Depuis quelques temps j'avais très envie de découvrir cet auteur. Gallmeister le présente comme le plus proustien des écrivains américains et force est de constater que c'est tout à fait vrai!
J'ai lu ce roman, qui vient d'être publié en France la semaine dernière, en un weekend et il m'a littéralement transporté. J'ai acheté trois autres titres de cet écrivain dans la foulée tellement ce livre m'a plu.
On y découvre un narrateur lettré qui est aussi un retraité aigri. Il habite un coin de paradis, très peu peuplé de la Californie à la fin des années 60, et voit un jour un hippie débarquer en bas de chez lui. Il ne faisait pourtant que se promener alors avec sa femme sur ses terres. Ne pourront-ils donc plus être tranquilles chez eux? L'intrus en tout cas s'installe au pied d'un arbre avec leur accord, donné à contre-coeur.
Peu de temps après, une maison voisine qui était inhabitée voit arriver de nouveaux propriétaires. La femme émeut le vieil homme et les bases sont posées pour que tout commence.
La prose de Wallace Stegner est très fournie, très cultivée, très dense et elle demande un réel effort, du moins au début. J'ai vérifié de nombreux mots descriptifs de la faune et de la flore locales. Mais une fois lancé, j'ai été totalement pris au piège de cet ouvrage que je n'ai pas quitté avant de l'avoir terminé.
Je vais m'employer à découvrir cette oeuvre que je ne connaissais pas mais qui fait déjà partie de mes favorites. A suivre donc.
Un extrait que je trouve magnifique, presque comme un poème de Stéphane Mallarmé :
La vie obstinée - Wallace Stegner - Traduit de l'américain par Eric Chedaille - Collection Totem - Gallmeister - 2022.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble