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Campagne sous le signe de la trahison

Publié le 13 février 2022 par Falconhill
Un certain malaise depuis que la campagne s'est enflammée... Voir ces trahisons de femmes et d'hommes qui n'ont aucune parole. Aucune colonne vertébrale. Allez là où il y a le plus à manger, voler au secours de la victoire...
Eric Woerth, Stéphane Ravier, même combat. Des gens qui n'auraient été rien sans leurs familles politiques. Et qui s'en vont au plus offrant. Campagne sous le signe de la trahison
Sans honte. Valérie Pécresse est trop droite ? Bon ben va manger la future soupe avec Bartolone et Rebsamen qui viendront prochainement rejoindre la Macronie, ce pays d'opportunisme et de gens dont la loyauté fait mal au ventre.Et surtout garde le beurre et l'argent du beurre. Ne pas démissionner de son mandat qu'il tient des Républicains est d'une petitesse laide. 
Gilbert Collard m'a vraiment mis mal à l'aise de la manière dont il a théâtralisé sa trahison vis à vis de Marine Le Pen. "Je vais aller me baigner dans une petite rivière à côté de chez moi dont j'ai oublié le nom...". Moi, comme un con, je pensais au Gardon. Non, le "Rubicon". Je ne pensais pas le dire un jour, mais j'ai eu, ces derniers jours, de la tendresse pour Marine Le Pen. 
Je n'oublie pas que j'avais 17 ans quand mon mentor en politique, Charles Pasqua, a trahi Jacques Chirac. Il m'a expliqué le pourquoi après, mais malgré que je n'avais pas le droit de vote encore, je lui en voulu. Mais il est resté en famille...
Par contre, le renouveau c'est Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, l'ancien organisateur de la primaire de la droite Thierry Solère... Ca c'était de la haute trahison. Et ils en sont fiers. Barbara Pompili aussi, qui est allée à la soupe pour revoir repartir le programme électro-nucléaire civil. 
Fidélité, Loyauté, Franchise. En politique, autour de Macron, élu par accident grâce au Canard Enchainé, il n'y a rien de tout ça. J'en veux à François Fillon de ne pas avoir été honnête, et si nous avions été pleinement informé lors des primaires, Juppé ou Sarkozy seraient aujourd'hui président de la République. Pourtant, le jour du vote, malgré 40°C de fièvre (infection rénale), je suis allé voté Fillon. 
J'ai demandé à mon parti politique de la loyauté lors du processus de désignation du candidat. J'étais plutôt pour Bertrand, mon beau père pour Barnier, mon ami Julien Aubert pour Ciotti. Et nous serons tous loyaux derrière Valérie Pecresse.Comme je suis loyal et fidèle avec le maire et conseillère générale apparenté socialiste de mon village, qui est mon amie. 
Je déteste ce début de campagne avec ces scénarisations de trahison. C'est abject. Mais l'humain n'a pas que de belles valeurs. 

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