TRANSPORTS. --Depuis deux semaines, l'opération parking relais combine à la fois navettes et stationnements gratuits pour se rendre au cœur de la cité arcachonnaise
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Pratique et gratis
Trouver une place de stationnement au cœur de l'été en bord de mer est un véritable casse-tête. Et les rares emplacements libres, souvent payants, allègent sensiblement le portefeuille des automobilistes. Depuis deux ans, la mairie d'Arcachon tente d'apporter une solution au problème, en mettant à disposition des visiteurs un parking relais.
600 places.
Concrètement, les personnes qui le souhaitent peuvent garer leur
voiture à l'entrée de la ville, sur un parking gratuit de 600 places
aménagé près du lycée Condorcet. Ensuite, les automobilistes n'ont plus
qu'à prendre une navette, gratuite elle aussi, qui effectue des
rotations entre le parking et le centre-ville toutes les quinze minutes
en moyenne (lire encadré ci-dessous).
Cette
année, le service a débuté le samedi 12 juillet. Il semble faire
l'unanimité. Robert et Martine, originaires de l'Hérault, utilisent le
parking relais pour la première fois : « C'est vraiment une très bonne
initiative. Quand on ne connaît pas une ville, on ne sait pas trop où
se garer », confie le touriste Montpelliérain. Stéphane, originaire de
Dijon, a ainsi pu visiter Arcachon à moindre frais : « Je suis arrivé à
9 heures. J'ai garé ma voiture et je suis parti me promener en ville.
Franchement, c'est pratique. En plus, ça permet d'économiser quelques
euros de parcmètre .»
Sur
le parking, des emplacements sont également réservés aux camping-cars.
Une aubaine pour Yvon et Martine, qui utilisent ce moyen de locomotion.
« C'est toujours compliqué de garer un grand véhicule. Le parking nous
simplifie la vie », observent-ils.
Guides touristiques.
En prime, les chauffeurs des navettes s'improvisent parfois guides
touristiques. Pendant le trajet, qui dure environ cinq minutes, Marcel,
conducteur du minibus, évoque ainsi de la création de la ville d'hiver
à des passagers curieux : « Les usagers sont vraiment agréables. On
échange beaucoup avec les touristes », confie le chauffeur, qui partira
en retraite à la fin du mois. « Ce contact avec la clientèle me
manquera », avoue-t-il.
À
l'inverse, le dialogue est plus difficile avec les quelques
automobilistes indisciplinés. « Certaines personnes garent leurs
voitures sur l'emplacement réservé aux navettes. Il faut parfois
batailler pour les faire partir. Ils ne comprennent pas qu'on manœuvre
difficilement avec le grand bus », déplore Annick, la conductrice.
Mais
globalement, les allers-retours s'enchaînent rapidement et sans
encombre, pour le plus grand bonheur des touristes et de leurs
chauffeurs.