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Politique, sport, littérature : circulez, il n’y a rien à lire.

Par Georgesf

Politique, sport, littérature : circulez, il n’y a rien à lire.

Politique, sport, littérature : circulez, il n’y a rien à lire.

Puis-je, pour commencer inhabituellement, vous prier de lire ce billet jusqu'au bout ? Cela, quelles que soient vos premières réactions.
Ce blog n’a pas de contenu politique. Ce n’est pas un hasard, c’est un principe fondateur. Il y a suffisamment, ailleurs dans la blogochose, de lieux d’échanges politiques. Échanges, c’est beaucoup dire, ce ne sont généralement pas des échanges, puisque chacun repart avec les idées qu’il avait en entrant. Allez, disons débats. Et le niveau de ces débats-là est atterrant : il suffit de lire ceux que proposent les sites/forums de l’Obs, de 20 minutes ou quelques autres pour désespérer de la démocratie. Le média d’accueil n’y est pour rien, le pauvre. Ce ne sont qu’engueulades de zinc, intimidations de matamores, et surtout volonté de tuer d’emblée le contradicteur, ce qui constitue pour moi le degré zéro de la discussion.

En ce domaine, les blogs littéraires ne font pas mieux, et c’est dommage. L’amour de la lecture ou de l’écriture ne semble pas entraîner d’élévation dans l’analyse politique. Je le regrette. Il y a tout au plus ceux où le maître des lieux a su faire de ses vues une suffisante évidence : les visiteurs viennent y mâchonner ensemble les mêmes certitudes, de quelque bord soient-elles, et repartent rassurés.

La vie politique française me paraît lamentable, dans la majorité comme dans les oppositions, mais je ne vois pas l'intérêt de polluer ce blog avec mes considérations là-dessus ; je vois encore moins en quoi le fait d’écrire donnerait à mes jugements politiques plus de finesse, plus de pénétration. Je ne suis pas un intellectuel ; je le dis sans haine de l’intelligence, car cela n’a rien à voir. Je n’ai jamais apprécié les auteurs, artistes qui s’auto-proclament intellectuels. De là à se croire maîtres à penser, le pas est vite franchi. Ils le franchissent d’ailleurs sans complexes, sans se demander qui les suivra.

Je n’écrirai jamais de billets qu’on puisse commenter de « Wouah, Sarko, le caniche, ridicule ! » ou de « Paf, prends ça, Ségo la gourdasse ». Quoi que j'en pense.

Donc pas de politique sur ce blog. C’est comme l’olympisme. Les maîtres de la Chine viennent de nous le rappeler avec un humour exquis : les J.O n’ont rien à voir avec la politique, et zou, que notre fête commence. On peut trouver piquant que ce soient des hommes politiques qui se mêlent de définir l’éthique des Jeux, surtout pour préciser qu’ils ne doivent rien avoir de politique. On peut aussi se demander pourquoi ils invitent avec tant d’insistance les hommes politiques de tous horizons aux cérémonies d’ouverture. Sans doute parce que ce sont de grands sportifs méconnus. Chassons ces mauvaises pensées. Allez, allez, en place pour le défilé.

Pas de politique dans ce blog, pas de politique dans les J.O. Les J.O. et ce blog étaient donc faits pour se rencontrer. D’autant plus que je suis un fana de sport.
 Comme pratiquant, même si je suis de plus en plus frustré, ayant subi de nombreux accidents de sport qui m'en limitent la pratique. 
Comme lecteur : j’ai écrit quelques nouvelles sur le sport, et j’aime lire celles des autres ; notamment quand ils sont anciens sportifs de haut niveau. Je pense notamment aux Olympiques, nouvelles de Guy Lagorce, ancien sprinter, membre de l’équipe de France du 4x100 qui fut, je crois, championne du monde. Ou aux écrits du tennisman Denis Grozdanovitch. Sans oublier les fabuleuses chroniques d'Antoine Blondin, qui n'était champion que de descente.
Et même comme spectateur : je suis accro de la télé tous les quatre ans, au moment des J.O.

Mais cette année, je n’ouvrirai pas ma télé pendant les J.O. et je n'en dirai pas un mot. Ce ne sera pas la peine : avant même la cérémonie d’ouverture, j’ai déjà vu trois très beaux films qui, en une minute chacun, disent tout ce que je veux retenir de ces jeux dits olympiques. Je les mets en ligne ici, ce sera ma contribution à une certaine vision de l’esprit olympique.  Et même à une certaine vision de l'homme. Ca ne changera rien à quoi que ce soit ? Je vous l'accorde bien volontiers. Et merci pour cet excellent débat que je vous laisse poursuivre chacun de votre côté.

Voir ces trois films


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