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Celle qu’il attendait de Baptiste Beaulieu

Par Surmatabledenuit @SurMaTable2Nuit
Celle qu’il attendait de Baptiste Beaulieu

Editeur : Editions Fayard

Résumé :

Eugénie D déborde d’imagination et de projets farfelus pour s’isoler d’un monde qui l’effraie. Elle sait les hommes prompts à arracher les ailes des femmes.

Joséphin, chauffeur de taxi mutique, est né dans un pays en guerre. Il charrie sa maigreur et sa méfiance des hommes. Pour oublier sa mélancolie, il tourne la terre sous ses mains à l’infini.

Leurs vies basculent quand ces deux empotés magnifiques se croisent sur un quai de gare.

Une rencontre improbable, une histoire d’amour hors du temps.

Mon avis :

A mi-chemin entre la romance et le conte !!!

Eugénie D est une inventrice farfelue. Joséphin est chauffeur de taxi. Leur rencontre est aussi inattendue que magique et le coup de foudre immédiat.

Le passé de chacun les a tellement blessé qu’ils se sont isolés du monde, chacun à leur manière. Mais aujourd’hui ils ne savent plus comment faire pour aller vers l’autre.

Leur histoire est douce et poétique.

Au fil des pages, nous évoluons entre le présent et le passé, nous permettant de mieux comprendre qui ils sont et ce qui a fait d’eux ce qu’ils sont.

Baptiste Beaulieu nous conte une histoire qui en plus d’être belle, met à mal les clichés de notre société. On ressent tout le cœur que met l’auteur à nous montrer une face de la vie, celle qui n’est pas belle comme le rôle de la femme ou encore le comportement des hommes à l’égard des femmes.

Bien des sujets sont évoqués dans ce roman comme la confiance en soi, le regard face à notre corps, le mal-être…

Si cette histoire est belle dans sa globalité, je dois avouer que j’ai eu du mal à la lire.

Si j’ai déjà adoré d’autres romans de Baptiste Beaulieu, j’ai eu du mal à lire celui-ci.

Pourquoi ? Parce que j’ai eu du mal avec la plume de l’auteur qui m’a renvoyée des années en arrière, à l’époque du collège, à l’époque où je n’aimais pas lire, à l’époque où je devais lire L’écume des jours.

Dans ce roman, je ne serais dire pourquoi ni quoi, mais j’ai trouvé des similitudes dans la plume de ces deux auteurs, et c’est ce qui m’a dérangé. Ayant un si mauvais souvenirs du livre de Boris Vian, je n’ai pas réussi à faire la part des choses.


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