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Test d’Horizon Forbidden West : une suite merveilleuse et pétillante !

Publié le 01 mars 2022 par Kévin Mister Bazar @misterbazr

test horizon forbidden west

Après un excellent premier opus proposé par Playstation et Guerrilla, il y a de cela 5 ans, on redécouvre les aventures d’Aloy sur la suite d’Horizon Zero Dawn. On replonge donc dans un jeu d’action et d’aventure en monde ouvert qui sent bon la liberté ! Il faut dire que j’avais été émerveillé par l’univers si particulier et riche, un gameplay irréprochable et une technique de haut vol ! Alors avec Horizon Forbidden West tient-on une pépite de cette année 2022 ? Peut-on faire mieux que le premier opus ? En effet, Horizon Zero Dawn est sorti il y a cinq ans et on attendait avec impatience la suite des aventures d’Aloy. Dans les faits, seulement 6 mois séparent les évènements du premier opus et de ce début de Forbidden West. Personnellement, j’ai décidé de replonger dans le premier opus pour revivre l’histoire et être pleinement dans la suite. Durant cette courte période que sépare les deux jeux, on découvre que notre héroïne à tenter de détruire définitivement le « virus » Hadès et elle pensait avoir réussi à la fin d’Horizon Zero Dawn… Il n’en est rien à cause de Sylens, le chercheur qui a réussi à extraire une partie de celui-ci causant de nombreux dommages avec des tempêtes et l’apparition d’une plante rouge qui n’a pas l’air gentille… Alors au tout début d’Horizon Forbidden West, Aloy pense alors tenir la solution mais ce n’est pas le cas et elle est alors contrainte de partir vers l’Ouest, tout le principe du titre du jeu ! Une zone qui s’annonce rempli de dangers puisqu’elle est interdite à cause de la présence notamment de la Tribu des Tenakths qui l’a dirige mais aussi de machines bien plus imposantes qu’auparavant… Un décor merveilleux, presque idyllique L’univers que l’on va découvrir dans Horizon Forbidden West provoque le même sentiment d’exaltation que lorsque l’on trouvait notre première ruine ou qu’on observait la première machine dans Horizon Zero Dawn.Et c’est avec délectation que l’on se lance dans ce nouveau jeu avec une beauté époustouflante et un détail proche du pointillisme. Guerrilla Games arrive à étendre son univers post-apocalyptique pour donner un peu plus de profondeur dans le paysage ainsi que dans le gameplay comme on le verra par la suite. On découvre donc avec émerveillement les différentes zones avec la marque d’une histoire profonde, on a forcément à envie de découvrir les moindres détails. Horizon prend place dans un monde où vivaient à une époque les Ancêtres que l’on peut tout simplement considérer comme les habitants de notre époque mais disposant d’une technologie bien plus avancée et d’immenses machines vivantes. D’ailleurs dans notre traversée, on va croiser régulièrement de belles grosses carcasses de métal ainsi que des vestiges du passé avec des ruines montrant qu’un autre monde a existé. Mais la nature verdoyante a pris le dessus et c’est cela que l’on va traverser tout en observant une grande variété dans les paysages. Mais quelle est la taille de la carte d’Horizon Forbidden West ? Vu que l’on est dans un open-world, l’un des critères les plus importants se trouvent dans la taille de la carte et dans la manière dont on peut se mouvoir dans les différents espaces. Pour Horizon Forbidden West, on est loin d’être parmi les plus grandes cartes des jeux vidéo mais la carte est extrêmement bien pensée et travaillée. On a ainsi une sensation de grandeur et l’envie d’explorer. Guerrilla propose ainsi une nouvelle zone de jeu légèrement plus grande que celle de Zero Dawn. Cependant elle est moins vaste que la carte d’Assassin’s Creed Valhalla mais d’un côté, je suis sûr qu’on aura droit à des DLC pour prolonger l’aventure. On peut quand même dire que l’Ouest Prohibé est dense et intense. Il faut dire que le travail apporté par les artistes de Guerrilla est d’une qualité supérieure que l’on pourrait espérer sur de nombreux AAA à venir que ce soit