Magazine Culture

Autour de l’écriture égyptienne

Publié le 31 janvier 2022 par Bastienb

L’écriture inventée par les Egyptiens et déchiffrée par Champollion s’appellent « des hiéroglyphes ». Ce mot trouve son origine dans hiéros qui signifie « sacré » et glusphein se traduisant par graver.

Il s’agit de motifs figuratifs ou abstraits qui  recouvrent parfois des murs entiers quand le texte est long. C’est le cas par exemple sur les murs des temples ou des tombeaux.

Autour de l’écriture égyptienne
Lorsque les Egyptiens souhaitaient mentionner le nom d’un dieu ou celui d’un pharaon, ils plaçaient ce nom dans un « cartouche », une sorte de médaillon ovale assez similaire avec une carte d’identité.

Les hiéroglyphes sont l’ensemble des dessins situés sur le mur, tandis que les cartouches encadrent toujours un nom propre. Les cartouches, verticaux ou horizontaux sont intégrés dans un long récit.

Qui peint ou grave les hiéroglyphes ?

Des artistes et des artisans nommés « hiérodules ». Hiérodule provient de hieros, sacré et dulos, esclaves.

On connait trois types d’écriture égyptienne :

  • L’écriture hiéroglyphique, réservée aux  textes religieux,
  • L’écriture hiératique, inventée pour l’écriture usuelle, puis utilisée ensuite dans la religion,
  • L’écriture démotique, qui simplifie les symboles et permet aux scribes d’établir rapidement des contrats et des courriers .

 Comment devient-on scribe ?

L’apprentissage commence vers l’âge de 9 ans et dure environ six ans. Les élèves peu consciencieux et malhabiles sont renvoyés ou punis par des corrections violentes. Le maître est très exigeant et ne cesse de leur rappeler qu’ils doivent persister et faire des efforts, car les autres métiers sont moins agréables que le leur. A la fin de leur apprentissage, les scribes deviennent des « fonctionnaires » de  l’Etat et écrivent sous les ordres du pharaon. Ils jouissent de quelques  privilèges : ils ne paient pas d’impôt,  ne font pas de service militaire et  perçoivent des récompenses très avantageuses.

Quels sont les outils du scribe ?

Autour de l’écriture égyptienne

  • Le calame : le calame est un roseau taillé en pointe. Il s’utilise presque comme un stylo.
  • L’encre : l’encre noire est du charbon écrasé. L’encre rouge s’obtient en réduisant en poudre du  fer rouillé.
  • La palette : une planchette munie de deux trous prévus pour recevoir les flacons d’encre.
  •  Le papyrus : cette plante, comparable à un genre de roseau, pousse sur les bords du Nil. Les tiges écrasées, compressées et séchées donnent des feuilles de papier épais, résistant, de couleur beige clair. De fait, le papier porte le nom de la plante qui le compose : papyrus.

Autour de l’écriture égyptienne

crédits photos :

Par Original téléversé par LessayCatus sur Wikipédia français. — Transféré de fr.wikipedia à Commons., CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1605371

L’article Autour de l’écriture égyptienne est apparu en premier sur Culture générale.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Bastienb 57544 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine