The Gilded Age // Saison 1. Episode 6. Heads Have Rolled for Less.
The Gilded Age reprend où on avait laissé l’épisode précédent alors que l’accident de train de la fin de l’épisode précédent est sous nos yeux. La série continue de nous offrir tout un tas de décors étonnants et cette fois-ci terrifiant. Si le nombre de morts est assez limité (ouf !) et qu’il n’y a ni femmes ni enfants parmi les décès, cela ne fait pas de cet événement quelque chose de moins désastreux. George doit couvrir les dépenses et Clara Barton est sur les lieux. L’histoire de La Croix Rouge est finalement bien plus intéressante que je n’aurais pu l’imaginer. Mais la réussite de cet épisode est en grande partie liée à ce qui s’est passé avec le déraillement du train. George est enfin au centre de cet épisode et tout cela me plaît énormément. La façon dont tout le monde se met sur son dos comme Agnes et sa façon de parler de lui. Christine Baranski est probablement l’un des meilleurs membres du casting de The Gilded Age et elle le démontre dans une scène face à Marian. Cette scène fait partie des plus mémorables de cet épisode. Mais la famille Brook a aussi Ada et Cynthia Nixon est un bonbon dans cette série.
Marian n’est pas mon personnage fétiche dans The Gilded Age mais je dois avouer que cet épisode lui offre une occasion de faire quelque chose de plus intéressant. Notamment face à Agnes. Il se passe tellement de choses dans cet épisode que The Gilded Age démontre une fois de plus la richesse dans l’écriture de Julian Fellowes. Ce dernier est tellement à l’aise avec l’univers et les personnages qu’il donne enfin de la place à tout le monde de façon équilibrée. Car si la haute société a ses histoires, les employés de maison ne sont pas en reste. On retrouve alors ici un peu plus de Downton Abbey et cet équilibre bien trouvé entre toutes les catégories sociales. McAllister continue d’être une présence bienvenue. L’entrée de Nathan Lane dans l’épisode précédent était parfaite, imprévisible et réussie. Cet épisode poursuit le bout de chemin fait précédemment sur les McAllister. Si The Gilded Age a souvent été sur des femmes, la série parvient à mieux utiliser les hommes.
McAllister est du genre à faire en sorte que tout le monde sache ce qu’il dit ou fait. Marian ne peut donc pas aisément faire sa place. Les dialogues sont une force dans The Gilded Age et à chaque fois que des personnages prennent le thé, vont dîner ou se retrouvent alors il y a quelque chose à grignoter et à apprécier. The Gilded Age a trouvé ici le bel équilibre qu’il fallait à cette série. Dans l’épisode précédent, Gladys et Archie ne pouvaient plus se voir si jamais Archie acceptait la proposition de George. Les adieux d’Archie à Gladys étaient déchirants et démontrent aussi à quel point la société patriarcale a la main mise sur les relations de toutes les femmes dans cette époque. Je ne sais pas ce qu’il faut attendre de la suite de la saison si ce n’est que j’ai déjà hâte de la découvrir. C’est fluide, accrocheur et palpitant. Il y a tant à apprécier dans les dialogues que les rebondissements.
Note : 10/10. En bref, la perfection existe et elle porte le nom de Julian Fellowes.
Disponible sur OCS US+24