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Guy Lafleur; l’idole de nos pères et…la mienne

Publié le 22 avril 2022 par Sébastien Matte @SebMatte08

Un grand nous quitte aujourd’hui. Guy Lafleur, joueur préféré d’une génération de québécois, légende du Canadien de Montréal et champion de la Coupe Stanley à cinq reprises, fait maintenant partie des anges.

Pendant des décennies, le Démon Blond a marqué les esprits. Il a souvent hypnotisé les fans avec ses longs cheveux blonds emblématiques, flottant derrière lui, alors qu’il se précipitait dans le territoire adverse pour déclencher l’un de ses tirs frappés. Qu’en est-il de ma génération?

L’idole de nos pères

Pour moi qui est né en 1983, il était l’idole de mon père. Je me laissais raconter ses exploits, en regardant ses derniers coups de patins avec les Nordiques de Québec lors de la saison 1990-1991.

Un jour, mon grand cousin Yan m’avait refilé la cassette VHS d’entraînement de 1984 du Démon Blond. Je devais avoir autour de 10 ans. Dans l’enregistrement, chaque fois que Guy ouvrait la bouche pour dire un conseil, sa voix me fascinait. C’était comme si je sentais une aura à travers l’écran. Ce genre de personne que tu écoutes quand il parle. Je ressentais son assurance et son humilité profonde. À la fin du vidéo, lorsqu’il marche sur les rails de chemin de fer dans sa ville natale de Thurso, des larmes garanties à chaque fois. Pourquoi? Encore là, on ne saurait l’expliquer.

Un Noël, j’ai reçu le livre 30 ans de photos de hockey par Denis Brodeur; un must pour les fans de hockey. Les pages à propos de Guy Lafleur sont particulièrement intéressantes et les photos percutantes.

Ensuite est venu le temps de lire ma premiere biographie de joueur de hockey; Guy Lafleur, l’ombre et la lumière par Georges-Hébert Germain. De ses premiers coups de patins, à lorsqu’il avait trouvé une brèche pour patiner sur la glace à l’aréna, à l’histoire de son accident de voiture où il a failli perdre la vie; captivant et sans filtre.

Il était toujours transparent même aujourd’hui. Transparent dans ses propos, mais on ressentait aussi son amour pour le hockey et le Canadien de Montréal. Dans sa biographie même lors de ses apparitions à la télé quand le sujet était abordé, on pouvait comprendre le divorce qu’il a subit avec l’équipe lors de sa première retraite.

M. Lafleur avait le sort de l’équipe à cœur. Lors des entrevues qu’il donnait à la télé, ses opinions était parfois directes, mais c’était toujours pour le bien du Canadien. Tout le monde l’écoutait et tout le monde le respectait. Il était meilleur hypnotiseur que Messmer.

Une légende pour toujours

Malheureusement, je n’ai jamais eu le plaisir de rencontrer M. Lafleur en personne. J’imagine dans ma tête et j’aurais sûrement bégayé, mais senti cette fierté me traverser le corps de lui serrer la main. En revanche, les images sont immortelles, tout comme lui maintenant d’ailleurs.

Guy Lafleur a joué au hockey junior pour les As juniors de Québec et les Remparts de Québec. Il a amassé 465 points en deux saisons et deux séries éliminatoires avec les Remparts, menant l’équipe au titre de la Coupe Memorial en 1971. Je me souviendrai toujours du vidéo lors de sa sélection au repêchage de la LNH par le Canadien avec la voix de Sam Pollock disant: « From the Quebec Remparts…Guy Lafleur! »

Je me souviendrai de ses légendaires tirs frappés dans l’uniforme du Canadien, mais surtout de la personne qu’il était. Guy, tu fais maintenant partie des anges. Bon repos à toi!

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