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La Métamorphose : Franz Kafka

Par Soiwatter
Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se retrouva dans son lit changé en un énorme cancrelat.
S'il y a bien un livre dont tout le monde a entendu parlé en classe de cinquième (s'il n'a pas dû le lire), c'est bien celui-là. Ça faisait un certain temps que je voulais relire cette nouvelle de Kafka... depuis que j'avais lu la lettre au père en début d'année.
Je me souvenais de la nouvelle de littérature fantastique qu'on m'avait forcé à lire au collège. Forcé, c'est bien le terme, car pour un enfant de 12-13 ans, ce court roman n'a vraiment rien d'intéressant, ce n'est même pas de la bonne littérature fantastique. Mais lorsque j'ai lu la lettre au père, des image m'en étaient revenus. Et surtout une question, mais pourquoi un cafard?
Cette nouvelle ne nous parle pas d'un cafard en fait, elle nous parle d'un homme rejeté par sa famille, particulièrement son père, et de la métamorphose des personnes qui l'entoure qui vont les mener à exclure de leur vie ce jeune homme gênant. Le cafard n'est que la métaphore dont l'auteur se sert pour parler d'un écrivain raté, rejeté. Car c'est un peu son histoire romancé dont nous parle Kafka.
C'est un livre que j'ai bien aimé relire, beaucoup plus profond que ce que j'en avais entrevu en cinquième. La langue de Kafka est riche, complexe, très précise. En allemand, la langue dont se sert l'auteur me semble beaucoup trop ardue pour un élève de cinquième. Alors, je me demande pourquoi les professeurs s'obstinent à vouloir l'intégrer dans leur programme de collège. Car c'est un livre qu'il faut lire avec des yeux d'adulte pour bien le comprendre...

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