sur Playstation mais aussi les autres consoles de jeux ! C’est ce que l’on est en droit d’espérer. Que ce soit sur PS5 ou sur PS4 en 4K, le jeu est clairement magnifique et surtout il s’avère très stable en somme ce que l’on demande d’un jeu sur les consoles next-gen. Il est par contre un peu moins impressionnant sur la PS4 Fat ce qui est normal et on ne peut le reprocher. On peut même dire que les versions des trois supports sont bien optimisés tout simplement. Bien évidemment, j’ai profité énormément de la version PS5 avec ma manette DualSense qui est prévu pour le jeu avec les vibrations et les gâchettes adaptatives. Pour ce qui est de la version PS4 Pro et PS4 Fat, on constate des temps de chargement assez longs, une présence plus importante d’aliasing et des éclairages volumétriques moins réussis mais honnêtement rien de très grave et les joueurs de Playstation 4 ont de quoi être ravis. On retrouve alors 30 FPS pour ces versions sont très satisfaisantes sans aucunes pertes détectées personnellement. Pour ce qui est de la Playstation 5, on a la possibilité d’utiliser le mode Performance soit en 4K et 60FPS, on constate ici quelques aliasing dans les zones très denses mais rien de très graves. Une histoire homérique Horizon Forbidden West ne nous laisse pas indifférents en ce qui concerne l’histoire car même si on en prend pleins les yeux avec les graphismes et le côté technique, il faut aussi une bonne histoire et c’est ce que l’on a ici. Il faut compter environ 25h pour terminer l’histoire en ligne droite, la quête principale. Mais puisque l’on est dans un open-world, on a le droit à des quêtes annexes qui allongent la durée de vie du jeu au double et on peut même compter 60 heures afin de le terminer à 100% et cela en fonçant à vive allure. Autant dire quand prenant notre temps, on peut considérer le jeu parfaitement terminer aux alentours des 80 heures. Les quêtes sont une chose mais l’histoire est aussi très bonne. En effet, Horizon Forbidden West est vraiment très bien écrit de la part de Guerrilla Games qui n’est pas tombé dans la malédiction du « deuxième » comme j’aime à l’appeler. De plus, les développeurs de Guerrilla ont décidé de supprimer les conversations statiques à base de champs et contre-champs pour élargir le champ des possibles et cela fait extrêmement plaisir à voir, on se sent alors plus impliqué et cela ne casse pas l’immersion. Les angles de caméras ont donc été réfléchis et soigné permettant de mettre en valeur les dialogues au moment voulu. De plus Guerrilla a misé sur une refonte des visages afin de les rendre plus expressifs, ce n’est pas parfait mais clairement au-dessus de nombreux jeux qui ont ce défaut. Les costumes de notre personnage et des tribus ont aussi été travaillé avec soin permettant de mettre en avant les différents atouts. Finalement que ce soit la quête principale ou les quêtes secondaires, tout est d’une excellente qualité. S’engouffrer dans l’univers d’Horizon Forbidden West est une pure joie, un grand plaisir de découverte et d’action et même d’émerveillement. On n’a pas l’impression d’avoir des phases creuses dans la narration et la volonté des développeurs est clairement de nous proposer une aventure mémorable. Finalement, on s’attache encore plus à Aloy qui devient à mes yeux la nouvelle héroïne emblématique dans l’univers des jeux vidéo. Oui, je vais jusque là ! Notons aussi que notre héroïne n’est plus toute seule puisqu’elle est accompagné de Varl ou d’Erend pour l’aider dans sa quête. L’équipe devient une force dans le jeu avec même une base qui viendra s’installer afin que l’on puisse récupérer des items, parler à certains personnages avec des lignes de dialogues sympathiques. Explorer le vaste monde Qui dit monde ouvert, dit aussi phases d’exploration et bonne nouvelle, on est servi dans Horizon Forbidden West. En effet dans le premier opus, on se trouvait parfois dans des zones assez dirigées, très balisés. Un défaut qui avait été constater et dont les développeurs ont voulu s’émanciper dans cette suite. Le jeu de Guerrilla dispose