par Aymeric Belaud
Un sondage, financé par l’ONG Avaaz et mené par sept établissements universitaires américains et européens, révèle des résultats alarmants quant à la santé mentale de la jeunesse. Se basant sur 10 000 jeunes de 16 à 25 ans interrogés à travers 10 pays [1], cette étude « suggère pour la première fois que des niveaux élevés de détresse psychologique chez les jeunes sont liés à l’inaction du gouvernement. L’anxiété de nos enfants est une réaction tout à fait rationnelle étant donné les réponses inadéquates au changement climatique qu’ils voient de la part des gouvernements », a affirmé Caroline Hickham, co-auteure de l’étude. Ce sondage, qui semble biaisé et assez orienté étant donné le commentaire précédent, décrit en réalité l’action de la propagande alarmiste – qui annonce la fin du monde – sur l’état mental des enfants et adolescents.
Penchons-nous sur les chiffres : 59% des jeunes sondés déclarent être « très » ou « extrêmement inquiets » du changement climatique ; 45% affirment que l’anxiété climatique affecte leur vie quotidienne de manière négative, qu’il s’agisse de dormir, de se nourrir, d’étudier, d’aller à l’école ou de s’amuser ; 75% jugent le futur « effrayant » ; 56% estiment que « l’humanité est condamnée » et 39% hésitent à avoir des enfants.
Les marchands de peur obtiennent ce qu’ils veulent : la nouvelle génération devient névrosée du climat. Ces jeunes seront demain des électeurs, et cette « anxiété climatique » leur feront voter pour plus de mesures coercitives, donc pour moins de liberté…
Si les conclusions de cette étude sont à relativiser, il est tout de même urgent de réintroduire de la raison dans le débat sur le changement climatique et démontrer à la jeunesse que le progrès et l’innovation permettront de s’adapter aux changements futurs. Pour le bien-être de la société à venir, ne laissons le monopole du débat climatique à l’écologisme militant.