La question est passionnée, franchement brutale. Et d’autant plus poignant que – le demandant – la voix de Charlie Bird est déjà brouillée et ralentie par la maladie du motoneurone dont il vient d’être diagnostiqué.
Charlie Bird: Loud and Clear a commencé à tourner dans les jours qui ont immédiatement suivi le diagnostic dévastateur du journaliste vétéran en octobre dernier.
Il s’agit d’un documentaire riche et multicouche : un retour sur les événements clés des quatre dernières décennies de l’histoire irlandaise dont le diffuseur très apprécié a rapporté ; une histoire d’amour dans laquelle il exprime ouvertement son mécontentement pour sa femme Claire – “Je veux mettre mes bras autour d’elle, essayer de la protéger et m’assurer que toute vie qu’elle voyagera à l’avenir sera correcte”.
C’est une histoire d’affronter la maladie de front et de devenir un phénix, alors que Bird se lance le défi d’escalader Croagh Patrick et de collecter des fonds pour d’autres parcourant des routes difficiles.
Mais c’est avant tout un hommage à une voix. La voix que nous avons entendue dans nos maisons au fil des ans, nous racontant des moments historiques puissants et cruciaux : la tragédie de Stardust, les cessez-le-feu de l’IRA, le scandale du NIB, l’élection de notre première femme présidente Mary Robinson, le référendum sur l’égalité du mariage – nous avons entendu la nouvelle en La voix de Charlie Bird.
Claire nous dit franchement que son rôle est de les maintenir tous les deux à flot dans cet endroit sombre dans lequel la vie les a plongés. C’est elle qui met en branle la quête d’une voix numérisée pour Charlie, pour quand la maladie le prive de sa parole.
Charlie ne veut pas d’une voix robotique informatisée. Il veut une voix avec « un peu de communication, d’humanité, d’émotion ». C’est un moment de pure joie lorsqu’ils reçoivent finalement la technologie remarquable – une application d’avatar de banque de voix – et entendent la vraie voix de Charlie, récoltée à partir des vastes archives d’enregistrements qu’il a lui-même générés pendant 40 ans.
Voici une voix qui sauve une voix, et il y a une résonance puissante lorsque Charlie dit plus tard dans le documentaire : “Je crois au bon karma.”
Dans cette phase de sa vie et dans ce documentaire, Charlie utilise sa voix pour raconter son histoire la plus personnelle. Et il montre comment dire vrai : son amour pour Claire, son regret que sa mère « ne m’ait jamais serré dans ses bras et dit ‘bien joué’ », son sentiment de perte (« à un moment donné, vous serez tous là mais je sera parti »).
Le documentaire a de nombreux moments d’humour et de pure tendresse. Ce qui est puissant et convaincant, c’est la voix de Charlie, qu’il utilise pour être vulnérable, brute, réelle. Il permet à sa voix d’être le nec plus ultra qu’une voix puisse être, de faire ce pour quoi elle est née : être une expression ouverte de l’humanité.
- Charlie Bird: Loud and Clear est maintenant disponible sur le lecteur RTÉ
La question est passionnée, franchement brutale. Et d’autant plus poignant que – le demandant – la voix de Charlie Bird est déjà brouillée et ralentie par la maladie du motoneurone dont il vient d’être diagnostiqué.
Charlie Bird: Loud and Clear a commencé à tourner dans les jours qui ont immédiatement suivi le diagnostic dévastateur du journaliste vétéran en octobre dernier.
Il s’agit d’un documentaire riche et multicouche : un retour sur les événements clés des quatre dernières décennies de l’histoire irlandaise dont le diffuseur très apprécié a rapporté ; une histoire d’amour dans laquelle il exprime ouvertement son mécontentement pour sa femme Claire – “Je veux mettre mes bras autour d’elle, essayer de la protéger et m’assurer que toute vie qu’elle voyagera à l’avenir sera correcte”.
C’est une histoire d’affronter la maladie de front et de devenir un phénix, alors que Bird se lance le défi d’escalader Croagh Patrick et de collecter des fonds pour d’autres parcourant des routes difficiles.
Mais c’est avant tout un hommage à une voix. La voix que nous avons entendue dans nos maisons au fil des ans, nous racontant des moments historiques puissants et cruciaux : la tragédie de Stardust, les cessez-le-feu de l’IRA, le scandale du NIB, l’élection de notre première femme présidente Mary Robinson, le référendum sur l’égalité du mariage – nous avons entendu la nouvelle en La voix de Charlie Bird.
Claire nous dit franchement que son rôle est de les maintenir tous les deux à flot dans cet endroit sombre dans lequel la vie les a plongés. C’est elle qui met en branle la quête d’une voix numérisée pour Charlie, pour quand la maladie le prive de sa parole.
Charlie ne veut pas d’une voix robotique informatisée. Il veut une voix avec « un peu de communication, d’humanité, d’émotion ». C’est un moment de pure joie lorsqu’ils reçoivent finalement la technologie remarquable – une application d’avatar de banque de voix – et entendent la vraie voix de Charlie, récoltée à partir des vastes archives d’enregistrements qu’il a lui-même générés pendant 40 ans.
Voici une voix qui sauve une voix, et il y a une résonance puissante lorsque Charlie dit plus tard dans le documentaire : “Je crois au bon karma.”
Dans cette phase de sa vie et dans ce documentaire, Charlie utilise sa voix pour raconter son histoire la plus personnelle. Et il montre comment dire vrai : son amour pour Claire, son regret que sa mère « ne m’ait jamais serré dans ses bras et dit ‘bien joué’ », son sentiment de perte (« à un moment donné, vous serez tous là mais je sera parti »).
Le documentaire a de nombreux moments d’humour et de pure tendresse. Ce qui est puissant et convaincant, c’est la voix de Charlie, qu’il utilise pour être vulnérable, brute, réelle. Il permet à sa voix d’être le nec plus ultra qu’une voix puisse être, de faire ce pour quoi elle est née : être une expression ouverte de l’humanité.
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