La Samsung Galaxy Watch 4 sous Wear OS (dommage pour l’autonomie)

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Samsung a dévoilé aujourd’hui sa nouvelle génération de montres connectées : Galaxy Watch 4 et Galaxy Watch 4 Classic.

Comme on l’avait pressenti, c’est la première montre connectée résultant du rapprochement de Google, Fitbit et Samsung. Exit l’OS Tizen, remplacé par Wear OS de Google.

Présentation de la Galaxy Watch 4

Samsung a en réalité présenté une gamme complète de montres connectées, qui se décline en 2 versions avec à chaque fois 2 tailles de boitier :

• La Galaxy Watch 4 Classic prend la relève de la Galaxy Watch 3
• La Galaxy Watch 4 prend la relève de la Galaxy Watch Active 2

La Galaxy Watch 4 a un boitier en aluminium de 40mm dans sa petite version et de 44mm dans sa grande version. L’écran AMOLED fait respectivement 30mm (résolution 396 x 396 pixels) et 35mm (450 x 450 pixels).

La Galaxy Watch 4 Classic se présente dans un format plus gros, avec des boitiers en acier de 42 et 46mm et des écrans identiques aux Galaxy Watch 4 : respectivement 30mm (résolution 396 x 396 pixels) et 35mm (450 x 450 pixels).

En dehors des tailles de boitier, ce qui distance la Classic de la non-Classic, c’est la présence ou l’absence de la lunette rotative, signature des Galaxy Watch depuis plusieurs générations, mais absente des Galaxy Watch Active. Si vous aimez cette façon d’interagir avec les menus de la montre connectée, il faudra choisir une Galaxy Watch 4 Classic. La Galaxy Watch 4 reprend quant à elle le système de lunette rotative tactile de la Galaxy Watch Active 2.

Sinon, à part ça, les 4 modèles partagent les mêmes composants, les mêmes capteurs et les mêmes fonctionnalités. Samsung annonce notamment une augmentation de 20% dans les performances du processeur.

Chaque version de Galaxy Watch 4 possède le Bluetooth et le Wifi, la connexion LTE étant en option. La puce NFC assure quant à elle la sécurité des paiements sans contact.

Côté sport, toutes les Galaxy Watch 4 embarquent :

• Une puce GPS / GLONASS / Beidou
• Un capteur cardio optique
• Un capteur d’oxygénation sanguin (SpO2)
• Un électrocardiogramme (ECG)
• Un capteur d’impédance bioélectrique qui permet d’analyser la composition corporelle

Le capteur à impédance est une nouveauté dans la panoplie des capteurs des Galaxy Watch, sans être une innovation. TomTom a déjà sorti, il y a 4 ans, un bracelet tracker d’activité qui possédait ce type de capteur. Ca permet, à l’instar des balances récentes, de mesurer la composition corporelle et de détailler le poids de l’utilisateur en masse graisseuse, masse musculaire et masse osseuse. Il suffit pour cela de poser ses doigts sur les 2 boutons sur le côté du boitier (qui servent d’électrodes).

Le suivi du sommeil est enrichi de 2 nouvelles métriques : l’oxygénation sanguine et la détection des ronflements. Oui, oui, je vous jure. La montre a un micro, dont elle peut se servir pour détecter les ronflements. L’idée de Samsung avec ces 2 capteurs, c’est d’arriver à détecter les apnées du sommeil.

Samsung n’a pas vendu son âme au diable Google. Ils ont en réalité travaillé avec Google pour apporter sa couche One UI Watch dont l’objectif est de rapprocher l’interface graphique des Galaxy Watch 4 de celle des smartphones Samsung. Concrètement, ça veut dire que le téléchargement d’une app sur votre smartphone engendrera automatiquement le téléchargement de cette app sur la montre. Mais aussi que tous les réglages (mode ne pas déranger, alarme, etc) seront transférés automatiquement du smartphone à la montre afin qu’elle ait le même comportement.

Mais le gros changement induit par l’utilisation de Wear OS au lieu de Tizen, c’est que maintenant c’est sur le Google Play Store qu’il faudra télécharger ses applications tierces. De plus, les applications Google Maps, Google Pay, YouTube Music et le Google Assistant seront installés par défaut. Spotify est également disponible pour télécharger (16Go de mémoire) et écouter de la musique hors ligne.

Après, les Galaxy Watch 4 embarqueront encore les versions Samsung comme Samsung Pay et Bixby. Et on passera toujours par l’application Samsung Galaxy Watch et c’est là qu’on pourra choisir entre les services Google ou les services Samsung (il ne faut pas être naïf, un jour ou l’autre, on n’aura plus le choix et ce sera Google pour tout le monde).

Alors maintenant vient forcément la question de l’autonomie, car on sait que ce n’est pas le point fort des montres connectées sous Wear OS. Samsung annonce une autonomie unique de 40h pour toutes les Galaxy Watch 4. Sans surprise, ça veut dire qu’il faudra la recharger tous les 1 ou 2 jours en fonction de l’utilisation qu’on en fait. En particulier, si on souhaite suivre son sommeil avec (et donc ne pas la mettre à recharger la nuit), il faudra la recharger tous les jours.

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Prix et date de sortie

Galaxy Watch 4 et Galaxy Watch 4 Classic sont en prévente dès aujourd’hui. Les ventes seront ouvertes le 27 août.

Les prix des Galaxy Watch 4 n’ont pas augmenté par rapport à la génération précédente :

• De 269 à 349€ pour la Galaxy Watch 4
• De 369 à 449€ pour la Galaxy Watch 4 Classic

Mon avis

C’est une bascule pour Samsung, qui avait quitté Wear OS il y a quelques années pour développer Tizen qui offrait des performances bien supérieures en termes d’autonomie. Samsung a donc sacrifié l’autonomie pour quelque chose d’équivalent aux Apple Watch afin de bénéficier d’un magasin d’applications bien plus fourni.

Et visuellement, il faut bien comprendre qu’on ne verra pas la différence avec avant, puisque Samsung a ajouté sa couche d’interface graphique.

Le choix entre Galaxy Watch 4 et Galaxy Watch 4 Classic va se faire entre le confort d’utilisation de la lunette rotative et le look plus épuré de la Galaxy Watch 4 Classic sans lunette (j’aime bien).

L’accent pour cette évolution a été mis sur la santé. Rien de nouveau côté sport.

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