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Croyance et souffrance

Publié le 29 janvier 2022 par Eric Acouphene

Croyance et souffrance
 D’après mon expérience, la confusion est la seule souffrance. Vous êtes dans la confusion quand vous vous opposez à ce qui est. Quand vous êtes parfaitement clair, ce qui est est ce que vous voulez. Quand vous voulez quelque chose d’autre que ce qui est, vous pouvez alors être sûr d’être en pleine confusion.

Le Travail nous ramène toujours à ce que nous sommes vraiment. Chaque croyance assez investiguée pour être comprise, permet à la prochaine d’émerger. Vous défaites celle-là aussi. Puis vous défaites la suivante, et la suivante. Et vous découvrez qu’en fait, vous attendez avec confiance la prochaine. Au bout d’un moment, vous remarquerez peut-être que vous traitez en ami chaque pensée, chaque sensation, chaque personne, chaque situation. Jusqu’à en arriver à vous demander où vous pourriez bien trouver un problème. Jusqu’à finalement remarquer que vous n’en avez plus, depuis des années. 

A travers l’investigation, nous découvrons que l’attachement à une croyance nous fait souffrir. Avant l’histoire, il y a la paix. Puis une pensée nous passe par la tête, nous la croyons, et la paix semble disparaître. Nous remarquons à ce moment-là une sensation de stress, nous investiguons l’histoire qu’il y a derrière elle, et réalisons qu’elle n’est pas vraie. La sensation nous indique qu’en croyant la pensée, nous nous opposons à ce qui est. Elle nous dit que nous sommes en guerre avec la réalité. Quand nous remarquons que nous croyons un mensonge et vivons comme s’il était vrai, nous nous retrouvons à l’extérieur de notre histoire. Alors l’histoire disparaît à la lumière de la conscience, et seule demeure la conscience de ce qui est. La paix est ce que nous sommes en l’absence d’une histoire, jusqu’à ce qu’une nouvelle histoire stressante apparaisse. L’investigation finit par devenir vivante en nous comme la réponse naturelle et non formulée de la conscience à l’émergence de toutes pensées ou histoires.

Vouloir que la réalité soit différente de ce qu’elle est à cet instant revient à essayer d’apprendre à un chat à aboyer. Vous pouvez lui apprendre, et lui apprendre, et à la fin, le chat lèvera les yeux vers vous et fera: “Miaou!” Vouloir que la réalité soit différente de ce qu’elle est, c’est sans espoir. Vous pouvez consacrer le reste de votre vie à apprendre à un chat à aboyer. 

Je suis amoureuse de ce qui est, non par spiritualité, mais parce que c’est douloureux quand je me dispute avec la réalité. Aucune pensée au monde ne peut la changer. Ce qui est est. Tout ce dont j’ai besoin est déjà là maintenant. Comment puis-je savoir que je n’ai pas besoin de ce que je veux? Je ne l’ai pas. Tout ce dont j’ai besoin m’est donc accordé.

Vous ne pouvez pas avoir de haut sans bas. Vous ne pouvez pas avoir de gauche sans droite. C’est ça la dualité. Si vous avez un problème, vous devez déjà en avoir la solution. La question est: “Voulez-vous vraiment la solution? ou voulez-vous prolonger le problème indéfiniment?”

Katie Byron


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