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Modernisation des règles de procédure civiles de l’Ohio : les modifications proposées permettent la technologie à distance | McGlinchey Stafford

Publié le 14 janvier 2022 par Mycamer

La Cour suprême de l’Ohio a proposé un certain nombre de modifications importantes aux règles de procédure civile de l’Ohio qui visent à utiliser la technologie à distance, conformément à son pouvoir de réglementation en vertu de la Constitution de l’Ohio. Les modifications, si elles sont adoptées, entreraient en vigueur le 1er juillet 2022, rendant les litiges civils plus efficaces et plus rentables pour les justiciables.

Autoriser les apparitions virtuelles

Les modifications proposées autorisent les tribunaux et les justiciables à utiliser la technologie à distance (telle que la vidéo bidirectionnelle en direct ou les conférences téléphoniques) au lieu d’exiger une présence personnelle à une audience ou à une procédure. Les modifications proposées précisent clairement que l’utilisation de cette technologie est entièrement à la discrétion du tribunal. Voir Am. à Civ.R. 1. Civ.R. 16, concernant les conférences préparatoires au procès, serait également modifié pour permettre explicitement que la conférence se tienne à distance, à la discrétion du tribunal.

De même, les modifications proposées élargissent considérablement le champ d’application de Civ.R. 39 (concernant les procès) et Civ.R. 43 (prise de témoignage) en permettant à une partie de demander qu’un procès ou une audience se déroule à distance, en tout ou en partie, en utilisant la technologie de vidéoconférence ou d’audioconférence bidirectionnelle. Une telle demande devra être faite dans un délai fixé au calendrier du tribunal, soit trente jours avant le procès ou l’audience. Le serment ou l’affirmation d’un témoin qui doit témoigner à distance peut également être administré à distance et nécessite une affirmation sur le dossier qu’il a soumis à la compétence du tribunal. Voir Un m. à CIv.R. 43(D). En l’absence de consentement unanime de toutes les parties, le tribunal ne pourra exiger qu’un procès devant jury se déroule sans que les jurés soient physiquement présents dans la salle d’audience.

Les facteurs que les tribunaux doivent prendre en compte pour décider d’autoriser ou non la tenue d’un procès à distance comprennent :

  • l’âge et tout handicap ou besoin particulier des témoins
  • si une traduction linguistique sera nécessaire
  • procédures de traitement des pièces à conviction
  • dispositions pour formuler et statuer sur les objections ou les conférences parallèles
  • limitations imposées aux personnes qui peuvent être présentes à l’endroit où un témoin témoigne
  • si des problèmes technologiques impliquant des témoignages à distance affectent la capacité de créer un dossier clair pour l’appel

Les règles de découverte seraient également modifiées, y compris l’ajout d’un libellé pour préciser que les dépositions peuvent être recueillies par des témoins situés hors de l’État par des moyens à distance. Les modifications précisent que lorsqu’une déposition est tenue à distance, elle sera considérée comme prise dans la juridiction où l’affaire est pendante. Voir Un m. à Civ.R. 30(B)(6).

Ces modifications reconnaissent la réalité actuelle des litiges pendant la pandémie de COVID-19, dans laquelle de nombreux tribunaux et justiciables ont utilisé avec succès la technologie à distance au lieu de participer personnellement aux audiences préliminaires, aux conférences de planification et aux médiations.

Mise à jour de la manière et de la méthode de service

Les modifications proposées autoriseraient également la signification non seulement par courrier électronique, mais, après accord écrit de toutes les parties, par « toute autre plate-forme de médias électroniques ». Voir Un m. à Civ.R. 5(2)(f). Les règles proposées ne définissent pas encore ce qui constitue « d’autres plateformes de médias électroniques » aux fins du service.

Autorisation des signatures électroniques

Enfin, Civ.R. 11 serait modifié pour autoriser explicitement l’utilisation d’une signature électronique lors de la signature d’un acte de procédure, d’une requête ou d’un document par un avocat.

Ces modifications donneraient aux tribunaux et aux justiciables la possibilité de déterminer quand et si utiliser la technologie à distance au cours d’un procès. Bien que les comparutions et les témoignages en personne puissent toujours être préférés par les parties et les tribunaux (en particulier pour un procès), les modifications proposées par la Cour suprême non seulement rationaliseraient les litiges civils dans l’Ohio, mais pourraient éventuellement faire économiser aux parties un temps et des coûts importants associés aux déplacements et comparution lors d’audiences, de procédures ou de procès.

— to www.jdsupra.com


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