Magazine

Au cirque

Publié le 03 août 2008 par Apeulcouine

Au cirque

  C'est des sourds "bong bong bong" qui nous ont réveillés. En prenant notre petit déjeuner, nous avons pris l'ampleur de ce qui nous attendait : un chapiteau rouge se montait. Sous le soleil, j'ai vu un homme, une femme et peut être un enfant.   On a sonné. La jeune femme voulait de l'électricité que nous ne pouvions lui fournir. Les animaux paissaient sur cette petite place. Dans la roulotte, on entendait des bruits d'enfants.    Le chapiteau se montait, les ados du coin se rassemblaient. POur une fois qu'il y avait de l'annimation dans leur hameau breton.   Plus tard, nous avons croisé la voiture qui battait le rappel pour le spectacle de l'après-mdi.   Le calme était revenu, le rouge du chapiteau dominait cette placette.   Le soir nous avons entendu la musique. Puis, à la fin, le clown, un enfant clown et un Monsieur Loyal.   Juste une famille.   Ce cirque, c'était le père, la mère (fluette femme montant le chapiteau), et les trois enfants. Battant la route toute l'année, ne se reposant qu'aux fêtes de fin d'année.   Le plus grand des fils, à 8 ans, participait à tout.   Le dernier spectacle terminé, il faut démonter, s'occuper des autorisations, s'occuper des bêtes, aller annoncer sa venue à la prochaine étape. Continuellement.   Une vie de cirque, où l'école s'arrête à 13 ans, où la famille est loin, où la misère est toujours visible, où la maladie n'a pas le droit d'exister, ni les états d'âme.   Une vie de cirque ... et pourtant joyeuse.    

Retour à La Une de Logo Paperblog