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Métabolisme(s)

Publié le 03 août 2008 par Lironjeremy

Curieusement j’ai pensé, semblablement au lecteur qui fait le livre par sa lecture, d’après ce qu’on lui soumet et quelque état intérieur, le regardeur fait l’art d’après ce qui lui est proposé pour tel. C'est-à-dire par les artistes, les galeries, les musées, les critiques et historiens : le monde de l’art. Le jeu induisant que l’art (ceux qui le font) intercale dans ses propositions régulières des bricolages qui impliquent au regardeur de trouver une approche particulière, une tournure d’esprit ou de sensibilité pour faire de ceci de l’art, pour s’en nourrir à la manière qu’on a de se nourrir de l’art. En quelque sorte une adaptation, des dispositions à trouver une sorte de digestion possible. « une grande âme a cette faiblesse pour signe, de vouloir tirer d’elle-même quelque objet dont elle s’étonne, qui lui ressemble et qui la confonde », écrit Valéry. Alors régulièrement de proposer que l’art c’est l’inverse de ce qu’on croyait, puis plus tard que ça intègre aussi finalement ce qu’on croyait par usure ne plus en être.

(je) me suis réveillé pour noter.


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