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Amour francotrichien à St-Trop ! (Z’amours de vacances / 4e)

Publié le 04 août 2008 par Comeinmyworld

 Voilà, le pur amour de vacances ! A l’ancienne.

Ceraphin, un ancien du service, pilier de la première communauté sur Come in my World , nous offre son aventure avec une zolie nautrichienne qui parle même pas que autrichien !

Et de criques en ballons, vlà ti pas qu’on renoue de vieilles alliances à grands renforts de palots ensoleillés.

Une fois, bien accrochés, c’est la fin des vacances et le drame de tous nos étés pointe le bout de son nez : dire au revoir à la plus belle histoire de notre vie !!… Jusqu’à l’été prochain!

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Alors vu que le temps des remember est ouvert, me voilà!

Notre histoire se passe il y a 8 ans pour être précis.

Un beau matin de juillet, me voilà, débarquant sur le port de St Tropez. Petit village, ou nid à touristes, tout dépend de quel côté de la barrière vous êtes.

J’y venais pour retrouver mon père, prendre quelques vacances et comme à mon habitude, en profiter pour travailler et faire un peu d’argent pour les vacances…

Dans un premier temps, je ne travaillais que la journée avec mon père. Je lui filais un coup de main pour s’occuper de ses clients. Mais généralement j’en avais vite fini, et profitais tranquillement de mon après-midi et de ma soirée.

Trouvant qu’un petit plus ne serait pas de trop, j’ai donné un coup de main à une amie, qui d’habitude vendait des ballons sur le port mais qui cette année là était bloquée au lit, suite à une hernie.

Donc ma première semaine fut une suite de journées plutôt bien agréables, avec beaucoup d’éclate dans les criques, l’après-midi, et dans les boîtes, la nuit.

Mais un matin en attendant des clients sur le port j’ai remarqué cette fille : elle attendait, elle aussi, des clients d’un bateau de croisière.

Jeunes et intimidés, nous avons quand même commencé à discuter. La charmante était Autrichienne, mais parlait aussi anglais et français (j’étais sauvé). Malheureusement je n’ai pas pu rester, le devoir m’appelant.

Désemparé, j’ai espéré la revoir. Et pour une fois la chance fut avec moi ! Le lendemain j’ai eu le ravissement de la voir apparaitre sur le quai de débarquement.

Il était relativement tôt et mon père armé de croissants nous a rejoints, tout en continuant à discuter,  j’en ai proposé à la demoiselle (ayant un père intelligent, il en avait prévu quelques uns de plus, au cas où).

Après une matinée à papoter, je lui ai proposé d’aller boire un verre, le soir même.

Nous nous sommes retrouvés sur le port, moi armé de mes ballons et elle, tellement jolie dans sa belle robe.

Elle savait que je devais finir de vendre avant d’aller faire la fête. J’ai donc fini ce deuxième travail, déposé le reste de ballons au stock et emmené la demoiselle au bar où j’avais l’habitude d’aller.

Après ce verre, nous sommes allés marcher dans les criques de St Tropez, et là de fil en aiguille, nous sommes sortis ensemble.

Pendant un mois la vie fut un pur plaisir, inoubliable, entre nuit à la belle étoile sur les plages, balades à deux…

Mais comme je vous l’ait dit un peu avant : elle était Autrichienne et moi Français ! Et elle dut retourner étudier.

Nous savions tout les deux que ce moment arriverait et c’est peut être ça qui à permis à cette histoire d’être vécue à chaque seconde à fond, et de rester si belle.

Maintenant nous avons perdu le contact, mais il m’arrive encore de penser à elle et de me dire qu’elle aura fait partie des personnes qui auront réellement influer sur ma vie.

Je pense que certaines actions sont de véritables tournants dans votre vie et cette histoire en fut un. Comme l’histoire de la fille et de la majorette dans un train, mais ceci sera pour plus tard ;)


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