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Critiques Séries : Buffering. Saison 1. Episodes 1 et 2 (UK)

Publié le 09 août 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Buffering // Saison 1. Episodes 1 et 2.

Les comédies jouant sur des paradoxes de la part de leurs personnages sont souvent excellentes. Buffering repose sur un paradoxe : Iain présente des émissions pour les enfants et pourtant déteste les enfants. Créée par Steve Bugeja (CelebAbility) et Iain Stirting (Love Island - également héros de Buffering), la comédie se repose sur l’expérience de Iain Stirling alors que le monde des émissions pour enfants peut être plus épuisant que de commenter Love Island. Pour autant, même si Buffering repose sur un potentiel assez fort de comédie, elle n’est pas si drôle que ça. Dans cette accumulation de dialogues, Buffering égare l’aspect comique de son environnement et se concentre sur des futilités pas toujours palpitantes. Là où Buffering aurait pu se concentrer sur l’humour et créer quelque chose d’exubérant, on se retrouve avec une comédie noyée au milieu de ce qu’elle tente de faire. Iain semble perdu entre son aversion pour les enfants et toute sa personnalité que Buffering tente tant bien que mal de dépeindre.

Présentateur de télévision pour enfants, Iain a une aversion pour les enfants. Et sa relation avec la productrice Olivia connaît des hauts et des bas (principalement des bas). Comme ses colocataires, Rosie, Greg, Ashley et Thalia, il est à un âge où il est trop vieux pour les boîtes de nuit et pas assez riche pour les hypothèques. Au fil des jours, la vie enseigne à ce petit groupe qu’il n'y a rien de grave à échouer encore et encore.

Le début d’une comédie est sensé nous attacher aux personnages afin que l’on ait l’envie frénétique de suivre l’aspect plus comique mais ces deux épisodes ne parviennent pas vraiment à créer des personnages attachants. Les personnages n’ont de cesse de parler, parler et encore parler entre eux sans que les dialogues ne soient particulièrement pertinents ou percutants. Parfois aussi, j’ai eu cette mauvaise impression de suivre les aventures d’un acteur et scénariste narcissique qui est incapable de porter un vrai regard sur ses propres expériences et se contente de les raconter de façon linéaire. Si cela aurait pu être marrant en ajustant un peu les dialogues et en affutant les blagues, Buffering reste au fond et a du mal à décoller. Je ne sais pas si c’est parce que je ne suis pas totalement séduit par l’univers ou simplement car rien de ce qui est proposé n’est réellement pertinent mais Buffering est loin d’être ce que je préfère.

Note : 3/10. En bref, une bonne idée sur le papier ne fait pas toujours une bonne série à l’écran.

Prochainement en France


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