Magazine Cinéma

BATMAN. THE DARK KNIGHT, mon avis

Par Tom

The Dark Knight

1533974215339742153397421533974215339744

Sous le masque de Batman, le milliardaire Bruce Wayne (Christian Bale) continue de mener une guerre sans merci contre le crime ŕ Gotham City. Si certains sont entičrement gagnés ŕ la cause du "Justicier de la nuit", d’autres par contre, et pas seulement les criminels, souhaiteraient bien voir ce défenseur de la justice expéditive sous les verrous. Poussée dans ses derniers retranchements, l’organisation du crime décide de collaborer avec un nouveau venu : le "Joker" (Heath Ledger). A coup de pičges tordus et de mises au défi cruelles, ce nouveau chef de fil de la terreur va plonger la ville dans le chaos. Batman et ses amis vont avoir du pain sur la planche…

CHRISTIAN BALE

Aprčs la déferlante "Marvel", en ce tout début d’été, avec les valeurs sűres que sont "Iron Man" et "Hulk", voici la réponse de "DC Comics"/"Warner Bros" avec l’emblématique Batman et un "The Dark Knight" trčs attendu ! D’emblée, on ne peut que féliciter ŕ nouveau le travail trčs pointilleux du cinéaste Christopher Nolan qui réussit, pour la deuxičme fois, ŕ placer Batman au sommet des Divertissements - intelligents et envoűtants - sur grand écran.

HEATH LEDGER

Le tour de force majeur de Nolan est ici de mettre en avant, durant 2h30, trois acteurs d’exception que sont Christian Bale, Heath Ledger et Aaron Eckhart & ainsi trois figures cruciales des aventures de Batman : le valeureux "Chevalier Noir", bien entendu, le déjanté et cruel "Joker" & Harvey Dent, ou "Double-Face" si vous préférez, qui est loin d’ętre inintéressant. Derričre ce trio de ręve, on retrouve, comme pour "Batman Begins", une pléiade de seconds rôles des plus alléchants : Michael Caine, Gary Oldman, Morgan Freeman et Cillian Murphy, alias "L’Epouvantail", pour une apparition éclaire.

Aaron Eckhart

Seule Madame Tom Cruise, Katie Holmes a préféré rendre son tablier pour le laisser ŕ la non moins brillante Maggie Gyllenhaal, vue notamment dans "World Trade Center" et "L’Incroyable destin de Harold Crick". Autres nouveaux venus, succédant en quelques sortes au Gangster Falcone (Tom Wilkinson), Eric Roberts et Michael Jai White, notamment, signent un honnęte come-back aprčs avoir galéré dans plusieurs longs-métrages plutôt douteux.

BATMAN en action

Commençons par notre héros, Christian Bale, qui a toujours le chic’ pour s’enrôler dans des rôles des plus en vue et des plus excitants. Prochainement sous les traits du sauveur de l’humanité John Connor dans une nouvelle trilogie "Terminator", Bale campe ici un justicier obscure légčrement souffre-douleur qui n’hésite pas ŕ sacrifier sa santé et ses sentiments pour une noble tâche - sauver Gotham City du crime qui la ronge - tout en étant réprimé par la population et une bonne partie de l’organe judiciaire.

GARY OLDMAN

Persécuté mais intraitable, notre Justicier, modčle du genre, se trouve un allié inattendu en la personne du Procureur Harvey Dent. Brillant, charmeur et intčgre, ce personnage est campé d’une main de maître (On n’en doutait d’ailleurs pas !) par Aaron Eckhart. Visage de la justice, ŕ la différence du Batman - "Chevalier de l’ombre" -, le "Chevalier blanc" Dent sombrera progressivement dans les rouages d’un jeu macabre et mortellement dangereux élaboré par le "Joker"...

CHRISTIAN BALE & MORGAN FREEMAN

Ennemi n°1 de Batman, ce personnage mythique, déjŕ campé au cinéma par le vénérable Jack Nicholson, est ici interprété par le regretté Heath Ledger qui apporte, ŕ n’en pas douter, une merveilleuse énergie, obscure et loufoque, ŕ un film que Christopher Nolan a voulu trčs noir et réaliste. Ponctué par quelques petits essais d’humour (bienvenus), "The Dark Knight" combine intelligemment, et ŕ vitesse réguličre, scčnes d’action toujours rondement menées & séquences plus posées oů un jeu pervers - incluant notre super héros, le "Joker" et Harvey Dent (futur "Double-Face") - se met progressivement en place ŕ la maničre d’un bon vieux polar !

MAGGIE GYLLENHAAL

On peut bien entendu compter ici sur les multiples talents d’un réalisateur passé maître dans l'art de la surprise et des faux-semblants. Sans négocier, dans son film, des revirements spectaculaires, Nolan, véritable maître ŕ bord, a pourtant le don de jouer avec ses personnages qui cachent, pour la majorité, de mystérieuses inspirations. Plus touffu que le premier long-métrage de Christopher Nolan consacré ŕ Batman, "The Dark Knight" exploite dans un premier temps la corde du suspense oů le Bien tente, désespérément, d’arręter les agissements du Mal.

Christopher Nolan

Entre politique façon City Hall et braquages de banque explosifs, notre cinéaste achemine progressivement l’intrigue vers une histoire de vengeances multiples. La plupart du temps ébranlées, les convictions des héros-clés de ce Blockbuster de haut vol font place ŕ une vendetta énergique qui ne cčde pas ŕ l’appel des finals en feu d’artifice mais qui préfčre conserver l’intégrité trčs polar sombre d’une aventure inoubliable ou la complexité de la nature humaine est savamment documentée et étudiée !

Heath Ledger

En somme, "The Dark Knight" est un film a ne pas rater pour… 1°) les apparitions, toujours remarquables, de Michael Caine, Gary Oldman et Morgan Freeman ; 2°) la massive prestance ŕ l’écran d’un toujours excellent Christian Bale ; 3°) le sourire charmeur d’un acteur dont on ne parle pas assez, Aaron Eckhart & 4°) la prestation incomparable d’Heath Ledger qui, sans faire oublier Jack Nicholson, compose ici un tueur de premier ordre, sadique, guignolesque et diablement terrifiant.

THE DARK KNIGHT

Avec son climat inimitable, plongeant sans crainte des personnages extraordinaires dans une ambiance trčs terre-ŕ-terre, "The Dark Knight" donne un sacré coup de vieux ŕ l’atmosphčre Gothique/opérette/fluo’ et désuet des deux "Batman" signés Joel Schumacher. Christopher Nolan ne boxe pas non plus dans la męme catégorie que Tim Burton. Bien que le traitement, obscure, donné au personnage de Batman par Bale et Michael Keaton se rejoint parfois, les "Batman" de ’89 et ’92 diffčrent grandement, par leur style et leur approche, des deux longs-métrages nouvelle génération...

THE DARK KNIGHT

Ces deux regards sur un héros indémodable ne sont d’ailleurs pas nécessairement ŕ confronter ! Chacun y trouvera son compte entre le fantastique ŕ la Burton et le sens du polar réaliste ŕ la Nolan. "The Dark Knight" offre, comme "Batman Begins" l’avait fait auparavant, une nouvelle dimension dans l’univers cinématographique des supers héros. Espérons que Nolan continue ŕ nous faire ręver de la sorte si il se lance bien dans un troisičme "Batman" New Look !?!

La bande-annonce…


Retour à La Une de Logo Paperblog