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Nip/ tuck : 4.09 Liz Cruz

Publié le 05 août 2008 par Tao

Terminé le Nip/ tuck façon “ sept à la maison ”, les intrigues sordides et perverses sont de retour dans le soap le plus trash de la télé américaine et cela à la plus grande joie de Christian qui ne pense qu’à une chose durant cet épisode, se servir de sa bite. Non, ce n’est pas encore une formule racoleuse pour avoir quelques visiteurs de plus, c’est clairement ce qu’il dit à Michelle quand l’ex call girl est choquée de voir dans la salle d’attente l’une de ses anciennes collègues. Une séquence sexe pourtant assez soft, la fille gardant sa culotte. Les couleurs sont pourtant très bien utilisées dans cette séance de jambes en l’air où l’on imagine plus qu’on ne voit. J’ai tout de même préférée voir cette jolie demoiselle à moitié nue plutôt que Jacqueline Bisset qui essaye de faire agir son charme sur Christian mais c’est peine perdue. Pour voir ce qu’il cache sous son slip, elle est obligée de le droguer. Mais cela est le moindre des problèmes de la vieille pute française harcelée par la mafia chinoise des organes lui réclamant de nouveaux reins. L’intrigue est toujours aussi glauque mais maintenant on y est habitué et on connaît la manière de fonctionner de madame James.

Julia et Marlowe continuent leur romance et Sean ne voit rien venir. Je comprends que Joely Richardson se pose des questions sur son implication dans la série car l’intrigue du nain devient pathétique. Je n’ai rien contre les personnes de petites tailles mais il faut reconnaître c’est assez n’importe quoi comme histoire. Julia n’a même pas la force à cacher à Sean qu’elle a couché avec Marlowe. Le pauvre Sean, il prend cela en pleine gueule et il en a les larmes aux yeux. Marlowe avait pourtant tâté le terrain en voulant se subir une opération d’allongement des jambes. Ça aurait dû lui faire tilt dès ce moment là mais non, Sean est un mec lent. Si l’intrigue est ridicule, on peut au moins reconnaître à Nip/ tuck s’oser aller sur ce terrain glissant. Mis à part Carnivale, je n’ai jamais vu de séries s’intéresser à la sexualité des nains. Donc on peut saluer le courage de la série d’aborder ce type d’intrigue. Mais bon, Nip/ tuck ne fait pas cela par charité humaniste mais avant tout pour choquer encore et toujours.

Michelle a d’autres problèmes à résoudre, elle doit se débarrasser une fois pour toute de Burt. Et là il faut souligner le talent de l’ex JR acceptant de jouer un vieux type pathétique en fin de vie. Sa seule et unique scène dans l’épisode est à la fois glauque et magistrale tellement elle est cruelle. Burt rampant comme un ver de terre pour chercher ses médicaments pour le cœur pendant que Michelle le regarde en espérant qu’il se casse la gueule dans les escaliers. Heureusement pour lui, il s’effondre à bout de souffle avant d’y arriver. Michelle décide alors d’en profiter pour lui prélever ses reins. Je me demande bien l’intérêt car ses reins doivent sans doute être dans un triste état. On peut se demander s’ils sont même encore réutilisables. Si on se lance dans le trafic d’organes, autant prendre des victimes jeunes et pas les organes d’un vieillard sur le point de crever. Un peu de savoir faire s’impose.

Si la maffia chinoise fait pression sur James, un gang de lesbiennes doit faire chanter la production car on n’a jamais autant vu Liz. Elle a encore une nouvelle intrigue et elle a même une nouvelle petite amie prenant les traits d’Alanis Morrisette. La dernière fois qu’on l’avait vu à l’écran, elle incarnait purement et simplement Dieu dans le film Dogma. Aujourd’hui, elle se contente d’un rôle de femme envoyant sur le billard sa copine un peu trop grosse à son goût. Ses répliques dans la salle d’opération sont à mourir de rire quand elle insiste pour enlever encore un peu de graisse par ci par là à Liz. Tout simplement énorme, Sean n’en revient pas. C’est finalement très drôle comme intrigue, il fallait bien un peu de légèreté dans un tel épisode.

Bilan : Chassez le naturel, il revient au galop et dans le cas de Nip/ tuck on n’y va pas de main morte quand il s’agit de montrer à l’écran des intrigues plus écœurantes les unes que les autres. Il n’y a pas un personnage pour en racheter un autre. Seul saint Sean essaye d’apporter un peu de morale dans ce bas monde et pour le remercier sa femme se fait sauter par un nain. Il n’y a plus de justice. Les gentils finissent les derniers.

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