes Aufsehen erregt, da der Verfertiger, Herr M. Sacré in Brüssel, es sich zur Aufgabe gemacht hat, in die Modellirung der Blumen, der Blätter und der verschiedenen Ornamente, aus denen die Spitze besteht, eine Reform einzuführen. Dies ist ihm in dem Maße gelungen, daß man seine Arbeit eine neue Schöpfung nennen könnte. Bisher schienen die Blumen, wenn auch künstlerisch verfertigt, wie ausgeschnitten und ans den Spitzengrund geheftet, gleich den Blättern eines Herbariums: diese Application stellte die Formen flach dar, zu Gunsten der Contouren. Ganz entgegengesetzt zeigt sich die Blume in der Spitze des Herrn Sacré, und vornehmlich in dem Schleier der Prinzessin Stephanie, bald hoch altfliegend, bald vertieft; die Blätter erscheinen gefaltet, die Stengel geknickt, Schatten und Licht zeichnen die Form in den Umrissen und es gibt kaum eine Nadelarbeit, welche wie diese mit den Arbeiten des Stichels und der Radirnadel verglichen werden könnte, welche den Schein der Farbe hervorrufen. Und in dem Gesammt-Eindruck erzielt sie eine Mannigfaltigkeit der Wirkung, welche den decorativen Werth der Arbeit erhöht, ohne der Leichtigkeit des Gewebes Abbruch zu thun. Tiefe wirklich künstlerische Ausführung, auf welcher die Originalität des Schleiers der Prinzessin Stephanie beruht, verdient deshalb besonders hervorgehoben zu werden, weil die Grundlage zu einer neuen Erfindung darin gelegt ist, welche die Spitze erneuert und verjüngt; und Erfindungen auf dem Gebiete der decorativen Industrie sind heutigen Tages selten genug, um ihnen einigen Werth beizumessen. Es ist immerhin ein Fortschritt, den wir damit nachweisen. Ter Schleier selbst ist w,ohl das größte Stück, welches jemals in Brüssel angefertigt wurde; er hat 3,25 Meter Länge und 3 Meter Breite. Die Arbeit erforderte vier Monate Zeit und die Thätigkeit von mehr als hundert Arbeiterinnen. Im Mittelpunkte des Dessins, mitten in einem Medaillon, welches von Blumen und Blätterranken umgeben ist, zeigen sich die Wappen des österreichisch-ungarischen Reiches. Links und rechts von diesem Haupt-Motiv sind die Wappen der Stadt Brüssel auf Guirlanden und auf reiche Medaillons gestützt. Das Spiel der Blätter ist in schöner Bewegung wieder ­ gegeben. Die Zeichnungen des Mittelgrundes sind mit der Bordüre durch eine leichte Guirlande von Rosen verbunden, welche von besonders schöner Wirkung sind. Mitten auf der Schleppe sind die Wappen Belgiens mit der Inschrift: »L’union fait la force« (»Einigkeit gibt Kraft»). Rechts die Wappen der belgische Provinzen und links die der österreichisch ungarischen Kronländer. Ten Haupttheil dieses königlichen Kleidungsstückes bildet der kleine Schleier, aus zart mit kleinen Rosenknospen besäetem Gaze. Ter Liebenswürdigkeit des Fabrikanten, der uns eine der ersten Photographien dieses Schleiers zur Verfügung gestellt hatte, verdanken unsere Leser die vorzüglich gelungene Reproduction dieses Meisterwerkes. "Moins de huit ans plus tard, ce fut le drame de Mayerling. Stéphanie de Belgique devint veuve et ne fut jamais impératrice d'Autriche. Terrible destinée.

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Rodolphe. Les textes de Mayerling.
Les diverses versions du drame de Mayerling sont présentées dans le recueil  Rodolphe. Les textes de Mayerling (BoD, 2020)Le voile de  mariée de la Princesse Stéphanie de Belgique — Hochzeitsschleier der Prinzessin Stephanie von BelgienVoici le texte de présentation du recueil  (quatrième de couverture):   Suicide, meurtre ou complot ? Depuis plus de 130 années, le drame de Mayerling fascine et enflamme les imaginations, et a fait couler beaucoup d'encre. C'est un peu de cette encre que nous avons orpaillée ici dans les fleuves de la mémoire : des textes pour la plupart oubliés qui présentent différentes interprétations d'une tragédie sur laquelle, malgré les annonces répétées d'une vérité historique définitive, continue de planer le doute.   Comment s'est constituée la légende de Mayerling? Les points de vue et les arguments s'affrontent dans ces récits qui relèvent de différents genres littéraires : souvenirs de princesses appartenant au premier cercle impérial, dialogue politique, roman historique, roman d'espionnage, articles de presse, tous ces textes ont contribué à la constitution d'une des grandes énigmes de l'histoire.

Le recueil réunit des récits publiés entre 1889 et 1932 sur le drame de Mayerling, dont voici les dates et les auteurs :1889 Les articles du Figaro1899 Princesse Odescalchi1900 Arthur Savaète1902 Adolphe Aderer1905 Henri de Weindel1910 Jean de Bonnefon1916 Augustin Marguillier1917 Henry Ferrare1921 Princesse Louise de Belgique1922 Dr Augustin Cabanès1930 Gabriel Bernard1932 Princesse Nora FuggerLe dernier récit, celui de la princesse Fugger, amie de la soeur de Mary Vetsera, est pour la première fois publié en traduction française. Il n'était jusqu'ici accessible qu'en allemand et en traduction anglaise.Luc-Henri Roger, Rodolphe. Les textes de Mayerling, BoD, 2020. En version papier ou ebook.Commande en ligne chez l'éditeur, sur des sites comme la Fnac, le Furet du nord, Decitre, AmazonHugendubel, etc. ou via votre libraire (ISBN 978-2-322-24137-8).


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