Test de Gran Turismo 7 – ça roule toujours sur piste !

C’est donc le retour d’une franchise énorme du jeu vidéo et surtout des jeux de course avec Gran Turismo 7, l’exclusivité PlayStation de Polyphony Digital que l’on n’avait plus vu depuis 2013 ! Un retour à des souvenirs d’enfance pour ma part puisque c’est surtout avec Gran Turismo premier du nom que j’ai découvert les jeux vidéo de course et un certain Destruction Derby aussi. Alors aujourd’hui, les jeux de conduite sont pléthores et surtout avec un temps d’attente si long, on est en droit d’espérer le meilleur de ce Gran Turismo 7, non ? Le retour tant attendu de Gran Turismo On est en 1997 et je découvre une démo de Gran Turismo, un plaisir. Quelques mois plus tard, c’est avec émerveillement que je me lance donc pour la première fois dans l’aventure Gran Turismo sur PS1. Et finalement, je n’étais pas le seul à apprécier la franchise de Kazunori Yamauchi du studio Polyphony Digital et c’est bien normal puisque l’on avait des graphismes de haut vol (pour l’époque), un gameplay agréable et technique… Bref, on adorait rouler sur ce jeu. On a donc eu droit à une volée de jeu avec un succès important jusqu’à Gran Turismo 4 qui a marqué un tournant important pour la simulation de courses avec l’apparition de concurrents de taille que sont Forza et Assetto Corsa ou Grid et Asphalt et tant d’autres… Au final quelques années de perditions qui l’ont amené à revenir sur le devant de la scène pour cette année 2022. Il faut dire que lorsque le studio Polyphony Digital a annoncé Gran Turismo 7, l’enjeu était de taille : revenir au mieux si ce n’est au top et surtout reconquérir son public de fans, passionnés de voitures automobiles mais aussi de jeux de courses. Dès le début de la communication du studio, le message passé est clair : le studio souhaite revenir aux sources de ce qui a fait le succès de la franchise et donc plaire aux fans ayant connus les quatre premiers épisodes. Pour ceux qui ne connaissent pas la franchise Gran Turismo et ce qui a fait son succès, c’est un style très particulier le définissant comme un RPG du jeu de voiture. On a ainsi la conduite dans le mode GT qui est tout simplement le mode campagne où l’on va évoluer petit à petit dans la compétition avec des courses de plus en plus complexes, des voitures de plus en plus en rapides que l’on peut tout simplement acheter grâce aux récompenses et même optimiser les pièces du véhicule. On débute alors avec une toute petite voiture citadine pour obtenir les plus gros bolides par la suite. Le Mode GT est de retour ! Au tout début de la partie, on nous donne un tout petit peu d’argent qui vont nous permettre d’acheter une petite citadine afin de débuter nos courses. On a alors le choix entre la Mazda Demio, la Honda Fit ou la Toyota Aqua. Bon, on est sur des petits véhicules qui vont nous permettre de faire les premières courses , c’est déjà ça. Par la suite, on se rend au Café où on va nous apprendre le principe des menus, ce sont des quêtes qui vont permettre de débloquer à la fois les courses mais aussi et surtout des voitures pour rouler avec de vrais bolides, de nouvelles gammes, de nouvelles catégories… On a au final une version complète et très efficace qui permet d’avoir une vraie marge de progression. Il faut dire que lorsque l’on gagne une voiture, on peut alors s’engager dans de nouvelles courses et on obtient aussi de l’argent que l’on va devoir utiliser avec intelligence pour ne pas prendre un véhicule inutile. Il faut dire qu’en ce qui concerne les véhicules, on a de quoi être ravi et GT7 s’érige en tant que Musée de la Voiture avec plus de 400 véhicules tout en nous apprenant le maximum d’informations sur les véhicules en question. On le voit bien d’ailleurs dès le début avec une vidéo d’intro rappelant l’histoire de la voiture. Je vous laisse la découvrir, elle est vraiment sympa. De plus, on a aussi droit à de vrais sensations de sport et de challenges avec la possibilité de piloter face à de grands noms des circuits comme Baptiste Beauvois, Igor Fraga ou bien Fabian Portilla, on va les rencontrer et ils vont nous parler voitures ! Puis bien sûr, on va les affronter sur le circuit via une IA prévue pour l’occasion. Cela ne reste que du virtuel puisque l’on est sur de l’IA qui a le nom d’un coureur et quelques lignes