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Jean-Marie Le Pen, le vieux facho décati qui n’a plus qu’une seule couille à la place du cerveau

Publié le 30 juin 2021 par Mister Gdec
Jean-Marie Le Pen, le vieux facho décati qui n’a plus qu’une seule couille à la place du cerveausource

Le titre de ce billet d’humeur se veut une réponse sur le même registre si grossier qui l’a vu naître, sur la forme comme sur le fond. Il faut bien s’adapter un tant soit peu au langage de son adversaire, si on veut le battre avec ses propres armes pour que le combat soit plus égal…

Jean-Marie Le Pen, le vieux facho décati qui n’a plus qu’une seule couille à la place du cerveausource : Le Figaro, vieux torchon rance à qui je ne ferai pas l’honneur d’un lien.

Je veux en effet, à présent, évoquer la dernière réaction du vieux fasciste (hé non, il n’est toujours pas mort, au moment où j’écris ces lignes. je sais : ya de la veine pour la vermine) qui a donc absolument tenu à nous faire part de sa dernière diarrhée verbale, réagissant aux résultats désastreux – et c’est tant mieux – du parti qu’il a légué de bien mauvais cœur à sa fille. La voilà fort mal récompensée, alors qu’elle a tant prétendu le transfigurer pour dépasser le leg de son père en le dépoussiérant un peu, ce que d’aucuns appellent fallacieusement « dédiabolisation », là où je parle quant à moi de simple ravalement de façade : les coulisses sont sensiblement toujours un peu les mêmes, faites de haine de l’étranger, de racisme et d’antisémitisme, comme les noms de l’entourage proche de Marine Le Pen peuvent à eux seuls en témoigner. Il y règne aussi, encore, la même violence héréditaire, comme un récent épisode nous l’a encore prouvé avec le comportement machiste violent d’un candidat RN envers l’une de ses adversaires électorales. On ne change pas son ADN politique comme cela.

Ce qui m’a poussé à écrire ce texte, c’est les mots précis employés par ce fasciste finissant : « virilité ». Décidément, ils ne peuvent pas s’en empêcher, dans cette famille politique là, de tout ramener au masculinisme toxique, même quand il s’agit d’idées, de positionnement politique, et de parti dans lequel ils se structurent. Pour moi, il s’agit d’une attaque sous la ceinture à plus d’un titre . Tout d’abord, il s’agit d’une remise en cause de l’action féministe en général. On sait les militants d’extrême-droite particulièrement remontés contre le féminisme, et pour cause : qui sont ces êtres inférieurs qui osent ainsi braver leur toute puissance, et leur régime patriarcal ? Qui se permet de remettre en question le pouvoir des hommes/ des maîtres/ de ces pères de la Nation qu’ils se rêvent d’être dans leurs délires de gloire fantasmée ? Il est totalement inconcevable, dans leur esprit d’un autre âge, que ce rôle suprême puisse être incarné par une femme… Mais le vieux facho ne parle pas de n’importe quelle femme, il parle d’une cheffe de parti, son parti, qui se trouve être sa fille, à laquelle il renie le droit de l’exercer en la raison seule qu’elle est une femme. Avec en arrière fond conscient ou non l’idée intrinsèque qu’il faudrait se venger de surcroît du mauvais coup qu’elle lui a porté en lui interdisant de franchir le seuil de son instance de direction, alors qu’il en est le membre fondateur historique, ce qu’il ne saurait supporter, précisément dans son orgueil de mâle autrefois dominant… C’est enfin une attaque contre ce que sont les militants de ce parti aujourd’hui, du moins dans sa vitrine officielle. Mais peut-être préférerait-il un Vardon, plus conforme à son goût ?

Je n’ai de toute façon que dégoût pour tout ce que représente cet homme, sa vie, son œuvre si terriblement toxique pour notre société, comme pour son comportement personnel, et ses pseudo-valeurs archaïques, si méprisables. La force du plus fort n’a jamais été à mes yeux la meilleure. Seule celle de l’esprit et la noblesse d’âme, la valeur des idées, et surtout leur incarnation positive pour le bien être collectif m’intéressent. Et de ce côté là, il n’y a rien à attendre. Cet homme est définitivement perdu pour notre commune humanité, dont il n’est que le lisier. Celui là même qui ornera seul le fond de sa tombe. Sur laquelle je n’irai pas cracher, préférant économiser ma salive à d’autres fins plus utiles.


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