Big Shot // Saison 1. Episode 7. Kalm Korn.
Big Shot commence à devenir un peu plus feuilletonnante au fil des épisodes. Après les évènements survenus dans l’épisode 1.05 et l’arrestation du père de Louise, puis les messages de tolérance de l’épisode précédent, Big Shot poursuit sur sa lancée. L’une des intrigues de cet épisode est de donner un nouveau nom au gymnase suite à la débâcle sur le père de Louise. Lorsque la doyenne du lycée propose « L’arène de Korn » je dois avouer que c’est drôle. En se libérant de quelques problèmes des débuts de la saison, Big Shot devient de plus en plus plaisante et amusante. Il y a de l’humour et puis des intrigues plus graves permettant de traiter de sujets de lycée assez forts (sans forcer). La légèreté de cette série fait plaisir à voir. L’autre élément amusant de cet épisode est peut-être bien la statue de Marvyn. Le moment où il se retrouve en face de la statue avec sa fille c’était un autre de ces moments absurdes et amusants dont Big Shot a le secret. Le moment où il se retrouve à parler à sa propre statue était excellent. John Stamos est vraiment bon dans la série et lui offre ce qu’il sait faire dans le registre de la comédie.
Après tout, c’est dans ce registre là que je le connais le mieux (depuis La Fête à la Maison). Dans un sens, Marvyn me rappelle son personnage de Dr Carl Howell dans Glee (et puis la présence de Jessalyn Gilsig permet de faire cette petite réunion Glee de la semaine qui fait plaisir à voir). Plus Big Shot avance et plus la recette diluée par David E. Kelley fonctionne. Ce dernier a beau avoir fait quelques séries merdiques ces derniers temps (Big Sky, la conclusion de The Undoing) mais Big Shot est parfaitement calibrée à la fois pour Disney mais aussi par rapport aux ingrédients mis en scène. L’histoire de Louise est intéressante et permet de faire évoluer le personnage. Pour ajouter un peu de piquant et reprendre les intrigues classiques d’une série avec des lycéennes, Emma va accidentellement organiser une petite soirée. L’idée est bonne et ce même si c’est un truc déjà éculé dans le registre des séries pour ados. Big Shot ne fait rien de très original mais parvient à glisser une petite morale là dessus sans trop forcer.
Big Shot s’amuse et trouve des intrigues soignées pour ses personnages sans forcer les traits. C’est la petite douceur du vendredi sur Disney+ qui fait du bien par où elle passe. Dans un sens, Big Shot ne cherche jamais à être ce qu’elle n’est pas et c’est probablement pour ça que je la trouve aussi séduisante. Avec The Mighty Ducks Game Changer, Disney+ a ici une deuxième série légère et familiale qui fait du bien et apporte plein de choses positives.
Note : 6/10. En bref, Big Shot continue de développer les personnages et les intrigues de façon soignée et amusante.
Disponible sur Disney+