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Cameroun : Les bonnes recettes des tournedos à Yaoundé

Publié le 27 juin 2021 par Tonton @supprimez

Ces restaurants situés en plein air inondent certains quartiers de la ville de Yaoundé.

Il est 12h30 à Odza, ce jeudi 24 Juin 2021 dans l’arrondissement de Yaoundé IV. Au petit marché, les mini restaurants sont bondés de monde. A chaque entrée, on découvre des marchands de viandes braisées. L’accueil, la propreté, le calme, sont de rigueur. Dans ces espaces, on y trouve des employés chargés de satisfaire la clientèle. « Dans ces restaurants, on est bien installé et c’est chaleureux », rassure Amélie Ntonga, cliente. Une fois le menu mis à sa disposition, le client passe la commande et paye. Généralement, afin d’éviter des malentendus avec les clients, les serveurs exigent de payer à l’avance. D’où la devise : « Payer avant d’être servi ! ». « C’est la règle de la maison. Avant, certains clients disaient avoir payé à l’avance, ce qui n’était pas le cas», regrette Grégoire Assomo, détenteur d’un réfectoire depuis 5 ans à Odza.

Dans ces tournedos, le menu est diversifié. Et les prix sont fonction de la commande. Dans certains lieux on y sert de la cuisine sénégalaise associée à la cuisine camerounaise. C’est le cas d’un restaurant situé à Colombia. « Je fais du riz et plein d’autres plats sénégalais. Pour la cuisine camerounaise, on vend des beefsteaks fait aux plantains, aux pommes et plus. Ici on vend un plat à 1000Fcfa », déclare Alil, restaurateur la quarantaine révolue. De même, on y dégote des légumes, fritures et des plats traditionnels. « Au menu, nous présentons à nos clients des mets traditionnels comme le met de pistache, d’arachide, le Ndolé et autres. Chez nous, le plat coûte 1000Fcfa », affirme Laguna, ser veuse dans un restaurant à la montée Anne Rouge.

Alcool interdit

Egalement, des boissons alcoolisées et non alcoolisées se commercialisent dans ces surfaces. Cependant, ce ne sont pas toutes ces Pme qui vendent de l’alcool éthylique . « L’on ne vend que des jus gazeux et naturels et de l’eau naturelle. Les boissons alcooliques sont interdites. Car la majorité de nos clients sont des adolescents », justifie Jean Christophe, tenancier d’un restaurant au quartier Mvan. Néanmoins, les restaurateurs rencontrent plusieurs difficultés depuis la survenue du Covid-19. « Depuis le début de la pandémie, on a de moins en moins de clients », se dépite Joël Fokaa, responsable du restaurant. Et de s’indigner : « Avant le covid-19, en fin de journée on amassait environ 900.000Fcfa. Mais depuis on encaisse moins de 100.000Fcfa »

Claude MENDOUA (Stagiaire)


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