de nombreuses nouveautés afin de rendre l’exploration plus fluide et immersive. Tout d’abord la capacité de grimper a été tout simplement revue et améliorée afin de monter plus facilement les façades disponibles via des points d’accroche que l’on peut voir facilement grâce au Focus qui permet de scanner les alentours d’Aloy. On a ainsi des points présents permettant de grimper sans que l’on est le besoin de se coller à tous les murs à la recherche de points d’accroche. Une manière intelligente d’intégrer l’escalade de la part de Guerrilla. Mais il faut avouer qu’à ce niveau, on est loin d’un Assassin’s Creed Valhalla qui permettait de grimper n’importe quel bâtiment. De plus dans les nouveautés, on découvre une paravoile similaire à celle de Link dans Zelda : Breath of the Wild. Elle se nomme l’Ailgide et va nous permettre de planer dans les airs pour aller rapidement depuis des hauteurs. On a aussi l’arrivée du grappin qui est capable d’envoyer l’héroïne jusqu’à des rebords inatteignable et même de tirer des débris pour dégager des passages dans des ruines. On va aussi pouvoir nager et se rendre sous l’eau même si cela est plutôt anecdotique, il faut l’avouer. Ce sont là des petits ajouts forts sympathiques qui rajoutent ainsi une bonne dose de gameplay et facilite l’exploration qui devient une partie centrale du jeu. Par contre la structure du monde ouvert reste relativement classique avec un schéma de progression très linéaire mais on ne va pas lui reprocher puisque c’est le principe même de ces jeux. On doit donc accepter une quête, suivre le pointeur via la map et continuer. Horizon Forbidden West reste classique dans le monde ouvert mais il est tellement bien fait qu’il devient la référence. du genre. On parlait de 20 heures pour terminer l’histoire en ligne droite mais dans les faits, on aura toujours tendance à s’arrêter par ici et par là pour découvrir des trésors, des zones de chasse ou des camps à attaquer… Des combats plus complets Les créatures sont toujours plus variés dans Horizon Forbidden West, on oublie les Grands-cous qui sont toujours un danger mais bien moindre maintenant. On découvre donc de nouvelles machines qui ont été extrêmement bien travaillés de la part des développeurs. Les designs et leurs interactions sont plus accrocheurs et réalistes. Aloy va ainsi se battre avec une nouvelle volée de monstres en utilisant ses nouvelles capacités. L’agilité de notre personnages étant au centre des phases d’action. Lorsque l’on se trouve dans les arènes, on pourra bien souvent utiliser son grappin afin de se dégager des phases de mêlée et surtout prendre la hauteur afin d’attaquer par le haut. On a toujours la possibilité de craft à la volée et cela reste une partie importante du gameplay tout comme la vision du champ de bataille avec la possibilité de toucher une pièce décisive d’une machine ennemie. Au final, les combats de Forbidden West deviennent plus précis et plus dynamiques rendant les confrontations spectaculaires. Mais ce n’est pas tout puisque l’on a aussi de nombreuses possibilités en ce qui concerne les attaques avec l’ajout de nouvelles armes avec la possibilité d’un tir secondaire qui est clairement bienvenu. Si on s’équipe de l’arc, on pourra alors tirer une nuée de flèches bien pratique pour faire des attaques de zone. Tout ceci se retrouve alors au travers d’un nouvel arbre de compétences très complet. On peut alors spécialiser en fonction de notre style de gameplay parmi 6 classes. On peut alors favoriser les attaques à la lance, à l’arc, la pose de pièges, l’infiltration, la résistance ou le piratage. On a vraiment des compétences assez complètes et très utiles pour avancer dans l’aventure. Enfin si on progresse bien, on pourra débloquer des sursauts de bravoure qui permettent alors d’obtenir des bonus améliorant la puissance d’Aloy durant un court instant. Cet arbre permet ainsi de ressentir une véritable montée en puissance de notre héroïne au fur et à mesure que l’aventure avance, rien n’est à jeter.

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