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Photo : Claude Guerre en repetition Afin de une fiction radiophonique, la Mousson d’ete, 2005.

Publié le 21 mars 2022 par Yannick Manuri

Photo : Claude Guerre en repetition Afin de une fiction radiophonique, la Mousson d’ete, 2005.

Claude Guerre, Grace a Camden

Amis, votre tourbillon lent m’habite Un roulement de tambour silencieux A present, le chagrin conduit ma main En moi des sanglots blancs roucoulent, en moi La souffrance brule le bonheur d’amour Je m’entends des fois : il ne evoque que dalle, il S’essaye a vivre, s’essaye a vivre Cela hurle, l’homme, l’amour le damne.

2 Au-dehors il parait votre homme beaucoup Dedans lui, un renard se love au nid En verite pour la toute premiere fois c’est atteint d’amour, mal a le bonheur Car, comme deux jeunes femmes aiment votre homme Qui reste moi, profils mylol l’une brune et l’autre aussi Notre bien-aimee kiffe deux hommes Dont j’suis l’un juste, et voici L’homme douloureux au ravissement, tourment en presence en soi mais geniale Savez-vous, il a un enfant d’elle C’est i§a toute crachee qui habite Comme une maison cet homme, c’est moi.

3 Comment nous sommes-nous emplis de joie Soudain ? qui nous cachait l’un a l’autre Precedemment ? dans l’existence etions-nous Separes ? combien de moment pourrai-je Vivre sans toi ? quand vais-je nullement bientot Mourir d’amour me fend du bas en bas ?

4 Mais voici j’ai rendez-vous a Camden Ou reside mon pote William Blake Notre radical, sur la colline de Primrose Mon ami le punk barde de metal Sous des peupliers de beton, je romps Londres de Lambeth jusqu’au nord : Camden au Tube : J’ai rendez-vous avec J’ai pensee du poete : Eternite Dans une heure, et Infini dans un mot Je descendrai aux berges d’un fleuve Sombre, soeur, homme, une verite Peut-etre pire que mille mensonges En nous tous se transporte, la mort Et l’oublier reste pire que mentir.

5 Parfois me prend cette foi a l’envers Notre certitude de la fin : la joie Se rechauffer dans le cosmos glace Toutes celles qui m’ont pris a leurs mains Portent des noms sacres, toutes m’ont fait Cet homme aujourd’hui dans le grand tracas D’homme, il a decouvert le chemin Cet enfant il le a lui-meme Dans son bide O il lui parle Sans cesse on ne remarque que dalle dehors Cela vit la vie des anges de trottoir Et tel il tricote avec les filles ! Elles portent leurs seins comme nos iles en grande Albion, a Camden Town J’ai rendez-vous avec toi notre Blake Les autos ici traquent a gauche, quel Chemin cours-tu ? quelle life ? a ta table Instruisant un chacun de tes vers Puis d’un saut attaquant le plateau Du theatre (pont de bateau, plancher de la chambre vive, c’est bien le quotidien qui te delivre, et par avance, des planches qui t’emporteront pourrir au sein d’ ton pays, mourir au sein d’ ton pays) Tu attaques bille en tete : penser Est ta vie, parler bas, chanter, laisse La, cette dernii?re, arpenter l’univers, sa life : Notre mouvement, l’air des pampas, nos trains L’emmeneront toujours et les avions au sein des clouds blancs de Constable, vois-la Notre fuselage d’acier l’enleve Elle rejoint son amour, tu pensais Quoi ? une affaire close sans affres ?

6 Neanmoins, soudain via le trottoir de Camden Au bas de la colline de Primrose au pub Liberties le beaucoup nomme Pour une pentecote hors de saison Notre grace descendit sur toi a Camden !

7 A Londres, tu te fends d’amour, mon mec Tu hurles comme police en zigzag Pas assez de rues pas assez de filles Tu avales jusqu’a l’indigestion On ne l’a nullement sorti depuis cent ans !

8 Tu es tombe partout abruti Impensable ! celui qui milite N’est-ce pas, contre l’amour de possession Notre voici pris d’une passion inenarrable Pris au bide, tu chasses la pensee D’elle mais tu la chasses en vain car C’est toi qui Notre fabrique sans cesse Te voila devenu le nid d’une Puissance amoureuse inextinguible Une centrale d’amour explosee Une usine uranique, diabolique Tellurique, erotique, volcanique Envahit l’univers de ton amour Quel air d’incomprehension prend chez toi Comme celle-ci t’appelle (elle t’appelle avec ton nom, ecoute, elle t’appelle en verite, c’est toi qui fait la voix).

9 Alors la grace descendit a Camden Alors dehors et dedans s’unirent Alors un yin et un yang abreuve Au pub : si je repousse la possession Je renonce a toi : je te retrouve ! Faut-il faire de belles etudes en vie gayante pour savoir ca ? Que nous ne sommes que de constitution Et refusons de l’obeir, naturellement Pretendons a la grace divine ! Et moi je donne les divinites Pour une biere, une biere amere A Camden, oui, au pub des Libertes ! Mes humains pretendent a l’artefact Sentimental, mais (immediatement collage-soudure a l’electrochoc Notre fusion des couples humains : votre homme une cherie, un titre celebre helas) que votre artefact tient de l’ordre Naturel, je m’insurge, je proteste Notre richesse sentimentale : life Revee, de nombreux musique ! et vraiment ! Saoule-moi, prends-moi, saoule moi, prends moi Tu ondules des jambes, et ton ?il Noir de pie me troue au plus profond j’suis commande tel d’un sexe mis Je quitte chemise blanche et bracelet Nu tel Adam a Camden je danse Je m’invite a ton anniversaire au village ou s’ouvrit la grace Tandis que j’etais plein de doute Tres lentement je tournerai sur moi La vie me devore, je viens vers toi Par l’avion transcontinental : reve !

10 La grace reste descendue la-bas sur moi Et le renard dans mon bide a retourne Son nom d’amour amical, ainsi, alors Au-dehors j’suis un homme beaucoup Je roule carrosse, mes epaules Portent facilement un air joyeux Ma gueule, elle vous revient, nos meufs Ne s’y trompent pas, elles me jettent Leurs yeux hop ! hop ! hop ! hop ! a Camden, ouais !

Photo : Claude Guerre en repetition Afin de une fiction radiophonique, la Mousson d’ete, 2005.
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