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Test de The Forsaken Maiden : de bonnes améliorations

Publié le 28 février 2022 par Kévin Mister Bazar @misterbazr

test de forsaken maiden

Suite à la sortie du premier opus, la très jeune série Voice of Cards est fière d’accueillir son second opus prénommé The Forsaken Maiden. On va alors y retrouver une fois de plus Yoko Taro, le créateur du génialissime Drakengard et de NieR tout de même et nous revoilà, donc sur un autre projet qui espérons le, efface les défauts du premier opus tout en gardant l’aspect original pour The Forsaken Maiden. Une suite d’un jeu seulement 4 mois après sa sortie est une chose assez surprenante et il faut dire que l’on ne voit plus cette pratique dans le domaine des jeux vidéo depuis les années 80 ou 90. Alors forcément lors de l’annonce de la date de sortie de The Forsaken Maiden, on ne pouvait qu’être étonné. Le premier épisode Voice of Cards : The Isle Dragon Roars nous avait été annoncé début septembre 2021 pour une sortie fin octobre sur PC, Playstation 4 et Nintendo Switch. La force de cette très jeune franchise de Square Enix provient de son originalité, Voice of Cards est une série de J-RPG au tour par tour dans un univers entièrement constitué de cartes. L’intrigue est alors contée par une seul et unique voix, celle du narrateur amenant ainsi le jeu entre le jeu de rôle et le jeu de plateau et même avec des combats par moment. On est clairement sur une idée originale de la part de Yoko Taro et de ses collaborateurs comme le compositeur Keiichi Okabe ou l’illustrateur Kimihiko Fujisaka. Par contre, il faut être sûr d’une chose, c’est que Voice of Cards n’est pas un jeu de cartes puisqu’il n’est pas question de construire un deck à la manière d’un Magic ou d’un Yugiho ! En fait, ce titre se rapproche bien plus d’un J-RPG classique, c’est seulement la manière de le voir qui change et qui peut donc perturber. On est ainsi dans un jeu se rapprochant des vieux Final Fantasy par exemple. On combat alors avec une équipe de personnages qui possèdent tous des capacités, des équipements et des statistiques qui leur sont propres. On revoit les défauts de son aîné Comme je l’avais dit plus haut, le premier opus avait plus par son originalité mais il avait aussi des défauts notables que l’on ne pouvait oublier. Mais maintenant que les bases ont été posés, les développeurs ont décidé d’améliorer le concept. Dans ce second opus, l’histoire se déroule dans un archipel peuplé d’esprits situé au beau milieu d’un océan paradisiaque. Dans chacune des îles, on retrouve des Prêtresses qui sont accompagnées de gardiens, elles ont pour rôle de faire des rituels afin d’appeler des Esprits et protéger les îles. Cependant, une île ne dispose pas de Prêtresse et elle est donc condamnée à s’éteindre… On y joue alors un jeune navigateur du nom de Samjïn qui va tout faire pour sauver son village de son futur destin tragique. Il fait alors la rencontre d’une jeune et mystérieuse fille qui a perdu sa voix ainsi que ses pouvoirs, elle se nomme Alva. C’est grâce aux informations fournies par Silla, un peluche se prétendant être un esprit que l’on apprend qu’Alva pourrait alors devenir la futur Prêtresse de l’île mais pour cela, il doit alors rassembler les reliques des quatre autres Prêtresses. C’est donc ainsi que débute l’aventure de nos 3 héros. On a ainsi droit à un début d’histoire plutôt classique qui vient à être plus profond par la suite et surtout plus touchant avec l’histoire des Gardiens et des Prêtresse des autres îles que l’on découvre. En effet, à la différence du premier opus, The Forsaken Maiden privilégie bien plus le scénario et prend de son étreinte les codes de l’héroic fantasy afin de nous proposer un très bon récit avec de nombreux retournements de situation assez inattendus pour le constater. De plus, le côté artistique est toujours aussi agréable à observer tellement il est soigné. Il faut dire que c’est Kimihiko Fujisaka à l’illustration que l’on connaît pour Drakengard, Terra Battle ou bien NieR Replicant ver.1.22474487139…, on a alors droit à des illustrations tout simplement magnifiques de sa part. En sachant que l’on a seulement la voix du narrateur, il fallait absolument que les illustrations soient à la hauteur et c’est réussi ! On se sent ainsi bercer par cette oeuvre qui transpose un effet mélancolique par son histoire, ses illustrations et sa mélodie. En effet, la bande-son est faite par Keiichi Okabe que l’on connaît surtout pour la composition des musiques de NieR et NieR Automata, il nous propose ici des morceaux doux créant une ambiance propre. Finalement un jeu bien plus sérieux Alors après son intrigue bien plus sérieuse et intime, The Forsaken Maiden a subi de nombreuses améliorations en comparaison de son ainé afin de rendre l’expérience bien plus agréable pour les joueurs. En premier lieu, le premier jeu avait fait l’objet de critiques pour sa lenteur dans ce second, on peut ainsi augmenter la vitesse de jeu à n’importe quel moment via une simple touche. Honnêtement cette fonctionnalité est très utile et l’on a l’occasion de s’en servir régulièrement au fil de l’aventure lors des nombreux combats aléatoires qui ont la fâcheuse tendance à cassé le rythme. On constate aussi que certains menus sont peu intuitifs et l’ergonomie de ceux-ci mériteraient d’être améliorés. En ce qui concerne les combats, quelques nouveautés ont été apportées afin de rendre les affrontements plus variés. Lorsque le joueur se rend sur une île, il est alors accompagné de la Prêtresse et de son Gardien. Au niveau des combats; on a alors de nouveaux coéquipiers et donc on doit appréhender les affrontements différemment. De plus, les binôme ont alors droit à une attaque spéciale en duo que l’on peut découvrir mais qui requiert un grand nombre de gemmes magiques pour être utilisé. En sachant que l’on gagne une gemme magique à chaque tour, on ne peut l’utiliser fréquemment puisqu’elle est assez gourmande. D’autres détails ont aussi été apportés : on passe de trois à quatre personnages sur le terrain, l’augmentation de l’inventaire qui passe de 30 à 50, la possibilité de gagner une gemme lorsque l’on passe son tour, chacun des compagnons possèdent maintenant 5 compétences au lieu de quatre… Cela peut paraître superflu mais tous ces détails réunis font que le jeu est bien plus agréable et immersif avec une plus grande profondeur stratégique. Il faut dire qu’un des reproches de The Isle Dragon Roars était que le jeu était trop facile, on a ici un peu plus de difficultés mais surtout de jouer intelligemment. Malgré toutes ces nouveautés qui viennent approfondir le gameplay, celui reste cependant assez proche du jeu original. L’expérience de jeu reste assez similaire pour que l’on ne soit pas déstabilisé mais les joueurs n’ayant pas aimé The Isle Dragon Roars ont peu de chances d’apprécier The Forsaken Maiden.

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