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Critique Ciné : Comment je suis devenu super-héros (2021, Netflix)

Publié le 16 juillet 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Comment je suis devenu super-héros // De Douglas Attal. Avec Pio Marmai, Leïla Bekhti et Vimala Pons.

La pandémie a eu raison de la sortie de certains films dans les salles obscures et Comment je suis devenu super-héros en fait partie. Netflix a donc mis la main sur ce film français fantastique et je dois avouer que dans le genre film de super-héros à la française c’est plutôt réussi. Comme dans beaucoup de films français, Comment je suis devenu super-héros est ancré dans le réel et parvient à délivrer son propos dans une France de nos jours. En dehors de certaines maladresses et rebondissements décevants, le film tient ses promesses du début à la fin. C’est attachant et surtout bien incarné alors que sur le papier Comment je suis devenu super-héros pouvait faire réellement peur. Pour autant, Douglas Attal (dont c’est le premier long métrage) relève ce défi étonnant sans en faire des tonnes. Le film propose quelque chose de soigné avec une certaine forme d’humanité séduisante. Car c’est justement l’humanité des personnages qui fait tout l’intérêt de ce film. Une fois de plus, Pio Marmai est capable de surprendre au cinéma par ses choix et paris risqués.

Paris 2020. Dans une société où les surhommes sont banalisés et parfaitement intégrés, une mystérieuse substance procurant des super-pouvoirs à ceux qui n’en ont pas se répand. Face aux incidents qui se multiplient, les lieutenants Moreau et Schaltzmann sont chargés de l’enquête. Avec l’aide de Monté Carlo et Callista, deux anciens justiciers, ils feront tout pour démanteler le trafic. Mais le passé de Moreau ressurgit, et l’enquête se complique...

Côté effets spéciaux, Comment je suis devenu super-héros n’a pas à rougir. Le film utilise avec soin son budget ce qui rend le tout assez crédible dans son ensemble. Bien évidemment que Comment je suis devenu super-héros n’est pas là pour rivaliser avec les films de super-héros américains produits par Marvel mais les effets spéciaux par parcimonie permettent de créer cet univers fantastique tout en évitant le grand déballage de moyens illisibles. On sent la volonté de Douglas Attal de faire de son Comment je suis devenu super-héros quelque chose de très proche des blockbusters américains mais l’on ressent en parallèle le côté frenchie qui permet de rendre le tout ultraréaliste avec des pointes de fantastique. Ainsi, Comment je suis devenu super-héros n’est pas un film bourratif qui vous donne l’impression d’avoir mangé dans un fast food bien plus que ce que votre corps peut assimilé et en résulte ainsi un film vif, limpide et récréatif à souhait. Cela fait plaisir de voir le cinéma français de genre nous surprendre de plus en plus.

Note : 7.5/10. En bref, une agréable surprise française.

Disponible sur Netflix


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