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La Cour nationale démolit l’extension de l’autorisation de l’usine Ence à Pontevedra

Publié le 16 juillet 2021 par Monblgoapple

La chambre contentieuse-administrative de la Cour nationale a évalué les recours présentés par Greenpeace et le conseil municipal de Pontevedra contre les résolutions de l’administration centrale par lesquelles il a été convenu d’accorder une prolongation de 60 ans pour la biousine d’Ence. L’entreprise, de son côté, prépare déjà un recours devant la Cour suprême.

Concrètement, l’extension a permis l’occupation d’une superficie de 373 524 mètres carrés de domaine public maritime terrestre destiné à cette usine de pâte Kraft sur la bande entre Pontevedra et Marín, sur le territoire de Lourizán.

Dans l’arrêt, en date du 15 juillet, le tribunal considère que la résolution du 20 janvier 2016 du directeur général du développement durable de la côte et de la mer, par délégation du ministre, ne justifie pas, comme l’exige la loi des frais, que la poubelle, de par sa nature, ne peut pas avoir un autre emplacement.

Avant de statuer sur le fond, l’Audience valide la perquisition du Barreau d’Etat, officialisée en 2019.

Concernant le fond, le tribunal explique qu’en vertu de l’article 32.1 de la loi littoral, il doit être justifié que les installations dont l’extension est convenue par leur nature ne peuvent avoir un autre emplacement.

En l’espèce, l’Audience indique que selon l’expertise effectuée, il apparaît que l’eau douce, dans un certain volume, est une ressource nécessaire et essentielle pour le processus de production des usines de pâte à papier kraft blanchie, comme celle d’Ence Pontevedra , ainsi que la proximité des ressources en eau (eau salée ou douce) pour l’évacuation du déversement, “mais pas que lesdites installations, de par leur nature ou leur configuration, doivent être situées dans le domaine public maritime terrestre, ce qui est ce Nécessite l’article 32.1 de la Loi des Côtes”.

Par conséquent, ajoute-t-il, ils peuvent être situés à proximité, mais en dehors de ladite zone côtière, à proximité de rivières ou de grands plans d’eau.

La salle cite d’autres cas comme les usines de cellulose BHK, comme la Torraspapel SA à Saragosse et Papelera Guipuzcoana de Zicuñaga SA, qui sont situées à côté des rivières où elles évacuent les effluents, et aussi avec l’usine Ence à Navia, qui selon Les experts sont comparables à celui de Pontevedra, qui est situé à proximité, mais en dehors du domaine côtier, comme cela a été prouvé dans cette procédure.

Pour le tribunal, il est significatif qu’Ence « n’ait pas été en mesure de fournir de documents ou de concession prouvant sa localisation sur le domaine côtier, mais seulement la résolution du 21 mars 2013 accordant la concession d’occupation du manio sur la rive droite du l’estuaire de la Navia, destiné à une pépinière (hors plantation d’Eucalyptus Nitens), non à l’occupation des installations de l’usine ».

L’arrêt rappelle que « l’action administrative sur le domaine public maritime terrestre doit poursuivre, ex article 2 de la loi sur le littoral, entre autres, pour assurer son intégrité et sa bonne conservation, en adoptant, le cas échéant, les mesures de protection et de restauration nécessaires, ainsi que que celles de garantir l’usage public de la mer, de son littoral et du reste du domaine public, sans autres exceptions que celles découlant de motifs d’intérêt général dûment justifiés, qu’en l’espèce l’ordonnance attaquée n’a pas rendues ni justifiées “.

Ence se reproduira
Après avoir pris connaissance de la décision de la Cour nationale, le groupe papier et énergie a indiqué dans un communiqué que, “par respect absolu des décisions de justice”, il veut manifester “son désaccord” avec cette décision de la cour, tel et comme en témoignent des études indépendantes telles que celles d’Idom engineering.

Ainsi, il insiste sur le fait qu’il épuisera toutes les voies légales possibles pour défendre ses intérêts et réitère le bien-fondé de l’extension de cette concession, « dont dépendent directement et indirectement plus de 5.100 familles galiciennes ».

L’entreprise souligne que la décision du Tribunal national est “un coup dur” pour l’emploi et l’économie de toute la Galice, où Ence est l’une des principales industries de la communauté autonome et où la biousine de Pontevedra compte un effectif permanent de 400 employés qui sont auxquels s’ajoutent 2 700 emplois d’entrepreneurs dans les domaines de l’industrie, de la logistique et des transports.

En outre, 2 100 autres emplois dans le secteur forestier galicien dépendent directement de l’activité d’Ence-Pontevedra. Au total, plus de 5 100 emplois, auxquels s’ajoutent les près de 200 000 familles de producteurs forestiers du Nord de l’Espagne, qui seraient également affectées par l’arrêt de l’activité de cette usine et la baisse de la demande qui en découle, ajoute l’entreprise. .

Conforme “plus que” à la législation environnementale
Par conséquent, Ence veille à ce que l’usine de Pontevedra “plus que conforme” à toutes les législations environnementales et, avec son activité, favorise l’utilisation de la cellulose, un matériau recyclable, biodégradable et de substitution aux dérivés du plastique.

Par ailleurs, elle défend que son activité s’inscrit également dans la transition énergétique, en étant autosuffisante en énergies renouvelables.

l’énergie, et avec l’économie circulaire, comme en témoigne le certificat « Zéro Déchet » accordé par Aenor, réservant également « d’importants prix environnementaux ».


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