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[CRITIQUE] Comme des proies

Par Elodie11 @EloFreddy
[CRITIQUE] Comme des proies

Réalisé par : Thomas Sieben

Avec : David Kross, Hanno Koffler…

Durée : 1H27

Genre : Thriller

Date de sortie : 11 Septembre 2021 sur Netflix

SYNOPSIS :

Pour son enterrement de vie de garçon, Roman part en randonnée avec un groupe d’amis et son frère Albert. Quand ils entendent des coups de feu venant des bois, ils pensent d’abord à des chasseurs. Mais très vite, la randonnée dans la nature se transforme en quête désespérée de survie quand ils comprennent que le mystérieux tireur les prend pour cible.
[CRITIQUE] Comme des proies

MON AVIS :

L’ombre de Délivrance plane sur la pellicule très inspirée de Thomas Sieben et cela, dès la première branche d’arbre craquée par un pieds bien maladroit. Mais la comparaison s’arrête ici.

Là où la forêt de son prédecesseur respirait un air malsain au possible, celle de Sieben ressemble à une mise au vert. Et le problème justement, c’est que l’on veut du rouge noyé dans une mare du plus profond noir thriller.

Des dialogues poussifs, des personnages qui passent leur temps à se chamailler pour une direction à prendre, tout est fait pour combler le vide. Et quel vide ! L’apparition de la tueuse est le sommet de cette montagne de désolation. Une femme seule, un fusil, cinq gars, mais pas un seul d’entre eux pour tenter de la désarmer. L’union fait la force il parait, visiblement pas pour le réalisateur.

Ajoutez à ce faible scénario une bonne dose de conflits entre frangins et vous obtenez une série B aussi ennuyeuse qu’un repas de famille chez tata Huguette. Quant au final, il ne répondra pas à aucune de nos questions, nous laissant sur cette image de fin incompréhensible. Tout comme notre choix d’avoir appuyé sur ok pour sélectionner ce film en fait.

[CRITIQUE] Comme des proies

Au final, Comme des proies s’oublie aussi vite qu’un plan de forêt. Et ça tombe plutôt bien puisqu’avec ces cinq là, une seule envie persiste : celle de les laisser se perdre dans ce scénario grotesque sans aucun petits cailloux pour retrouver notre interêt.

Si vous cherchez la délivrance, préférez plutôt monter en voiture avec Jon Voight au volant.

Aussi ennuyeux que prévisible, Comme des proies ne mérite même pas la ballade dans votre liste Netflix. Une série B à vite oublier pour se tourner plutôt vers le classique qui l’a inspiré.

Votre dévoué Freddy.

MA NOTE :

[CRITIQUE] Comme des proies éé

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