Personne ne vous soutient ? Tant mieux !

Aux États-Unis, Dean Graziosi est un modèle de réussite et d’entrepreneuriat. Dans son ouvrage « L’Atout de l’outsider », il explique comment le positionnement de l’outsider, celui qui n’est pas diplômé de la bonne école, qui n’a pas les bons réseaux ni la maîtrise des codes sociaux des dirigeants, peut finalement se transformer en avantage. Partant de sa propre expérience de vie, il a commencé par reprendre le garage de son père avant de prospérer dans l’immobilier, il explique notamment qu’en n’ayant rien à perdre, il s’est senti libre d’entreprendre. Dean Graziosi partage désormais ces leçons de vie par des formations et  des séminaires et il constate un obstacle récurrent : le jugement des proches, qui pourtant vous veulent du bien. Voici ce qui freine beaucoup de ses coachés :

« Lorsque mon équipe et moi-même avons effectué des recherches, nous avons interrogé quelque 25 000 personnes qui avaient suivi l’une de mes formations sur l’immobilier. Nous leur avons demandé, dans le cas où elles ne gagnaient pas déjà suffisamment bien leur vie, quelle était la principale raison qui, selon elles, les empêchait de réussir sur le plan financier.

Je pensais qu’elles répondraient en priorité : « Pas assez de temps dans ma vie » ou « Ton cours n’est pas assez détaillé. »

Pratiquement personne n’a répondu cela. En revanche, voici ce qui revenait le plus fréquemment.

Pour près de la moitié des répondants, soit 42%, les individus exerçant une influence négative sur eux les ont empêchés d’avancer.

(…) Chacun ressent la négativité de son entourage et y voit un obstacle majeur à sa réussite.

Mais si cela représentait en réalité un atout pour l’outsider ? Et si vous pouviez tirer parti de cette négativité pour avancer ?

Dans ma vie, j’ai connu les meilleurs succès quand les gens m’ont dit ce genre de choses :

« Tu ne peux pas faire ça. »

« Personne ne peut faire ça. »

« Arrête de rêver. »

« Tu n’as pas assez d’argent pour le faire. »

Aujourd’hui, j’exploite ces propos comme un catalyseur pour surmonter les obstacles.

En tant qu’outsider, peu d’efforts sont nécessaires pour commencer. En général, il est assez facile de progresser. Comme je l’ai expliqué dans les autres chapitres, vous disposez de nombreux atouts qui vous aideront.

Mais les outsiders doivent faire face à des individus sceptiques parmi leurs amis ou leur famille. Ces derniers sont probablement bien intentionnés, mais le problème est qu’ils n’ont rien entrepris de leur vie, et le fait de vous voir réussir leur fait penser à ce qu’ils auraient voulu faire, mais qu’ils n’ont jamais osé.

C’est la raison pour laquelle ils vous disent que vous ne pouvez pas le faire. Chacun a un rêve, et la plupart des gens le délaissent. Et quand quelqu’un ose essayer d’atteindre son rêve, nombreuses sont les personnes qui tentent, consciemment ou inconsciemment, de l’en dissuader.

Soit les gens ont peur que vous ne réussissiez pas et ils se soucient de vous, soit ils vous envient d’avoir le courage de réaliser leur rêve – et parfois les deux.

Le fait que les gens agissent de la sorte constitue un avantage énorme : cela suscite de la motivation et donne de l’énergie. Savez-vous que bien des idées, qui font pourtant partie intégrante de la société, ont été qualifiées de farfelues et d’irréalisables lorsqu’elles ont vu le jour ? »

Au final, les remarques acerbes et décourageantes de tel parent ou de tel ami, peuvent plutôt vous servir de levier de motivation : elles vous donnent envie de leur montrer ce dont vous êtes capable et de leur prouver qu’ils ont tort de ne pas avoir confiance en vos capacités ! C’est dommage de ne pas trouver de soutien autour de soi, mais vous pouvez en tirer parti pour mobiliser toutes vos ressources et votre potentiel.