Critique Ciné : Fear Street Part 1: 1994 (2021, Netflix)

Fear Street: 1994 // De Leigh Janiak. Avec Maya Hawke, Charlene Amoia et David W. Thompson.

Netflix se lance dans une trilogie d’horreur avec Fear Street et je dois avouer qu’il y a dans ce film tous les ingrédients pour créer la nostalgie du slasher des années 90. Adapté des livres de R.L. Stine, Fear Street: 1994 est la première incursion dans l’univers de Shadyside. C’est Leigh Janiak (Honeymoon) qui s’est attelée à la mise en scène de cette trilogie et elle ne s’en sort pas trop mal. Fear Street: 1994 me ramène à la fin des années 90 alors que les slashers étaient à la mode et que l’on adorait voir des stars des séries télévisées se faire couper en milles morceaux par des tueurs masqués. C’est Scream qui avait alors popularisé le genre et ce même si je dois avouer qu’il n’a pas duré une éternité. Fear Street: 1994 mélange donc tous ces éléments avec une mythologie qui tire plus du côté de Stranger Things qu’autre chose avec un esprit qui vient posséder quelqu’un de Shadyside devenant ainsi un tueur ou une tueuse sanguinaire. Certaines morts de Fear Street: 1994 sont assez sympathiques et gores, ce que l’on a envie d’attendre d’une telle aventure.

À la suite d'une tragédie brutale à Shadyside, dans l'Ohio, un groupe d'adolescents rencontre accidentellement le mal ancien responsable d'une série de meurtres brutaux qui sévissent dans leur ville depuis plus de 300 ans.

Fear Street: 1994 reprend donc pas mal de choses que l’on a déjà vu afin de créer une sensation de nostalgie. C’est assez réussi par moment, beaucoup moins à d’autres. Notamment car le récit prend parfois du plomb dans l’aile à cause de son incapacité à être dans une évolution constante. R.L. Stine, à qui l’on doit les livres Chair de Poule, avait donc écrit une série de film Fear Street qui font eux aussi écho à sa franchise à succès. Grâce à une bande originale savoureuse et une mise en scène qui reprend les codes du genre à la sauce 90s, Fear Street: 1994 est un plaisir coupable plutôt sympathique dans son ensemble. Le casting n’est pas raté et parvient à nous plonger facilement dans toutes ses aventures. Certains éléments sont très modernes (comme la relation entre Kiana Madeira et Olivia Scott Welch) mais Fear Street: 1994 a suffisamment d’éléments à apprécier pour que l’on passe un agréable moment. J’aurais presque préféré que le film assume totalement son côté 90s même dans sa façon d’aborder les personnages et la société.

Note : 5.5/10. En bref, un plaisir coupable.

Disponible sur Netflix