Magazine Cinéma

Aznavour vu de dos

Par Gjouin @GilbertJouin

Aznavour vu de dos
Le Cherche Midi

143 pages

17 photos

16,80 €

Parution le 19 mai 2022

De Gérard Davoust et Erik Berchot

Préface de Michel Drucker

Postface de Lynda Lemay

Mon avis : Raconté par deux de ses plus proches amis et collaborateurs, on découvre au fil des pages un Aznavour inconnu.

Gérard Davoust, pendant 42 ans, et Erik Berchot, dès son enfance, ont partagé l’intimité de l’artiste. Ils l’ont accompagné – dans tous les sens du terme -, ils ont voyagé avec lui, ils ont vécu ses spectacles, des coulisses à la scène… Bref, ils ont tout connu de lui.

Ce livre fourmille ainsi d’anecdotes, de confidences, de témoignages qui n’appartiennent qu’à eux.

Gérard Davoust, Président d’honneur de la Sacem, est devenu l’éditeur de Charles en 1972. Il a tout partagé avec lui. Tous deux grands épicuriens, liés par le même goût de l’humour, ils étaient complices dans de nombreux domaines. Bien que freiné par sa pudeur et quelques droits de réserve, Gérard nous rapporte nombre de faits dont il a seul la connaissance. Il évoque les relations de Charles avec Trenet, ses engagements associatifs, sa façon de travailler, ses hobbies, ses centres d’intérêt…

Erik Berchot, lui, a côtoyé Charles au début des années… 60 ! Ses parents étaient des intimes de l’artiste. C’est peut-être la vision du piano de Charles, sur lequel il a eu le droit de s’exercer vers ses 8-9 ans, qui lui a donné la vocation… Toujours est-il qu’il peut s’enorgueillir d’une remarquable carrière de concertiste classique, auréolée d’un prix au prestigieux concours Frédéric-Chopin… Charles Aznavour ne l’a jamais perdu de vue. Il a fait appel à lui en 1980 pour son Grand Echiquier et à l’occasion d’autres événements… Et puis, enfin, en 2007, la boucle se bouclait puisqu’Erik intégrait l’orchestre de Charles. Il l’accompagnera jusqu’à la fin. Erik nous raconte avec force détails Aznavour côté scène. Un privilège rare.

Dans la préface, Michel Drucker se souvient de « son » Charles, de l’artiste qu’il a souvent invité, mais aussi de son voisin dans leurs « chères Alpilles » à qui il rendait de fréquentes visites… Et, dans la postface, Lynda Lemay nous offre le texte d’une chanson qu’elle a dédiée à celui qui fut son premier supporter et son parrain dans le métier.


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