de texte sans voix mais cela permet de donner un peu plus de contenus, de chaleurs au jeu. Ça roule toujours ? Toujours dans la continuité du contenu, la possibilité de conquérir à certaines requiert parfois le permis correspondant comme on a l’habitude dans la série des Gran Turismo. On découvre ainsi 5 permis qui sont eux-mêmes divisé en 10 courtes épreuves avec des voitures à gagner à la clés et permet au passage de confirmer ses performances avant de faire des courses. On a ainsi un vrai challenge tout comme les 60 défis que l’on va aussi pouvoir faire dans un monde à part avec différentes règles imposées comme l’économie de carburant, la vitesse à dépasser… On peut alors obtenir le Bronze, l’Argent ou l’Or et même si obtenir le bronze n’est pas bien compliqué, cela se corse pour l’Or. On a donc au total 110 défis à accomplir et qui viennent rajouter un contenu supplémentaires non négligeable. Enfin dans les épreuves solo, on découvre alors le mode Rallye Musical qui est, pour l’instant, décevant, faiblard car on y trouve que trop peu de contenus actuellement. On est alors sur des courses avec checkpoint où chaque secondes viennent s’écouler avec les BPM de la musique. Sportive vous avez dit ? Gran Turismo 7 marque aussi le retour du monde multijoueurs en ligne. On a alors le mode Sport qui est directement repris de GT Sport et qui est totalement fonctionnel. Tous les jours, on a droit à trois épreuves différentes où on peut à tout moment faire des tours pour essayer d’atteindre le meilleur temps de qualification. Ensuite toutes les heures, l’épreuves est alors lancée et on est placé sur la grille de départ via le temps que l’on aura fait. On est ainsi face à des joueurs de notre niveau. Ce niveau est alors géré grâce à deux critères : nos performances et notre fairplay (rentrer sur une voiture adverse, mal conduire). Au fur et à mesure des compétitions effectuées, on augmente notre niveau et on affronte alors des adversaires plus fort. Après le lancement, on aura droit à un système de saison afin de faire partie d’une écurie et ainsi concourir pour notre pays et se faire prêter au passage des véhicules plus puissants. On a ainsi un aspect compétitif bien plus appuyé que lors des précédents opus avec un contenu bien plus important dans ce mode multijoueur. On a même droit de regarder les vidéos des meilleurs temps de qualifs afin d’analyser les différentes trajectoires prises. De plus, on a d’ores et déjà la possibilité de créer nos propres salons de compétition afin d’organiser des courses face à des amis ou même d’inviter quelques amis pour quelques tours de circuits, c’est simple et efficace. Surtout que l’on constate que tout est paramétrable dans les courses, les préparations sont autorisées sur les voitures, la météo peut être variées… On peut enfin jouer à GT7 à deux sur un écran splitté et c’est un pur bonheur ! En avant les caisses ! Gran Turismo 7 est donc un musée de la voiture et cela se ressent dans les chiffres ! Dans cet opus, on va ainsi pouvoir découvrir 420 véhicules, c’est qui est excellent et même trop ou plutôt juste. En effet, dans Gran Turismo 4, nous avions droit à plus de 1200 véhicules mais avec des doublons clairement inutiles. On a donc 400 véhicules uniques à découvrir et à apprécier pleinement. Comme je l’avais dit plus haut, le concessionnaire est un premier accès à l’obtention de véhicules, on peut aussi en gagner lors de courses ou de défis et dans le Mode Café. On peut par le biais du concessionnaire se procurer des véhicules neufs mais aussi d’occasions où l’état varie tous les jours. Les collectionneurs vont donc être ravi car il y a un vrai challenge à obtenir toutes les voitures surtout que certaines voitures d’occasion peuvent disparaître au bout de quelques semaines sans que l’on ne puisse rien y faire. Au niveau des circuits, ils sont au nombre de 34 avec différents tracés possibles permettant ainsi d’avoir 90 tracés différents ! On a ainsi les fameux classiques de la série (Laguna Seca, Le Mans ou Nurburgring…) et des fictifs avec Trial Mountain ou Deep Forest… On a alors des circuits ovales qui permettent de profiter à fond de la vitesse de nos bolides tandis que l’on a d’autres bien plus sinueux où la technicité sera de mise. De plus, nous savons d’ores et déjà que de nombreux contenus (gratuits et payants) sont prévus que ce soit au niveau des véhicules, des circuits, des missions et des épreuves. Il faudra être patient pour voir le nouveau contenu et savoir ainsi si l’expérience de jeu augmente. Grant Turismo 7, l’apport énorme de la DualSense C’est avec surprise que j’ai pris ma manette DualSense pour jouer sur Playstation 5 et être purement ravi ! En effet, les sensations varient énormément en comparaison d’une manette PS4 ou PS3. Personnellement, je ne dispose pas de volant pour en parler donc je vous laisse consulter d’autres tests de GT7. Mais en ce qui concerne la manette DualSense, je peux affirmer que l’on peut prendre du plaisir. Les fonctionnalités de la manette sont bien pris en compte et utilisées. On a des vibrations précises et bien ressenties qui permettent alors de mieux comprendre les surfaces sur lesquelles on passe. De plus, les gâchettes ont aussi un rôle important puisque l’on a les sensations de changements de rapports et le surrégime du véhicule. On a ainsi pleinement le ressenti de notre véhicule permettant d’en prendre le contrôle de la meilleure des manières. A cela se rajoute les bruitages qui n’ont guère évolué depuis GT Sport mais qui sont de très bonnes qualités. Les sons du moteur sont très bien définis et sont bien différenciés en fonction des véhicules. De plus, Gran Turismo 7 est fait pour tous les types de joueurs puisque l’on peut configurer de nombreuses options afin de démarrer en tant que débutant pour s’améliorer par la suite. On a aussi d’autres options très utiles pour les joueurs afin de personnaliser sa conduite comme le contrôle de traction ou l’ABS… On a alors une expérience moins immersive mais qui permet surtout aux débutants de commencer le jeu. On peut aussi avoir des indications sur la piste avec les fameuses zones jaunes et rouges permettant de savoir à quel moment on doit freiner et accélérer. Le jeu est ainsi complet et accessible à tout le monde. L’IA pas très intelligente Le gros défaut du jeu se trouve actuellement dans l’intelligence artificielle. A l’heure où Sony a annoncé l’IA appelé GT Sophy qui se veut révolutionnaire, on aurait donc pu espérer la retrouver dans le jeu et avoir des duels coriaces en respectant les règles de la course mais elle n’est pas actuellement implémenter dans Gran Turismo 7 et cela implique donc que l’on retrouve des problèmes ahurissants. On a ainsi des rivaux sans variété qui roule en fil indienne et n’apportent pas de difficulté dans notre conduite. En sachant que toutes les courses GT nous oblige à débuter la course en dernière position, cela peut être rapidement lassant. L’IA est trop prévisible et on ne ressent pas vraiment le challenge et amène une dose importante de répétitions… C’est donc ce point qui mériterait d’être amélioré par la suite pour Gran Turismo. Il faut beau et c’est beau ! Nouvelle console, nouvelles améliorations. La franchise Gran Turismo a toujours été une claque visuelle avec des graphismes de haut niveau pour les consoles de l’époque. Alors Gran Turismo 7 ne veut pas révolutionné l’univers des jeux de courses mais il reste extrêmement beau à regarder avec des détails impressionnants. On a ainsi des effets de lumière en fonction de l’heure de la journée assez réalistes et le ciel est aussi très réussi surtout en fonction du temps (ensoleillé ou nuageux). Ainsi lorsque l’on est en course, on se rend très rapidement compte lorsque la pluie va pointer le petit bout de son nez. Les décors qui entourent la piste sont soignés (public, arbres, barricades…) On a ainsi un travail soigné et réaliste très plaisant. Les véhicules sont aussi extrêmement bien modélisés avec des reflets impressionnants en fonction de la direction de la lumière sur la carrosserie. Via la vue cockpit, on peut aussi voir l’intérieur des véhicules qui ont été modélisés à la perfection et cela de manière à être les plus réalistes possibles. Enfin en ce qui concerne la bande-son, j’ai adoré les chansons intégrés dans le jeu mais qui par moment viennent aussi gâcher le plaisir de jeu. En effet, les musiques classiques ou jazz sont très agréables mais les morceaux rock ou électro ne m’ont pas plut. Ce n’est ici que mon avis personnel. De plus, l’impossibilité de changer la playlist est regrettable…

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