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Florence + The Machine ‘ Dance Fever

Publié le 31 mai 2022 par Heepro Music @heepro
Florence + The Machine ‘ Dance Fever

Je ne sais pas si je peux dire que j’attendais ce cinquième album studio avec impatience. Je l’attendais, oui, mais sans attentes particulières. En effet, je dois avouer que je ne me suis toujours pas remis de High As Hope, le précédent album du groupe anglais, avec lequel je découvrais alors l’univers de Florence + The Machine, avant de logiquement me tourner vers leurs trois premiers albums qui, aussi bons soient-ils, ne m’ont jamais autant percuté que celui de 2018.

En 2022, Dance Fever a donc la lourde tâche de succéder à, tout simplement, l’un de mes albums fétiches de ces dernières années, une œuvre qui m’a accompagné durant des moments de ma vie aussi bouleversant que les chansons qu’il renferme. Aussi dois-je de suite « oublier » High As Hope. De la même façon que chacun des trois albums l’ayant précédé est une œuvre à part entière, indépendante, unique, et finalement – même si différemment – grandiose à sa manière.

Je découvre donc Dance Fever avec beaucoup d’idées, d’images, de sentiments, de sensations, et d’intimité même avec le groupe de Florence Welch. D’une certaine façon, je trouve que l’album poursuit là où les trois premiers nous avaient laissés : comme si le quatrième avait été une sorte, non de parenthèse, mais de moments à part, tel une traversée d’un orage – un orage de larmes me concernant tant il a su me toucher profondément, et c’est un euphémisme.

Il y a peu de noms connus concernant les collaborations : certes, le grand Jack Antonoff a produit l’album aux côtés de l’artiste anglaise, tout en jouant une multitude d’instruments sur une majorité des quatorze nouvelles chansons. Sinon, les noms des invités sont un peu moins célèbres, comme s’il s’agissait d’une intimité familiale : connaissiez-vous Dave Bayley (de Glass Animals), Thomas Bartlett (également connu sous le pseudo Doveman), Maggie Rogers ou encore Leo Abrahams, Mikey Freedom Hart, Kid Harpoon et Lucy Wilkins ?

Je ne peux de toute évidence pas me positionner aussitôt quant à Dance Fever. Souvenez-vous, je n’avais pas immédiatement adorer le précédent, cela m’avait pris du temps pour me familiariser avec le groupe.

La version Deluxe ajoute cinq chansons bonus : quatre versions acoustiques, ainsi que, en bouquet final, la reprise de « Search and destroy » d’Iggy Pop – dont Florence Welch avoue qu’il a été l’inspiration principale de Dance Fever. De plus, cette édition limitée est en fait un livre relié de 92 pages, avec les paroles et de très nombreuses photographies de Autumn de Wilde, autrice, de la photo de couverture de l’album (ou de celles des éditions alternatives en vinyle).

(in Heepro Music, le 31/05/2022)

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