Je ne m’étais pas arrêté sur leur précédent album, Sideways To New Italy. Pour autant, cette année, j’ai enfin réellement laissé une chance au groupe australien à l’occasion de la publication de leur troisième album. Et, à l’instar des Américains Band Of Horses il y a quelques semaines seulement, j’avoue que Rolling Blackouts Coastal Fever a réussi à me toucher en réveillant tout ce que j’avais toujours pu apprécier dans la musique rock.
En effet, Endless Rooms ne révolutionne pas le genre, ni ne cherche à le faire. Mais les douze nouvelles compositions des rockeurs de l’autre bout du monde – culturellement, quel pays, n’empêche, l’Australie !!!
Tout fait mouche dans cette œuvre particulièrement vitale et, malgré tout, on le sent, tout en retenu, ou plutôt, emplie de sincérité et donc d’humilité. Et, déjà, la question se pose pour moi : Rolling Blackouts C.F. détrôneront-ils Band Of Horses, qui est de très loin mon disque rock préféré de ce début d’année ? Car, oui, les Anglais Black Country, New Road sont assurément assis sur le podium également, mais qu’en sera-t-il dans plusieurs mois ?
Endless Rooms a ce petit quelque chose qui le rend chaleureux, presque blues. J’imagine le groupe, sur scène, dans un bar, immense, inévitablement bondé, et tout le monde en symbiose autour d’eux.
(in Heepro Music, le 30/05/2022)
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Jeu de briques
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