Petit retour en arrière

Je dois, peut-être, des explications, sur la raison de mes précédents articles

Chacun rempli sa vie avec ses désirs, ses réussites, ses échecs et ses combats. Moi je me bats pour qu’un juste équilibre soit respecté entre tous les citoyens. C’est une utopie qui me tient à cœur, depuis longtemps, depuis qu’un jour lors de ma dernière année d’étude, le prof nous expliqua les démarches à suivre à la sortie de l’école. L’inscription à l’ONEM (Office de l’Emploi Belge), l’inscription comme demandeur d’emploi, etc.

Ce jour, ce prof a dû malgré lui, donner deux explications, une pour les Belges de souche et une autre pour les Etrangers. Les règles n’étaient pas les mêmes, alors que j’étais en Belgique depuis l’age de 6 mois, que j’avais suivi le cursus complet, depuis la maternelle jusqu’au diplôme technique (Bac). J’avoue avoir, sur le moment, trouvé cela normal. Mais cela ne l’était pas.

On nous demandait donc de courir le même sprint que les autochtones, mais avec un sac de sable sur le dos. Qu’a cela ne tienne, je sprinterai quand même.

Mon père était venu quelques années auparavant, contrat de travail en poche, pour travailler un temps et repartir au pays. Il ne se préoccupait guère de la manière dont on le traitait, il était là pour bosser, c’est tout.

Comme beaucoup d’immigrés, repartir au pays, malgré deux tentatives, n’était plus possible, la seconde génération était en marche, études commencées en Belgique, et le pays d’origine n’avait rien prévu pour ceux qu’il avait envoyé en dehors de ses frontières.

Un jour, lorsque j’ai demandé au téléphone des nouvelles d’un examen d’entrée pour une administration, la gentille Mme Bwana me répondit que mon français était nettement insuffisant, que nous ne devions sans doute pas parler français à la maison et que ce n’est pas en arrivant un an auparavant en Belgique, que je devais espérer disserter correctement en français. J’avais fait toute ma scolarité en Belgique, travaillé durant plusieurs années et je m’entendais dire ça par une Mme Pivot qui avait fait passer un examen collectif à 300 personnes, et qui prétendait se souvenir très bien de mon texte, écrit en « petit-nègre ». Ce fut ma première dénonciation, j’ai exigé un RDV avec Mme Bwana, qui ne pouvait refuser, et le jour venu je lui demandais de me répéter en face ses propos. Je fus heureux d’avoir appris à lire à Mme Bwana ce jour-là, comme un missionnaire envoyé en pleine brousse. Ma dissertation n’était pas juste sur le fond, mais Mme Bwana du admettre que c’était loin d’être du petit-nègre.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, un exemple de toutes les frustrations que nous devions endurer. Depuis, je dénonce à tour de bras, je dénonce les incitations à la haine, au racisme, à l’antisémitisme, au négationnisme. Et puis ce qu’on appelle islamophobie, alors qu’elle n’est que la haine de l’Arabe, du Maghrébin, même si celui-ci est natif européen. Je dénonce aussi l’extrémisme arabe, que le monde appelle islamisme, je l’ai déjà fait ici même, en publiant une caricature, assez débile, je l’admets.

Je le fais aujourd’hui sur le Net, car je n’ai plus la possibilité de le faire autrement, pour l’instant. Comme je l’ai déjà écris, je suis un peu fatigué de tout cela, mais le 21 juillet dernier, j’ai encore une fois signalé des propos haineux sur un blog. Ce qui s’est passé, c’est que au lieu de faire le lien entre moi et l’auteur du blog, OB a transmit mon email, pour un règlement à l’amiable ! En fait, cela m’est égal, puisque ce n’est pas une donnée sensible, mais cela est contraire aux devoirs d’OB, je n’ai pas été prévenu, durant la procédure que mon email serait divulgué. Encore heureux que je ne m’appelle pas vraiment Yoyo.

Depuis, mon dossier « Spam » est inondé d’insultes, d’explications bidons et de spams venus de tous les coins du Monde, les nouveaux cons m’ayant probablement inscrit sur toutes sortes de sites. Les nouveaux cons, ce sont les auteurs du blog que j’accuse d’incitation à la haine, et à l’appel au meurtre. Ils se sont eux-mêmes donnés ce nom de nouveaux cons, je n’ai rien inventé.

Les commentaires litigieux sont malheureusement toujours sur le blog, mais je m’en fiche, j’estime que j’ai passé le témoin à OB, à eux de me faire savoir si j’ai tort, à eux de faire le nécessaire, sinon ça ne sert à rien de demander aux blogueurs de respecter les règles.

Voilà, vous pouvez maintenant me traiter de lâche, d’intolérant, de haineux, ou de tout noms d’oiseaux, je promets d’afficher tous les commentaires, qui ne seront pas anonymes.