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Revue Vortex – Le portrait punitif de la démence de Gaspar Noé | Films dramatiques

Publié le 15 mai 2022 par Mycamer

Ntoujours un réalisateur connu pour sa douceur envers le public, Gaspar Noé applique les vis cinématographiques avec sa dernière image, à certains égards son film le plus punitif à ce jour. C’est aussi un monde éloigné, stylistiquement, de l’esthétique audacieuse et grésillante des synapses de films tels que Entrer le vide et Climax.

Portrait douloureusement sombre d’un couple de personnes âgées en fin de vie, Vortex est brutalement terre-à-terre sur les indignités de la vieillesse. La seule concession du film au style de réalisation normalement voyant de Noé est un appareil à écran partagé, utilisé pour transmettre le désengagement et la désorientation de la démence – la femme (Françoise Lebrun) a du mal à reconnaître son mari et rôde anxieusement dans leur appartement parisien labyrinthique, dans l’espoir de trouver un ancre de familiarité. Le mari (aucun personnage n’est nommé) est un intellectuel pétulant, joué par le scénariste-réalisateur Dario Argento. Il considère la détérioration de sa femme comme un inconvénient.

Le rythme progressif du film est désespérément inévitable – nous ressentons chaque minute douloureuse de la durée de près de deux heures et demie. Ce n’est pas vraiment amusant, mais c’est un film d’une puissance implacable.

Ntoujours un réalisateur connu pour sa douceur envers le public, Gaspar Noé applique les vis cinématographiques avec sa dernière image, à certains égards son film le plus punitif à ce jour. C’est aussi un monde éloigné, stylistiquement, de l’esthétique audacieuse et grésillante des synapses de films tels que Entrer le vide et Climax.

Portrait douloureusement sombre d’un couple de personnes âgées en fin de vie, Vortex est brutalement terre-à-terre sur les indignités de la vieillesse. La seule concession du film au style de réalisation normalement voyant de Noé est un appareil à écran partagé, utilisé pour transmettre le désengagement et la désorientation de la démence – la femme (Françoise Lebrun) a du mal à reconnaître son mari et rôde anxieusement dans leur appartement parisien labyrinthique, dans l’espoir de trouver un ancre de familiarité. Le mari (aucun personnage n’est nommé) est un intellectuel pétulant, joué par le scénariste-réalisateur Dario Argento. Il considère la détérioration de sa femme comme un inconvénient.

Le rythme progressif du film est désespérément inévitable – nous ressentons chaque minute douloureuse de la durée de près de deux heures et demie. Ce n’est pas vraiment amusant, mais c’est un film d’une puissance implacable.

— to www.theguardian.com


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