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Critique Expresse: 2e sous-sol de Franck Khalfoun

Par Geouf
Résumé: Le soir de Noël, Angela, jeune employée d'un cabinet d'avocats, a la malchance de faire des heures supplémentaires pour boucler un dossier. Déjà passablement en retard pour le dîner organisé par sa sœur, elle découvre que sa voiture refuse de démarrer. Malheureusement pour elle, ce n'est que le début des ennuis, puisque le si aimable gardien de nuit du parking a décidé qu'il avait envie de passer Noël avec elle, qu'elle soit d'accord ou non...

est la première réalisation de Franck Khalfoun, protégé de Alexandre Aja qui produit le film. Et qui dit Aja dit Gregory Levasseur, celui-ci cosignant avec ses deux complices le scénario de ce petit thriller sans prétention. Sans prétention, voire même sans ambition malheureusement, puisque le tout sent très sérieusement le réchauffé. On assiste donc à l'histoire archi classique de la jeune demoiselle qui doit affronter un psychopathe dans un lieu clos, la seule originalité résidant dans le choix du lieu en question, un parking souterrain. Un endroit bien pratique, puisque facile à fermer, et en plus dans lequel il est impossible d'utiliser un portable. A se demander pourquoi personne n'y avait pensé avant... Khalfoun, malgré une mise en scène assez plate (il suffit de comparer l'intégralité du film à l'excellente scène du parking dans Death Sentence de James Wan pour s'en convaincre), utilise néanmoins correctement tous les recoins de son décor, pour une fois sans tenter de sortir du lieu en question dans le dernier acte.

Mais un décor original ne fait pas tout et le reste du métrage est ultra-prévisible. Impossible aussi de se raccrocher à des personnages archétypaux au possible et par conséquent plutôt inintéressants. Khalfoun tente bien vers la fin d'humaniser son psychopathe avec l'aide de son interprète Wes Bentley, mais il est bien trop tard pour ça et on y croit difficilement.

Restent tout de même quelques bons moments (la scène de l'ascenseur), le physique avantageux de Rachel Nichols (dont on se demande comment elle arrive à courir sans que ses seins jaillissent de sa robe) et quelques fulgurances gores plutôt surprenantes (dont le meurtre très sadique d'un pauvre collègue de l'héroïne, écrasé contre un mur à coups de voiture), ce qui est tout de même loin de suffire pour faire un bon film.

Note : 4/10

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