Magazine Culture

Blazin Quartet & Magic Malik en voyage au Sunset

Publié le 11 juillet 2021 par Assurbanipal
Blazin Quartet & Magic Malik en voyage au Sunset

Magic Malik par Juan Carlos HERNANDEZ

Paris, Ile de France, France

Samedi 10 juillet 2021, 21h

Concert de sortie de l'album " Sleeping Beauty " célébré sur ce blog

Le Blazin Quartet était composé de

Srdjan Ivanovic: batterie, compositions, direction

Yoni Zelnik: contrebasse

Manu Codjia: guitare électrique

Olivier Laisney: trompette

Invité

Magic Malik: flûte

La partie se joue en 2 sets gagnants comme le tennis féminin. 1er set consacré à l'album " Sleeping Beauty ", acclamé sur ce blog, joué dans son intégralité. 2e set consacré à d'autres compositions.

Bruitages proches de chants d'oiseau pour commencer. Ca sature puis se calme. Manu Codjia installe le mystère à la guitare. Batteur aux balais. La contrebasse marque le pas, lentement, doucement. La trompette enchaîne dans un souffle étiré. Sans jamais rompre, la musique déroule son fil. Cela devient plus sombre, plus agité en tordant le thème resté reconnaissable. " Sleeping beauty ", le titre album.

" L'uomo con l'armonica " (Ennio Morricone). Tiré du film " C'era una volta nel Ovest " de Sergio Leone. Superbe thème de western spaghetti joué avec la majesté qui convient et sans harmonica. Ils arrivent à nous faire ressentir les grands espaces dans une cave de jazz parisienne. Ce serait encore mieux en plein air mais c'est déjà excellent.

Magic Malik monte sur scène invité par le Blazin Quartet.

Un chant enregistré, proche oriental je pense, s'élève. Tout s'arrête. Magic Malik commence seul, avec un son de flûte orientalisant. Duo batterie flûte. Le pas s'accélère, devient galop de cheval. La contrebasse ajoute sa pulsation. Trompette et guitare arrivent. Je reconnais enfin un thème de l'album " Sleeping beauty ". Bien belle intro, ma foi. La musique déploie doucement ses ailes et plane. Ca pulse, nom de Zeus! Tout s'arrête pour le 1er solo de contrebasse. Lent et chantant. Les cordes vibrent dans mon cerveau et mon ventre.

La flûte entame un air vif que je reconnais. Cf extrait audio de " Rue des Balkans " au dessus de cet article. Echange serré entre guitare, contrebasse et batterie sous les baguettes de Sdrjan Ivanovic. Trompette et flûte ajoutent leurs souffles par dessus. Magnifico! Je balance avec la musique. Nom de Zeus, que c'est bon!

Solo de guitare en introduction. Notes étirées. C'est la chaleur froide du son de Manu Codjia, physicien expérimental de la guitare. Le groupe entame une ballade. Pas de flûte. La trompette d'Olivier Laisney prend ses aises, portée par la rythmique. Batteur aux baguettes. La guitare monte en puissance mais sans forcer. Son clair et majestueux de la trompette.

PAUSE

Retour du quartet augmenté sur scène. Sdrjan Ivanovic annonce deux nouveaux morceaux. " Résistance " puis " Fifi ".

Après l'album " Sleeping Beauty ", d'autres compositions du Blazin Quartet (Quartette incandescent, flamboyant, incendiaire).

Une ballade. Batteur aux balais. Vibrations lentes de la contrebasse, cinglantes de la guitare. Elles portent bien le message de " Résistance ". Flûte et trompette viennent mêler leurs chants. Contrebasse, batterie & flûte. Ca propulse et ça décolle. La trompette vient jouer à son tour le chant de " Résistance ".

" Fifi ". Duo guitare & trompette. Le batteur arrive aux baguettes. Un rythme souple qui balance bien.

Un morceau à l'accent balkanique. Sdrjan Ivanonic est natif de Sarajevo. Ses parents lui ont fait échapper à la guerre de Yougoslavie en s'installant à Athènes. Si j'ai bien compris, c'est inspiré d'un livre d' Ivo Andric (1892-1975), prix Nobel de littérature 1961, auteur de " Le pont sur la Drina ", Le livre pour comprendre la Bosnie-Herzégovine et ses conflits séculaires.

" Marina's song ". Cf vidéo sous cet article. Grosse tension imposée par la contrebasse de Yoni Zelnik et la batterie. La flûte y superpose son chant léger. La trompette s'ajoute. Manu Codjia trafique les sons de sa guitare. Cette Marina doit avoir un tempérament de feu! Pas étonnant que le Blazin Quartet joue en son honneur. Pulsation bien funky. Flûte libre comme l'air.

D'autres morceaux suivirent mais ma chronique cesse ici.

Après son album " Sleeping Beauty ", le Blazin Quartet a confirmé sur scène tout le bien que j'en pensais. A consommer sans modération.

La photographie de Magic Malik est l'oeuvre du Virevoltant Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation expresse de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Assurbanipal 3096 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines